L'action de ce thriller se déroule à New York et raconte l'histoire de Catherine, jeune actrice aux idées suicidaires, qui est victime d'un viol innommable après son entrée à la clinique psychiatrique, et de son psychiatre, Thomas, un homme séduisant, doux, qui est hanté par le décès accidentel de son épouse à laquelle Catherine ressemble étrangement.
Les premières cent pages semblaient me préparer à une lecture ennuyante... je ne voyais que les invraisemblances, la personnalité caricaturalement détestable de certains personnages. Un thriller? Vraiment ?
Et tout d'un coup, paf!! le rythme a complètement changé. Dès l'ouverture du procès, mon appréciation du roman s'est nettement améliorée . Je me suis surprise à refermer brusquement mon livre à la fin d'un chapitre, car je ressentais de l'inquiétude à l'égard de la sécurité des "bons".
Je recommande la lecture de ce roman à toute personne aimant les romans policiers et les thrillers. Et ce, même si le début est lent, que certains dialogues sont ... inacceptables et qu'il y a quelques invraisemblances - c'est de la fiction après tout.
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Pour un Chaplin, pour un Beethoven, il y a des millions de gens ordinaires qui ne cherchent qu’à être soulagés de leur souffrance morale, de leur traumatisme, et qui ne composeront jamais une symphonie, qui ne repeindront pas La Joconde. Leur traumatisme, en revanche, risque d’empoisonner leur vie et celle de leur entourage.
On ne pouvait aimer quelqu’un aussi passionnément qu’elle l’aimait sans être payé de retour. Il y avait sûrement une justice pour les amoureux, une sorte de comptabilité céleste, qui finissait toujours par tout équilibrer.
Avant de vous rencontrer, je ne savais pas qu’on pouvait aimer, que tout pouvait retrouver un sens. Je ne savais pas que ce qui me manquait, comme le levier qui manquait à Archimède pour soulever la terre, c’était vous.
C’est leur passion de détruire la vie des honnêtes gens. Je ne peux accepter que cela arrive à mon père. Je suis aussi effondré que toi, Catherine, je te le jure. J’ai... C’est le destin... On ne peut rien faire.
l’écart entre les classes sociales finit toujours par rattraper l’amour, pourvu qu’on lui en laisse le temps. Mieux valait pour lui épouser une femme de son monde.