AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,04

sur 73 notes
5
15 avis
4
16 avis
3
3 avis
2
0 avis
1
0 avis
En Aubrac, La Bête n'est jamais loin... Saint Chély, Prinsuéjols, Peyre...autant de villages qui ont vu ses attaques, entretenu sa légende d'effroi et de férocité.

La Bestia.

Celle qui a fait frémir d'angoisse tous les petits pâtres du Gévaudan et mis sens dessus - dessous tout le Gotha de la louvèterie du royaume!  J'ai lu , d'Henri Pourrat,  Histoire fidèle de la Bête,   bien sûr, mais  comme lecture à faire  au coin du feu à mes petits-enfants, c'était un peu ambitieux...

Alors, quand j'ai vu, sous la plume amie de Rabanne,  qu'il y avait un livre  sur la Bête en littérature de jeunesse, qu'il était joliment troussé, bien présenté et se passait non sous la monarchie absolue de droit divin mais dans la France de Vichy, aux heures sombres de l'occupation nazie, j'ai sauté sur l'occasion de faire d'une pierre deux coups: un peu d'histoire et beaucoup de frissons! J'ai donc lu le retour de la Bête avant de réunir mon petit monde au coin du feu.. Bonne pioche!

 La Bête a choisi  de faire son retour  en même temps que d'autres loups autrement plus féroces: les nazis ont franchi la ligne de démarcation, et se sont installés dans les petites villes de la zone ( autrefois ) libre. Oradour, Murat, Tulle s'en souviendront..

Quant à la Bête,  cette fois , ce n'est ni la Lozère ni la Margeride, ni l'Aubrac qu'elle vient hanter par ce terrible hiver 1942, mais un petit village du Cantal.

 Les enfants des fermes dispersées dans les collines enneigées vont à l'école à pied, tout tremblants que les propos terrifiants de l'ivrogne du village ne se vérifient et que ne surgisse tout à coup le mufle dentu et baveux du hideux prédateur dont on aurait repéré les traces dans la neige...

Mais le danger ne vient pas toujours d'où l'on croit.  Et la Bête - la fausse? la vraie?- , est peut-être la seule façon de faire pièce à la bestialité cruelle des hommes.. Quatre petits cantalous dégourdis et courageux vont en faire l'expérience. Quatre petits Justes en puissance, le Chambon-sur-Lignon n'est pas si loin...

Astucieusement relié au temps présent -les petits gars hardis de 1942 sont devenus de sages grands-pères qui racontent leur enfance à leurs petits-enfants- le livre est pourvu de jolies illustrations en noir et blanc,  et accompagné d'un "Pour en savoir plus" clair, simple, et documenté qui peut répondre aux questions des jeunes lecteurs.

À lire un soir d'hiver , quand la neige tombe à gros flocons , étouffant tous les bruits du dehors , que le poêle ronfle,  que le feu crépite, et qu'on se serre frileusement tous ensemble dans le grand canapé rouge!
Commenter  J’apprécie          548
Bien écrit, bien construit, illustrations qui renforcent ce roman fort et émouvant. Une petite fille est surprise que son grand-père reste bouche bée devant la bête du Gévaudan empaillée. Il va remonter loin dans ses souvenirs et lui conter comment ils se sont servis de cette bête qui faisait si peur pour faire face aux allemands qui ont séquestré leur instituteur et leur ami après s'être introduits dans la salle de classe. Un roman jeunesse pour aborder l'histoire de la France occupée et la persécution des juifs. Un mélange réussi légende-histoire où la question est Qui est la bête la plus effrayante ?
Commenter  J’apprécie          402
Sous le regard acéré de la fameuse bête du Gévaudan, Jacques est un jeune garçon qui vit sous l'occupation. Bien que conscient des événements qui se jouent dans son pays, le jeune garçon est insouciant et aime traîner avec ses amis avec qui il aime parler des histoires qui concernent la bête. Bien que l'on soit en territoire « libre », les officiers SS vont se rappeler à son bon souvenir en déboulant dans sa classe pour emmener son meilleur ami Maurice (son vrai nom étant Moshe, un prénom juif) ainsi que son professeur qui le caché. Jacques, sa soeur Françoise et ses amis vont tout faire pour le sauver car, les jeunes enfants en sont conscients, ceux enlevés ne reviennent jamais.

Le Retour de la bête de Jean-Luc Marcastel est un roman à destination des jeunes lecteurs. J'ai énormément aimé cette histoire qui, en gardant la naïveté dû à l'enfance de ses protagonistes et aux publics ciblés, reste très intéressante et extrêmement didactique. En peu de pages et sans prendre ses lecteurs pour des idiots qui n'y connaissent rien, l'auteur arrive à nous planter le décor et à nous faire comprendre la dureté de cette époque. La scène de l'arrivée des allemands dans la salle de classe est assez prenante et choquante, telle qu'elle doit l'être. Les illustrations qui accompagnent le récit sont de grandes qualités et apportent réellement un plus à l'histoire.

En prenant pour appui la légende de la Bête du Gévaudan (dont je vous laisse découvrir le rôle dans cette histoire), Jean-Luc Marcastel nous prouve bien que le mal n'est pas forcément là où on le pense et qu'il n'est pas forcément caché au fin fond de la forêt. le retour de la bête est un roman très intelligent que l'on peut, sans aucun problème, mettre entre les mains des jeunes lecteurs curieux et/ou qui se posent des questions sur cette période sombre de l'Histoire.
Commenter  J’apprécie          406
Voici mon retour de lecture sur le retour de la bête de Jean-Luc Marcastel.
Il l'a entendue. Il dit même qu'il l'a vue, avec ses yeux petits et méchants.
Mais au village tout le monde sait que le père Gustave boit un peu trop.
Alors son histoire à dormir debout, qui ravive le souvenir de la fameuse Bête du Gévaudan, ça ne me fait pas peur, enfin presque pas..
Et puis j'ai un problème plus urgent à traiter : organiser l'évasion de mon meilleur ami Maurice, qui a été arrêté par des SS.
Mais comment moi et ma bande de copains, qu'une simple bête imaginaire effraie, pourrions-nous mettre en déroute les soldats allemands ?
Le retour de la bête est un roman qui mêle les légendes de la bête du Gévaudan avec la seconde guerre mondiale. Et c'est très réussi.
Qui est le plus dangereux entre une bête et la folie des hommes ? Dans ce coin D Auvergne reculé, le jeune Jacques se pose la question.
Nous sommes dans les années 40, la guerre est là, l'ennemi aussi. A cette époque, les enfants grandissaient plus vite !
L'ambiance est parfois lourde entre cette bête et les allemands.
J'ai été très touchée par le jeune Jacques, par son ressenti, sa façon de traverser cette guerre.
Le retour de la bête est un très joli roman jeunesse qui porte un autre regard sur la seconde guerre mondiale.
J'ai adoré le dénouement final, très touchant.
Il y a un dossier Pour en savoir plus, qui est à faire lire aux enfants car cette partie est très instructive (sans être rébarbative) et facile à comprendre.
Sans oublier de très belles illustrations tout du long de ce roman, qui apportent un réel plus à cet ouvrage.
L'écriture est fluide. Les pages se tournent toutes seules.
Le retour de la bête est une bonne surprise, que je note quatre étoiles et demie :)
Commenter  J’apprécie          250
Je n'avais jamais rien lu de Jean-Luc Marcastel, et ce roman est une vraie bonne surprise. Il se déroule en 14 chapitres numérotés et titrés, le premier et le dernier chapitres se situant de nos jours, au pavillon de paléontologie du Museum d'histoire naturelle de Paris que visitent un grand-père et sa petite-fille. Dans les douze autres chapitres, le grand-père raconte à la première personne une émouvante histoire arrivée dans son petit village du Cantal, en pays de Gévaudan, alors qu'il était enfant. Nous sommes en hiver, en 1942, juste après l'annexion de la zone libre par les Allemands. Comme dans plusieurs villages de cette région, un enfant juif est caché parmi les autres enfants, et les SS vont le découvrir en cherchant autre chose. Mais dans cette région d'Auvergne, quand on raconte une histoire, il est bien rare que la Bête n'y joue pas un rôle… Jean-Luc Marcastel présente des personnages attachants : Jacques, courageux, protecteur envers sa petite soeur comme envers son nouvel ami Maurice (Moshe) ; Gaston, un échalas bègue et généreux ; et Dédé, le gourmand plaisantin. L'auteur campe un village à la campagne en montrant ses habitants incontournables : le père Gustave, buveur et tireur déplorable, la Lulu, tenancière du bistrot, etc., et surtout monsieur Antoine, l'instituteur et maire de ce village si tranquille, relativement épargné par la guerre jusqu'à l'arrivée des SS. La légende est tenace : la Bête rôde toujours, des gens l'ont vue… L'auteur va filer la métaphore en assimilant les SS à des animaux féroces, au moins aussi féroces que la bête elle-même, même si…
***
Au cours du récit, Jean-Luc Marcastel réussit avec des explications claires, didactiques sans être pesantes, à présenter des situations complexes et une époque troublée sans mièvrerie ni condescendance. Quelques mots d'occitan sont insérés en italique dans le texte et, quand le contexte ne les rend pas immédiatement compréhensibles, ce qui est rare, ils sont clarifiés dans une note de bas de page. Une dernière partie (hors chapitres) intitulée « Pour en savoir plus » présente brièvement l'histoire de la Bête et les différentes hypothèses retenues pour expliquer les massacres qui ont eu lieu dans la région entre 1764 et 1767, ainsi que le déroulement du début de la Deuxième Guerre mondiale : la drôle de guerre, la France occupée, la zone libre, les enfants cachés, les massacres perpétrés par les SS dans cette région. Les illustrations de Cécile et Lionel Marty rendent bien l'époque et savent traduire les émotions des enfants. La couverture me séduit : elle représente Jacques et Françoise, visiblement inquiets, dans la neige, une énorme trace de patte devant eux : le neige s'étend sur la quatrième de couverture pour former la silhouette de la Bête. Un roman jeunesse intelligent et particulièrement réussi.
***
C'est incontestablement mon coup de coeur pour la sélection du prix des Incorruptibles, niveau CM2/6e !
Commenter  J’apprécie          242
Livre audio – Lu par Simon Jeannin : 2h06

C'est un court roman qui ne paye pas de mine au premier abord mais qui s'avère être pédagogique sur un sujet délicat à aborder avec des enfants !

En visite au Muséum national d'Histoire naturelle une fillette s'étonne de voir son grand-père bouche bée devant le corps empaillé de la Bête du Gévaudan ! Cette vision le ramène en enfance pendant la Seconde guerre mondiale, dans son village enneigé où un ivrogne impénitent déclare que la Bête va revenir, il l'a entendu gronder, il a vu ses traces...

Bien qu'en zone libre, les SS n'en vont pas moins investir le village et venir arrêter l'instituteur et son ami Maurice. Avec ses amis il invoque la Bête pour les libérer !

Rien de surnaturel dans ce récit mais la légende, la peur ancestrale de l'hiver et des bricolages vont dénouer la situation, pour le mieux, mais sans laisser de côté l'Histoire et ses atrocités même si elles ne sont pas expressément décrites !

Joliment écrit et avec une grande délicatesse cette histoire raconte l'Occupation à hauteur d'enfant et le sentiment de solidarité qui s'est développé ainsi que le danger encouru par les juifs et les résistants.

J'ai beaucoup aimé le livre audio et la lecture de Simon Jeannin a su rendre le juste ton de ce roman qui a gardé la naïveté de l'enfance avec le sérieux de la situation. Mais il est dommage de ne pas pouvoir profiter des illustrations et je pense que pour les jeunes enfants il est préférable de leur faire la lecture avec le format papier qui leur permettra des retours en arrière, des questions ou des commentaires !

#LeRetourdelabête #NetGalleyFrance

Challenge Gourmand 2023/2024
Challenge 50 Objets 2023/2024
Challenge Multi-Défis 2024
Commenter  J’apprécie          230
Hiver 1942, petit village d'Auvergne. Certains parlent de la présence d'un monstre démoniaque rôdant dans les campagnes et tuant le rare bétail. D'aucuns y voient le retour de la bête du Gévaudan. Mais en ces temps troublés, les plus avisés ont vite pris conscience de la menace que fait peser un autre type de bête sur la France dite "libre". Des bêtes humaines, des loups verts traquant hommes, femmes et enfants....

---

Un beau roman qui réunit tous les ingrédients pour captiver le jeune public et ravir les plus grands.
Je n'avais encore jamais lu de roman signé Jean-Luc Marcastel, et pourtant ce n'est pas faute d'en avoir eu envie. Alors, je m'étais promis de lire ce dernier titre, mêlant mystère, amitié et histoire. le résultat est captivant. On suit avec avidité le déroulé des événements, on croise les doigts pour nos petits auvergnats et leur camarade Moshe, on loue leur courage (ou leur inconséquence) et on espère que leurs petits stratagèmes vont réussir. Et il faudra un renfort fantastique et inattendu pour que l'histoire ne tourne pas au drame. Jean-Luc Marcastel préserve ses héros et son lecteur, non sans cacher les atrocités commises par les SS. Un petit supplément "pour mieux comprendre" placé en fin du roman est très bienvenu (la seconde guerre mondiale est au programme de 3e, là nous sommes clairement sur un livre pour les plus jeunes, avec ses quelques facilités) même pour les adultes ;) (même si le paragraphe sur la bête du Gévaudan sent un peu le wikipedia).

Bref, une histoire d'amitié en temps de guerre, du suspense et des actes de bravoures réalisés par des enfants face à l'envahisseur, un récit sur la tolérance et la mémoire, du pédagogique et même du fantastique déguisé, le tout admirablement illustré.
A lire et à faire lire.
Commenter  J’apprécie          210
Jacques est avec sa petite fille, Laureline, dans une salle de paléontologie d'un musée parisien. A la vue d'un des spécimens présents, le septuagénaire sent ses souvenirs affluer, pour le ramener à une époque bien lointaine, en 1942, dans son village natal du Cantal.

C'est un jour hivernal de départ pour l'école, comme les autres pendant lequel, sur le chemin, se retrouvent les amis : Jacques et sa petite soeur Françoise, Gaston et Dédé, des voisins. Arrivés sur place, à la mairie, ce sont les retrouvailles avec M. Antoine, le maître, et Maurice, le « neveu » de celui-ci, arrivé de Paris il y a six mois, devenu depuis le meilleur ami de notre protagoniste.

Depuis 1940, la zone Nord de la France est occupée par les nazis, et, depuis quelques mois, Hitler a décidé d'annexer le reste de la France, traquant les maquisards et les Juifs cachés dans les villes et villages du Sud à l'aide de commandos S.S. A leur arrivée dans le village, ils captureront Maurice et M. Antoine, mais cela ne les mènera pas, du tout, à ce à quoi ils s'attendaient.

Par un savant mélange entre fantastique et Histoire, en combinant légende de la bête du Gévaudan et incursions nazies dans le Sud de la France, Jean-Luc Marcastel nous conte une belle histoire d'amitié, rythmée, attachante, qui nous montre que face à la guerre, l'on peut devenir Monstre ou Juste. C'est une histoire idéale pour de jeunes adolescents, qui plus est servie par un dernier chapitre d'explications très claires et accessibles sur les éléments fantastiques et historiques du roman.

Le tout est raconté avec toujours autant de justesse, de vivacité, de modulation bienvenue selon les personnages, par Simon Jeannin, qui est indéniablement un excellent conteur – c'est le troisième livre audio duquel il est narrateur que j'écoute.

Je remercie les éditions VOolume et NetGalley de m'avoir permis de découvrir cet intéressant roman jeunesse.
Commenter  J’apprécie          170
Ce livre audio conjugue deux qualités :
– le livre est en lui-même très bon ;
– le lecteur, Simon Jeannin, est particulièrement expressif.

Le narrateur de ce récit, Jacques, est un grand-père attentionné. Il emmène sa petite-fille au muséum d'histoire naturelle. Pendant la visite, il se souvient. Il se souvient de la bête, cette bête de légende qui vivait dans le Gévaudan, et qui a fait son retour pendant la Seconde Guerre Mondiale. La Bête, ou la Bestia. le père Gustave l'avait vue. Les disparitions se multipliaient. La rumeur grondait. Mais il y avait pire pour celui qui était un jeune garçon, prenant soin de Françoise sa petite soeur. Il y avait la guerre. Les premières années, elle n'était pas arrivée jusque dans le Cantal. Mais là, elle était là. Elle allait emmener Maurice, l'ami de Jacques, et emmener aussi leur instituteur, monsieur Antoine, qui avait pris le parti de cacher le jeune garçon. Elle n'avait rien de la bête légendaire, non, elle était bien humaine, à l'image de tous ces hommes vêtus de noir, qui avaient oublié tout humanité, et qui s'échinaient à ôter l'espoir à tous ceux qu'ils rencontraient.
Jacques adulte jette un regard amusé et tendre sur Jacques enfant, sur sa détermination, sur ses projets auxquels il croyait, mais qui lui parait, avec le recul du temps, complètement irréalistes, pour ne pas dire irréels. Certes, il faudra une pincée de fantastique pour mener à bien, ce fameux projet. Il ne faudrait pas oublier le courage de trois enfants pour sauver deux personnes, et la sauvagerie des nazis, dévastant tout sur leur passage.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          140
Jean-Luc Marcastel est un auteur français de romans fantastiques et de fantasy. Il a d'abord été professeur d'histoire avant de se consacrer pleinement à l'écriture.
Je découvre, grâce aux éditions VOolume, le Retour de la bête, en version audio, lue par Simon Jeannin.

Le Cantal, d'où l'auteur est originaire…
L'hiver 1942…
Un contexte historique particulier : la France est occupée par les Allemands, les juifs sont traqués, des enfants juifs sont cachés dans les campagnes, la Résistance s'organise…
Le mystère de la bête du Gévaudan revisité.
Une belle histoire d'amitié.

L'écriture est à la première personne : un vieil homme se souvient d'un épisode marquant de son enfance. Jacques se revoit avec sa petite soeur et sa bande de copains, durant cet hiver terrible où son maître d'école protégeait Moshé, rebaptisé Maurice, quand des animaux disparaissaient dans les fermes voisines et qu'un vieil ivrogne disait avoir vu « la bête », cette époque où les loups étaient aussi des hommes en uniforme de SS.
J'ai adoré ce roman pour la jeunesse, la manière dont Jean-Luc Marcastel a su mêler l'Histoire et la fantasy, le côté didactique associé au plaisir de la légende et de l'aventure, la métaphore de la bête filée tout au long du livre.

Le livre audio est très agréable à écouter. La voix du narrateur campe à merveille le grand-père redevenu enfant le temps de son récit.

Une belle découverte !


#LeRetourdelabête #NetGalleyFrance

Lien : https://www.facebook.com/pir..
Commenter  J’apprécie          112




Lecteurs (130) Voir plus




{* *}