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Praërie tome 2 sur 2
EAN : 9782367402864
472 pages
Scrineo (09/04/2015)
4.43/5   21 notes
Résumé :
Le lieutenant Vincent Marty réussira-t-il à quitter le monde impitoyable de Praërie ? Là, parmi ces descendants d'humains miniaturisés par erreur voici plus de vingt ans, il a trouvé des alliés en la personne de Lo'Hiss, redoutable chasseur, d'une étrange fille-guêpe et de Séfan, une jeune Sink, aussi surprenante qu'attachante. Avec leur aide, il est parti à la recherche du laboratoire où se trouve le protocole qui lui permettra de retrouver sa taille d'origine. Mai... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
J'avais beaucoup aimé le 1er tome et j'avais hâte de savoir comment cette histoire de dingue allait finir.
Merci à livraddict pour leur confiance dans ce nouveau partenariat qui m'a permis de lire la fin de cette histoire, et quelle fin !

Ce dernier tome est encore meilleur que le premier, c'est un coup de coeur !

Encore une fois, on sent combien l'auteur a travaillé, combien il connait son sujet sur le bout des doigts. C'est tellement évident qu'on le suit les yeux fermés sans jamais se poser de question, sans jamais remettre en doute ce qu'il nous raconte.
De toute façon, on n'a pas le temps : une tension nous prend aux tripes dès la première page et ne nous quitte qu'à la fin.
Le danger est constant dans Praërie et on n'y échappe pas. En tant que Sinks, il n'y a pas de répit et c'est ce qu'on va vivre tout au long de ces 400 et quelques pages. On va subir les pires horreurs, nos pires craintes grandeur nature.
Vous imaginez ? ce joli petit lézard qui prend le soleil et qui file à toute vitesse à notre arrivée ? Il prend d'un coup l'allure d'un cauchemar, d'un dragon, quand on mesure à peine 5 millimètres. Et la grosse araignée dont on n'est même pas capable d'approcher quand on la trouve dans la salle de bain ? Vous vous imaginez devoir l'affronter avec vos 5 malheureux petits millimètres ?
C'est dans ce monde où les insectes deviennent des monstres sans pitié que nos héros vont devoir survivre.
Mais parfois, les monstres ne sont pas là où on les attend, et prennent souvent de drôles de formes.

Bon sang, on en prend plein les yeux, il faut avoir le coeur accroché, car rien ne sera épargné à nos héros.
A travers leur quête, ils vont affronter leurs peurs les plus profondes, mais ils vont aussi découvrir qui ils sont et qui ils veulent devenir.
La réalité de leur monde, de la société dans laquelle ils vivent, la prise de conscience d'être un être à part entière, s'approprier son destin, sa vie, mais aussi son corps. Choisir, décider de sa vie, et non plus la subir. Penser par soi-même, oser affronter l'inconnu, faire le grand saut et se laisser envahir pas de nouveaux sentiments, de nouvelles émotions...
Tant de choses que nos héros, qu'ils soient Sinks ou Homme, vont découvrir.
C'est ce que j'ai aimé dans cette histoire, en plus qu'elle soit vraiment divertissante, dépaysante et passionnante, il y a une vraie morale, un message derrière cette aventure.
En voyant ce que les femmes et les hommes, ces Sinks, ces Fillvolmorts, subissaient, tout ce dont on les privait, plus d'une fois je me suis dit que j'avais de la chance, la chance de pouvoir choisir librement ma vie et l'homme qui la partage, d'avoir des enfants et un métier, une vie que j'ai choisie. Ce qui est loin d'être le cas pour tous dans le monde à l'heure qu'il est.
Finalement, quelque part, certains aspects de notre monde ne sont pas très éloignés de ceux du monde des Sinks.
J'ai aimé le discours de Vincent, sa vision du monde et la critique qu'il en fait. Une analyse que personnellement je trouve juste et que je partage.

En plus de tous ces moments de tension, où nos héros doivent se battre sans arrêt pour survivre, il y a de beaux moments d'amitié et d'amour. On ne tombe jamais dans le gnan-gnan, au contraire. Ce sont des sentiments puissants, beaux, sincères et terriblement touchants. On ne peut qu'observer et admirer leur courage, leur grandeur d'âme.
Leur monde est sens dessus dessous, ils vont devoir affronter bien pire que ces monstres, ils vont devoir affronter ce en quoi ils ont toujours cru.

En bref, un tome explosif qui nous passionne du début à la fin. le danger est constant et les monstres ont plusieurs visages, mais parmi tous ces combats, tous ces obstacles, toute cette violence, quelque chose de beau, de sincère et d'émouvant va éclore et s'épanouir. On quitte Praërie le coeur lourd, les larmes au coin des yeux, avec un regard nouveau sur ce qui nous entoure, et surtout sur qui nous sommes. Merci Monsieur Marcastel pour ce moment de lecture enrichissant !
Lien : http://www.inmybookworld.com..
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J'attendais avec impatience la suite des aventures de Vincent et de ses compagnons car le tome un se finissait sur un suspense.

Mon attente n'a pas été vaine : j'ai dévoré ce deuxième et dernier tome de la duologie.
Les protagonistes principaux arrivent au bout de leur quête et Vincent apprend la vérité sur sa mission, sur son passé, sur pas mal de choses.
Il y a de l'action, du suspense, des actes de bravoure et des drames (les insectes font vraiment des adversaires redoutables), de la romance, une intrigue bien ficelée; bref, c'est le cachet de l'auteur.
Le rythme auquel se déroule les évènements est trépidant, les descriptions sont très visuelles, l'écriture est fluide, très agréable.

Qu'est-ce qui m'a empêché de basculer dans le "cinq étoiles" alors que j'ai beaucoup aimé : en fait, ce que je reprochais déjà au tome un.
D'abord, le traitement un peu "cliché" des romances ou plutôt de la façon dont les personnages se considèrent (les description "d'anges bruns ou blonds" pour les filles, par exemple; j'avais l'impression quand un des protagonistes masculins regardait sa compagne d'entendre les "cui-cui" des oiseaux . C'est mignon mais ça détonne). Du coup, je n'ai pas totalement adhéré à ces histoires.
D'autre part, comme dans le tome un, j'ai trouvé l'auteur un brin démonstratif : l'amour sauve tout et est la seule vérité, l'auteur le montre dans son intrigue mais le dit et le redit. Moi, je préfère généralement tirer mes propres conclusions.

Cela étant dit, ces deux tomes révèlent encore une fois une facette de cet excellent auteur de science-fiction français et représentent un diptyque de fantasy bien original.
Bref, une valeur sûre.

A partir de 15 ans
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(attention possible spoil du tome 1)

Le monde des Sinks s'apprête à livrer ses ultimes secrets. Vincent n'a jamais été aussi prêt de la vérité mais à quel prix...

Malgré le temps qui s'est écoulé entre mes lectures des tomes 1et 2, j'ai replongé dans cet univers avec une facilité déconcertante. Chaque détail de Praërie étant ancré dans ma mémoire. C'est sans nul doute la force de Jean-Luc. Il tisse sa toile, vous prend dans ses filets et vous force à sortir des sentiers battus. de cela, impossible de sortir indemne...

On reprend donc l'aventure au coeur de l'action, avec cette troupe hétéroclite d'hommes miniatures qui cherchent à retrouver le monde d'en haut, et accessoirement sauver sa peau. J'ai vécu dans l'angoisse et je n'en pouvais plus. La ténacité des insectes face à la mort m'effrayait. A chaque nouvelle attaque, je me disais pourvu que ce soit la dernière, ou que ce ne soit pas la dernière justement... Je ne savais plus trop où j'en étais tellement j'avais peur pour les persos.

Car oui, ces persos, je m'y suis attachée plus que de raison. Au départ, ils n'étaient rien, juste des êtres incompréhensibles dans une nouvelle société délirante. Puis j'ai compris que c'était des humains comme moi avec des peurs, des faiblesses, des émotions contradictoires. Alors ce roman n'est pas une histoire d'amour mais la puissance et l'ingénuité de la découverte du sentiment amoureux m'a soufflée. J'ai eu mal pour le manque que chacun a pu ressentir auparavant, les Sinks autant que Vincent. Puis je me suis apaisée avec eux une fois l'être aimé trouvé.

De cette étrange dystopie, je retiens qu'un monde ne vaut pas mieux qu'un autre et que dans chaque société, l'homme est capable du pire pour s'adapter. Que pourtant, il ne faut pas flancher et qu'il y aura toujours une lueur d'espoir pour faire la balance entre le bien et le mal.
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Le second tome de Parërie nous replonge dès les premières lignes au coeur de la Vertjungle, avec ses dangers, son lot de surprises et nos héros de grands chemins à la taille, bien évidemment d'un Sink c'est à dire pas plus de 5mm de haut. Et je peux vous dire que leur longue traversée n'est pas de tout repos. de l'action il y en a, les épreuves sont pléthores et on se demande s'ils vont arriver au bout de leur aventure dans ce monde impitoyable.

J'ai beaucoup apprécié ce tome en comparaison avec le précédent. Oubliez le sexisme de l'auteur sur les douventres et les filles guêpes, ici enfin ce que j'attendais est arrivé, l'auteur n'utilise plus systématiquement des caractéristiques physiques qui me faisaient soupirer à chaque phrase et qui me donnaient envie de m'inscrire sur #balance ton …

Non, la douceur, la naissance des sentiments est au coeur de cet ouvrage, et même les combats infiniment longs du premier tome, sont écrits ici avec moins de détails, ne nous décrivant que le strict nécessaire pour suivre ses scènes de combats au format XXL.

C'est donc une très bonne surprise qui m'a conquise et que j'aurai aimé retrouvé dans le premier tome. Oui, je comprends le besoin de l'auteur d'expliquer les codes qui régissent les habitants de ce monde miniature dont la femme n'a qu'un seul rôle la procréation pour le salut de son peuple, mais il aurait pu être décrit d'une manière beaucoup plus neutre sans emphase déplacée.

J'ai également beaucoup apprécié la fin de cette duologie, Jean-Luc Marcastel a su mêler remarquablement l'aspect scientifique au complot politique avec cette touche de fantasy qui manquait également dans le premier tome.

Je me suis sentie embarquée dans son histoire, dévorant comme une ventrecroche les lignes et les pages pour enfin fermer le livre, le sourire au lèvre et espérer le meilleur des deux mondes.

Ces romans ne me laisseront donc pas indifférente entre révolte et félicité, l'auteur a manié sa plume de façon notable et a su, et c'est le plus important, m'embarquer dans un monde dangereux, sauvage ou finalement une fois encore l'amour triomphe, mais qu'on soit homme ou femme, n'est-ce pas ce que l'on attend toujours et encore …
Lien : https://exulire.blogspot.com..
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Comme déjà dit précédemment, il est de ces auteurs qui nous ravisse sans que l'on en comprenne bien la raison et ce quoi qu'il écrive, quel qu'en soit le genre. Chacune de leur parution devient une offrande que l'on laisse bien en évidence sur la table de nuit en attendant que le besoin impérieux de se replonger dans leur écriture ne devienne obsession. Alors seulement, l'ouverture du livre est permise…

Ce qu'il y a d'immense chez J.L Marcastel, c'est la multitude d'univers qu'il est capable de créer, nous emmenant chaque fois sur des sentiers différents, mais toujours à la recherche de la sublimation d'un sentiment : l'amour. Cet amour qui est bien plus qu'un sentiment, qui est un mode de vie, un besoin ancré au plus profond de ses tripes, et grâce auquel il donne tant de force à ses personnages et à ses mots.

Ces 2 tomes nous plonge dans l'univers de Praërie, à hauteur de 5 millimètres d'homme, au beau milieu d'un champ. Deux sociétés humaines, les Sinks et les Volmorts tentent de survivre dans ce monde miniaturisé dans lequel ils doivent affronter chaque jour des insectes aux proportions gargantuesques tout en restant les garants de leur société aux règles dictatoriales dans lesquelles le plaisir de la chair a été banni et où le moindre sentiment envers les personnes de l'autre sexe, puni de mort.

C'est dans la société mâle des Sinks que débute notre histoire. Un humain s'est volontairement fait miniaturisé afin de mettre la main sur les codes d'un protocole perdu dans un labo lui aussi miniaturisé au milieu du fameux champ. Sans vraiment avoir mesuré l'ampleur de la tâche qui l'attendait dans ce monde où les insectes sont rois…

Il rencontre une multitude de personnages, qui font partie à part entière du roman. Car ce qui est fort, c'est qu'aucun être humain du roman n'est mis de côté, chacun, emprunt d'un caractère et d'une ligne de vie qui lui est propre fait grandir le roman et le porte à une justesse émotionnelle impressionnante.

Cheminant entre « Chéri j'ai rétréci les gosses » et « Tobbie Lolness », Jean-Luc Marcastel arrive à créer son propre univers miniature, loin des idées déjà connues, tant la qualité de son écriture fait de son histoire une oeuvre à part. Les mots précis dans les descriptions des animaux, l'univers riche et coloré, plein d'originalité des Sinks et des Volmorts, les personnages complexes et profondément humain et surtout son fil rouge : l'amour. Sa recherche, sa sublimation, son partage.

Ode magistrale à ce sentiment trop souvent banalisé, je vous conseille une fois de plus de céder à la poésie de J.L Marcastel.
Lien : https://lechampdesabeilles.w..
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
le seul combat, la seule croisade digne d'être menée, celui de trouver, parmi des millions de visages, celui qui illuminera votre avenir dans le rire et dans les larmes, pour une journée ou pour la vie, se passait d'armes et de violence.
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Tu sais, chez nous, les langdieux prétendent que c'est parce que les femmes sont impures qu'elles saignent. Mais je sais maintenant que c'est faux. Ils mentent...S'ils affirment une chose pareille, c'est qu'ils ont peur de nous. Ils savent que c'est nous seules qui portons et donnons la vie. Les hommes traquent, chassent et tuent, mais nous, nous renouvelons le monde...Alors ils veulent nous rabaisser, nous salir, pour mieux nous rendre esclaves.
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Le monde est immense, et aucun démon n'en interdit l'accès...Si ce n'est celui tapi dans le coeur de l'homme. C'est à nous d'en faire un paradis ou un enfer, et nous ne pouvons blâmer personne d'autre que nous pour cela...
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Tu tombes mal, mon gros, vraiment très mal. Aujourd'hui, on m'a rétréci, balancé d'un hélicoptère en marche, poursuivi, tiré dessus, essayé de me bouffer cent fois, j'en passe et des meilleures... Alors tu vois, ça commence à faire... Et c'est le dernier qui va trinquer pour tous les autres.
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Je veux rester libre et légère. Je ne veux pas devenir une chose gonflée, répugnante, incapable de bouger, juste bonne à être engrossée par les mâles que nous capturons chez vous et à pondre, pondre, pondre sans cesse, avec leur gros ventre...
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