Je sors de cette lecture, brève et agréable avec une folle envie de
lireComme un roman de
Daniel Pennac et la résolution, bien plus courageuse, de mettre dans ma pile à
lireÀ rebours de
Joris-Karl Huysmans.
Dans cette compilation de textes autour de la lecture et des livres, chaque fragment se lit avec plaisir, mais l'ensemble manque un peu d'ambition je trouve. Il y a de la part de l'éditeur une intention vague de regrouper les extraits en trois parties, non nommées mais désignées par des courtes citations. J'ai de loin préféré la dernière, tout comme j'ai « nimbé de marqueurs fluorescents » ce passage de
Daniel Pennac : « Il n'y a pas si longtemps, j'ai vu de mes yeux vu une lectrice jeter un énorme roman par la fenêtre d'une voiture roulant à vive allure : c'était de l'avoir payé si cher, sur la foi de critiques compétents, et d'en être tellement déçue. le grand-père du romancier
Tonino Benacquista, lui, est allé jusqu'à fumer
Platon ! Prisonnier de guerre quelque part en Albanie, un reste de tabac au fond de sa poche, un exemplaire du Cratyle (va savoir ce qu'il fichait là ?), une allumette… et craque ! une nouvelle façon de dialoguer avec Socrate… par signaux de fumée. »
Je ne jette jamais les livres, car je me fie à babelio et que je ne suis ainsi presque jamais déçue. Pour ce qui est de fumer j'ai heureusement arrêté il y a longtemps. Ma drogue quotidienne reste la lecture.