𝗕𝗼𝗻𝗷𝗼𝘂𝗿,
Voici mon retour sur 𝗦𝗢𝗖𝗢𝗔, le dernier roman de
Sylvie Marchal , que je découvre avec grand plaisir.
Tout d'abord, je trouve la couverture magnifique et très intrigante. Elle a été réalisée par Zedole Artwork ,
Ludovic Metzker a su analyser le fond de l'histoire. Ce visage à demi dissimulé représente un personnage qui cache un mal-être derrière un masque. Qui est-il ? Ou qui est-elle ? On comprend la subtilité de celle-ci en lisant ce roman.
Adour, une
prison haute sécurité, un programme pilote qui a pour but d'étudier le comportement de détenus à forte intelligence, 7 détenus triés sur le volet, des meurtriers, au crime particulièrement violent. Un seul est imposé. Qui est-il ? Et pourquoi ?
Élise, est psychiatre, c'est la responsable en charge de ce centre expérimental, elle va devoir faire face à un meurtre, à une évasion, et affronter ses propres démons, une véritable descente en enfer.
Trafic de drogue, meurtres, cybercriminalité, poursuite, une enquête difficile, qui va nous mener dans les méandres du numérique. Une intrigue sombre, palpitante, un thriller addictif qui ne nous laisse aucun repos. Une enquête qui désoriente. Découverte, doute et rebondissements. Tout est lié, tout s'imbrique à un moment ou un autre.
Sylvie a une écriture claire et efficace sans fioriture inutile, fluide et parfois poétique. Les descriptions nous permettent de bien s'ancrer dans les lieux et les situations. Elle arrive à me faire ressentir les sentiments souvent chargés d'émotions de ses protagonistes, la détresse, l'angoisse, le stress, l'amitié.
Les personnages m'ont interpellé, Théo, Milan et Élise sont à la fois blessés par la vie et liés par une amitié profonde. Nina Xabi et Loris sont, quant à eux, très froids et vides de sentiment. Leloup et Yannis sont des victimes rattrapées par une vérité cruelle.
Durant la seconde partie de lecture, je me demandais où allait se terminer cette course, vers quoi l'enquête allait mener, alors quand les dernières pages ont été lues celles-ci m'ont pris aux tripes, car je ne m'attendais pas à ce que cette intrigue se termine ainsi.
Quelle fin surprenante, à la fois triste et pleine d'espoir.
Pourquoi
Socoa ? On ne le découvre qu'à la fin.
Impossible de lâcher ce roman tant que je n'avais pas tourné la dernière page. Waouh. Que d'émotions à la fin.
Dans cette histoire, Sylvie aborde des sujets sensibles, avec intelligence, tel le syndrome asperger dont est atteint l'un de ses personnages à qui elle donne une place essentielle, l'amitié, celle qui peut aider des personnes à se reconstruire et la pédophilie.
Il est clair que j'ai passé un agréable moment en compagnie de Yanis et les autres et bien entendu, je vous conseille ce roman.
𝑵𝒂𝒕𝒉
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