Roman d'anticipation sur le Paris Bobo, son peuple Homo Parisianus, utilisateur de Vélib' et la lassitude de la gauche plurielle après une décennie au pouvoir.
L'idée était bonne (d'où le 3* et non un simple 2*) mais le style aussi long et ardu qu'une traversée de Paris d'Ouest en Est sur un Vélib'...
La fin de l'énigme est en queue de poisson et manque de saveur à l'image de ces pseudo BoBo fades et sans couleur ! Dommage d'avoir de bonnes idées au démarrage et de s'essouffler avant même la moitié du roman qui ne compte que 123 pages...
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Regardez-moi ces cons-là tout contents d'avoir inventé le vélo. Quand je pense que j'ai mis trente ans à m'acheter une bagnole pour pouvoir trimbaler ma famille ! Et c'est pour voir les bourgeois arrêter de faire des enfants et vivre toute leur vie justement comme des enfants, tout seuls sur leur vélo. Misère de misère.
Des nuisibles, il y en aura toujours. C'est le déni de la réalité que je n'ai pas supporté. Le fait de mentir en permanence. Un gangster ne prétend pas, lorsqu'il braque un fourgon, développer le cash-flow de la banque.Le cadre supérieur, après avoir coûté des millions à sa société, prétend lui être dévoué, alors qu'il ne rêve que d'une chose : être viré avec un gros chèque.
Les enfants du néant d'Olivier Descosse .Ce sont des ados. Ils ne vivent pas au même endroit et ne se connaissent pas. Leur seul point commun : une mort atroce, aux confins de la barbarie. Pour le commissaire François Marchand, ces crimes ont forcément un lien. Aidé par le lieutenant Julia Drouot, il va s'engouffrer dans le monde déroutant de l'adolescence pour tenter de saisir les raisons cachées derrière la mort de ces jeunes victimes.