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EAN : 9782702166888
270 pages
Calmann-Lévy (14/08/2019)
2.67/5   35 notes
Résumé :
« Avec lui elle avait senti que l’infidélité pouvait signifier fidélité vis-à-vis de soi-même. »

Carlo et sa femme Margherita s’aiment mais commencent à douter de leur capacité à rester fidèles. Quand Carlo est pris sur le vif avec son étudiante Sofia, le couple vacille, et Margherita, très affectée, cède une fois à la tentation. De son côté, sa mère Anna, veuve depuis peu, se met aussi à douter de la loyauté de son mari. Dans ce chaos intime, Margh... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai emprunté cet ouvrage avec plaisir à la médiathèque —— après avoir lu la quatrième de couverture —— .

Même si l'auteur interroge le couple , ses hésitations, ses doutes, ses questionnements légitimes : Carlo et Margherita s'aiment mais vont commencer à douter à tour de rôle …ce fut une lecture fort laborieuse , je n'aime pas critiquer une oeuvre au vu du travail supposé de l'écrivain .
Cela me met très mal à l'aise .

Carlo pris sur le vif auprès de son étudiante Sofia, Margherita , troublée cède une seule fois à la tentation, l'ombre de l'infidélité trouble les coeurs.

Puis , c'est au tour d'Anna, la mère de Margherita , se met à douter elle aussi de la loyauté de son défunt mari .
Fidélité ? Infidélité ?
S'aimer est ce que c'est toujours douter ? Doutes, manque de confiance , tout traîne en longueur .
—— Pas de fil conducteur.
——- Ni paragraphes , ni chapitres.
—— Des dialogues dénués d'émotion
—— Aucune action, il ne se passe rien.
L'auteur change de personnage sans crier gare , le lecteur hésite , roman strictement psychologique .
Pourquoi nous parler de combats de chiens ?
Pourquoi passer aux romans d'Iréne Nemirovsky ?
La promenade dans la ville de Milan est prometteuse, mais cela ne m'a pas suffi.
L'infidélité serait- elle la fin de l'amour ou un compromis ? .

Un ouvrage au rythme lent où l'on navigue au coeur des réactions de ces personnages tourmentés ….

Tout se concentre sur le couple ,au coeur de l'intime mais on s'ennuie …on s'ennuie ….

Le personnage de Sophia est le plus intéressant peut- être .

Je suis restée sur ma faim , dommage, un roman italien à oublier très vite .

Mais ce n'est que mon avis , bien sûr , il peut plaire à d'autres lecteurs . Je n'ai peut - être rien compris .
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Cher Monsieur Missiroli,

Je suis au regret de vous dire que je n'ai pas aimé votre livre.

Je vous félicite pour votre succès ainsi que d'avoir été finaliste du prix Strega, un signe supplémentaire de la diversité de notre grande Europe.

Je qualifierais votre livre d'éloge de la lenteur, de l'absence d'intrigue, du kaléidoscope non rôdé, de l'italianité. Qu'est-ce à dire ? Je trouve les romans italiens souvent lents et intellectualisants, à l'image de ‘Chaos calme' de Veronesi, le vôtre a essayé de sublimer ce caractère. Et vous avez réussi et reçu l'estime de vos compatriotes.

Le sujet est dérangeant, et aussi dû ou pu s'appeler ‘Chaque infidélité'. L'infidélité, pas la fidélité, enfin plutôt l'ombre de l'infidélité, voire le ‘malentendu', le manque de confiance, les questionnements, la reconstruction – maintenant et neuf ans plus tard toujours pas de réponse, toujours l'insécurité, l'ambiguïté – Carlo continue de rêver à son étudiante, éternel insatisfait…

La lecture fut laborieuse, il ne se passe rien et les combats de chiens n'ont rien à faire là-dedans – une histoire emberlificotée, aucune action – beaucoup de psychologies, aucune conclusion.

Soyons positif, j'ai adoré votre manière de passer d'un personnage à l'autre, d'aucuns disent qu'on ne voit pas venir le passage mais je ne suis pas d'accord, c'est très original. « Carlo Missiroli réussit avec une grande habileté à passer d'un personnage à l'autre, livrant ici un détail, un changement de pronom, de lieu sans jamais perdre son lecteur. le procédé est très talentueusement utilisé sans jamais devenir lassant. » J'ai également fort apprécié votre description de Milan, ainsi que le personnage de Sofia.

Je m'attendais donc à autre chose, de plus vivant, de plus structuré. La prochaine fois, peut-être.

- Tu n'as pas baisé avec elle dans les toilettes.
- Tu le sais.
- Je te crois quand tu dis que tu ne l'as pas baisée.
- Quel est le problème alors ?
- Peut-être que tu l'as baisée.
Arrête.
- Si tu l'avais baisée tu t'en serais débarrassé. Ou tu te serais débarrassé de moi. Ou je me serais, moi, débarrassée de toi. Mais tu n'aurais pas de messages qui te font tressaillir alors que tu es avec ta femme dans son lit de jeune fille en train de regarder ‘Une journée particulière'.
- Tressaillir.
- Tressaillir. Tu préfères troubler ?
- C'est toi qui as un problème.
- Oh, mais bien sûr. Une femme voit son mari rougir en recevant le message d'une nymphette morte et enterrée depuis dix ans : c'est elle qui a un problème, évidemment.
- C'est un message insignifiant.
- Tu pouvais ne pas en parler s'il était insignifiant.
- Je te l'ai dit justement parce qu'il était insignifiant.
- Comme il y a des années, j'imagine.
- Je ne pensais pas que tu en étais là.
- Moi non plus.
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Milan. Carlo et Margherita vont commencer à douter à tour de rôle l'un de l'autre. Margherita va se mettre à douter sur la fidélité de son mari et mettra tout en oeuvre pour le garder auprès d'elle. Mais l'ombre de l'infidélité plane beaucoup trop pour permettre un bonheur complet.

Voilà un roman où tout est réellement dans la psychologie. Ici, pas vraiment de place pour l'action, mais plutôt pour les questionnements des personnages. L'auteur va habilement sonder les émotions humaines. Effectivement, ici, c'est la fidélité, la confiance en l'autre et la capacité à se reconstruire après une éventuelle infidélité qui seront analysées tout en finesse.

Les deux personnages sont très travaillés psychologiquement. Les caractères sont bien brossés et cela donne beaucoup de réalisme à l'histoire. le tout reste très subtil et je me suis particulièrement attachée au personnage de Margherita, que j'ai trouvée touchante à bien des égards.

Le schéma narratif est très particulier. On passe d'un personnage à l'autre et le tout sans réelle délimitation. Cela peut perturber le lecteur, et pourtant, je dois reconnaître ne m'être jamais perdue au fil du récit.

La plume est subtile et délicate. le tout se lit de manière très fluide et les pages défilent sans même s'en rendre compte.

Un roman très psychologique et qui soulèvera des questionnements intéressants sur la fidélité et la confiance au sein d'un couple. Une belle découverte.
Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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Carlo aime Margherita mais il y a Sofia, son étudiante. Margherita aime Carlo, mais il y a Andrea, son kiné. Anna aime toute sa petite famille mais elle en veut à son défunt mari de l'avoir trompé. Il est donc question de fidélité dans ce roman. Et de plein d'autres choses dont on ne sait pas bien ce qu'elles font là : des combats de chien par exemple ou Ies romans d'Irène Némirovsky.
Il faut le dire, dans ce livre, il ne se passe pas grand chose et tout traîne en longueur. J'ai eu l'impression que je n'arriverais jamais au bout de ce texte. L'auteur parle beaucoup de fidélité et je rêvais d'un bon vieil Harlequin où tout le monde tromperait tout le monde, parce qu'au moins quand il y a de l'infidélité il se passe quelque chose, il y a des cris, des larmes, de l'action. Et pas seulement un couple qui trouve son appart super mais pas très pratique sans ascenseur.
Le personnage de Sofia est le plus intéressant, dans son refus, dans sa fuite, dans son attente. Mais on la voit peu dans ce roman finalement, puisque tout se concentre sur le couple, qui pense à l'idée même de la fidélité.
La promenade dans Milan est plutôt agréable mais ce fut pour moi une lecture laborieuse. Jusque dans la construction du roman, sans chapitre, qui passe d'un personnage à l'autre sans un signe pour prévenir le lecteur. Ce qui finalement ne m'aurait peut-être pas dérangé si je m'étais attaché aux personnages, mais ce ne fut pas le cas.
Un roman italien que j'oublierai, je crois, assez vite.
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Avec Chaque fidélité, Marco Missiroli interroge le couple, sonde ses recoins secrets, dévoile ses questionnements. Qu'est-ce la fidélité ? Comment accepter le débordement pour mieux se réinventer ? L'infidélité est-elle la fin de l'amour ? Autant de questions que se posent Margherita et son mari Carlo quand surgit chez ce dernier l'ombre de l'infidélité. L'envie d'une autre – une de ses jeunes étudiantes – va faire vaciller toutes les certitudes de ce couple apparemment heureux. Il lutte, elle doute et comme pour conjurer le sort, Margherita, agent immobilier, a l'idée d'acheter avec son époux un bel appartement bien au-delà de leurs moyens. Une idée folle qui soudain les tient côte à côte pour affronter le danger, un endroit pour peut-être se réinventer. Ainsi démarre l'histoire de cette femme et de cet homme, troublés et vacillants mais qui savent encore s'émouvoir l'un de l'autre. Neuf ans plus tard, ils se tiennent toujours la main mais ne cessent d'interroger la notion de fidélité et d'infidélité.
Donnant à entendre la voix intérieure de chacun des personnages, comme autant de jardins secrets dévoilés, Chaque fidélité se révèle également intéressant par son écriture tant Carlo Missiroli réussit avec une grande habileté à passer d'un personnage à l'autre, livrant ici un détail, un changement de pronom, de lieu sans jamais perdre son lecteur. le procédé est très talentueusement utilisé sans jamais devenir lassant. Un roman au rythme lent qui mêle subtilement fond et forme pour proposer une plongée au coeur de l'intime.
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
«  Margherita se dépêcha de quitter la villa delle Leghe et le pâté de maisons, prit l’avenue Monza et marcha jusqu’au piazzale Loreto.
Elle sentit que son père lui manquait.

Ses sourcils broussailleux, la cigarette pendant au coin de la bouche, avec , dans les mains les petites pinces avec lesquelles il reparaît tout , ou encore pendant qu’il la regardait faire ses devoirs de latin, en faisant semblant de ranger la cuisine. »
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«  C’est même comme ça qu’on sait qu’on est vivant : on se trompe. »

Philip Roth : Pastorale américaine.
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- J’ai cru à chaque ligne de ce que tu as écrit.
- Cru ?
- L’accident, ta mère, ce que tu as éprouvé. Je veux dire, tu as été vraie.
- J’ai écrit ce dont je me souvenais.
- Mais en littérature la vérité est ce dont on se souvient.
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Il aimait le mutisme de cette femme qui lui permettait de travailler avec concentration. Margherita donnait l’impression de n’avoir pas de pensées puis d’en avoir brusquement. Aussi ne la regardait-il jamais, comme effrayé à l’idée de la surprendre dans ces soudains jaillissements d’idées. Il la humait, plutôt : il émanait d’elle une fragrance qu’il n’avait jamais sentie – presque de lait –, elle lui restait jusqu’à ce qu’il se jette sous la douche.
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Compliqué : Andrea Manfredi. Et quand sa mère avait dit que son fils était compliqué comme Milan - difficile, rien qu'au premier regard -, il avait su ce que signifiait être compris.
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Videos de Marco Missiroli (3) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Marco Missiroli
Marco Missiroli vous présente son ouvrage "Chaque fidélité" aux éditions Calmann Lévy. Rentrée littéraire Septembre 2019.
Traduit de l'italien par Fleur Aldebert
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2342668/marco-missiroli-chaque-fidelite
Notes de musique : Youtube Audio Library
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