J'aime bien cet auteur car il nous surprend toujours par des oeuvres totalement différentes. Là,
Grégory Mardon s'essaie à la BD totalement muette et sur un mode bichrome. 223 pages tout de même pour un nouvel exercice de style.
Le thème est celui de l'herbe toujours verte ailleurs. le récit pourrait être divisée en trois partie entre la vie new-yorkaise, l'expérience d'une petite communauté dans une île ou la vie totalement sauvage. Il est clair que le bonheur est quelque chose qui pourrait échapper à l'homme toujours insatisfait. Certes, on n'évitera pas la critique de la société consommatrice et pollueuse.
Cela se lit assez rapidement car les images sont souvent contemplatives. L'auteur joue avec les nuances de couleur. Pour moi, ce n'est pas assez car finalement le récit va être assez creux surtout si je compare cette oeuvre au fameux Pinocchio (
Winshluss). Reste une fuite en avant comme pour tourner la page sur un ordre existentiel. Les questions sont posées mais on attend les réponses.