On trouve dans ce recueil sept nouvelles dont le point commun est l'humour, porté par des situations absurdes.
On découvre, tour à tour, un monde où tous les objets ont soudain acquis une volonté propre, où des journalistes sont prêts à tout pour trouver une bonne nouvelle à annoncer dans le journal télévisé, où la dénonciation devient un jeu télé qui rapporte plus que le loto, où les trains n'ont ni horaires, ni destination, où il vaut mieux se méfier de ses voisins qui ont un trop gros appétit, où les oiseaux deviennent soudain les égaux de l'homme. Cette dernière nouvelle fait beaucoup penser à la bande dessinée
Elmer de
Gerry Alanguilan. "Nus" s'attarde sur un couple confronté à des invités qui se présentent dans le plus simple appareil. Bien qu'étant la plus longue de ces histoires, c'est celle qui m'a le plus ennuyée. Certaines idées de départ sont très bonnes, mais n'approfondissent pas assez à mon goût. Ce livre rappelle les
Contes carnivores de
Bernard Quiriny, recueil de nouvelles absurdes et fantastiques, et surtout drôles. Malheureusement, je le trouve un niveau en dessous. Les nouvelles Café et La ligne sont cependant superbes !
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