Je viens de finir cette histoire il y a à peu près deux minutes seulement et je dis chapeau à l'auteur pour la narration oppressante du personnage principal, Sylvain, rien qu'au ton donné par les phrases courtes qui s'enchaînent les unes après les autres.
le chenil raconte l'histoire d'un homme battu et effrayé par sa mère, qui n'est ni plus ni moins qu'une sorte de monstre de campagne, alors qu'une meute de dobermans inquiétants et affamés semblent semer la terreur en ville. Poussé par sa mère, le narrateur doit travailler dans un chenil, où, au fur et à mesure, l'arrivée des chiens-monstres se fait imminente.
Le récit est divisé en deux parties, ce qui nous laisse le temps de bien se familiariser avec le cadre spatio-temporel, qui ressemble à un futur proche. La première partie se focalise sur la mère, personnage sans humanité, cruelle et violente avec son fils jusqu'à la transition avec la deuxième partie qui se concentre sur
le chenil où le narrateur travaille et où, de plus en plus "bastonné" par mère, il est sujet à d'étranges visions.
Je dis merci à
Laurent Margantin pour ce récit cru, haletant et rythmé! :)
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