Ce tome 5 des lutins Urbains, commence fort puisqu'on assiste en direct à l'invasion de la brigade de Répression de l'onirisme, dans les locaux de l'université. Où ont-ils appris à déjouer les sorts des lutins, et les tours qui permettent de les neutraliser ?
Pire comment rester de marbre, lorsqu'on les voie progresser, sous l'oeil du professeur B, sans que ce dernier se départîsse de son flegme légendaire. J'ai cru que j'allais bondir, lorsque Loligoth se faisait les ongles, tout en écoutant d'une oreille distraite, leur progression commentée par le professeur B.
Bon d'accord se dernier avait un tour dans son sac, et un passage secret. Mais ce n'est pas une raison pour jouer avec les pauvres petits coeurs des lecteurs.
Pendant ce temps notre cher Gustave, lui prend un repos bien mérité, chez ses tantes en Bretagne. Est-ce son esprit dérangé qui trouve, les habitants un peu louches, comme ce vieux Professeur le Brac ? Ou y a-t-il vraiment anguille sous Roche ?
Flic un jour, flic toujours, en voulant en avoir le coeur net. Gustave va mettre ses godillots là, où il n'aurait pas dû. C'est-à-dire, sur la route des lutins Urbains eux-mêmes, tout juste évadés, du piège de la brigade de Répression de L'onirisme. Cependant les lutins, ne sont pas en sécurité en Bretagne. Ils se savent traqués, et leurs amis Korrigans aussi. La Brigade, ne leur laissera aucun répit. Une seule solution, mettre la main, sur la fameuse « grosse galette », qui leur permettra une bonne fois pour toutes, d'évincer leurs ennemis.
Et voilà nos lutins Urbains, et leurs amis Korrigans partit pour une quête mémorable, la brigade à leur trousse. Arriveront-ils à trouver la grosse galette à temps, afin d'échapper à leurs ennemis ?
On pourrait penser que le fait d'être pourchassés assagirait les lutins, c'était mal les connaître, surtout si Gustave les contrarie, comme à son habitude.
Il n'y a bien que Lol, Loligoth de son vrai nom, pour supporter le jeune homme. D'ailleurs un rapprochement que je n'ai pas vu venir, pointe le bout de son nez. Notre inspecteur écervelé, en pince pour la fille gothique. Mais l'heure n'est pas aux roucoulades.
Comme toujours c'est un vrai bonheur de passer quelques heures en compagnie des Lutins Urbains, ce tome 5 Korrigans et Grosse galette nous fait voyager en Bretagne, pays de l'auteur, et pourquoi pas chez lui, tant qu'on y est !
Gustave avait déjà fort à faire avec un professeur en Lutinologie, alors avec deux imaginez un peu. L'humour est toujours là. Même si j'ai aimé les autres tomes, j'apprécie ce renouveau, le fait de quitter la Grosse Cité, pour de nouvelles contrées. Qui après mon Berry est sans doute la région qui a le plus de légendes. Les Pssit sont toujours là, pour mon plus grand bonheur.
Gustave est… fidèle à lui-même, c'est forcément les scènes avec notre inspecteur que j'ai le plus apprécié, son arrivée épique chez le professeur le Brac, son aventure au village des Korrigans. Psssiit auteur, rassure-moi, ça n'existe pas en vrai un village de Korrigan pour touriste. Et enfin, la scène du phare.
Fait assez rare pour être souligné, ce tome s'achève sur un cliffhanger, j'ai vraiment hâte de voir la suite.
En conclusion :
Vous l'aurez compris, ce tome 5 des lutins Urbains, est tout aussi savoureux que les autres. On est pris dans une quête folle. Où humour et suspens se mélangent. L'auteur joue les guides, et sort de sa réserve. Tous les ingrédients sont là pour vous faire passer un bon moment. A la fin du tome, vous trouverez une documentation vraiment très intéressante, sur ces petits êtres. Bien évidemment ce n'est qu'une partie, sinon se serait trop volumineux.
UN DYSLEXIQUE PEUT-IL LIRE CE LIVRE FACILEMENT ?
Oui, peut-être que certains jeux de mots devront être expliqués, mais ce n'est pas certain. Alors foncez ! Au pire passez un bon moment avec votre enfant faites leur la lecture et découvrez les lutins urbains promis vous ne le regretterez pas.
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