Madrid, un homme Miguel Desvern tombe sous les coups de couteau d'un SDF déséquilibré. Il laisse une épouse Luisa aimée et aimante et leurs deux enfants. Une femme , sans les connaître est profondément marquée par cette tragédie . Il s'agit de Maria Dolz , éditrice madrilène, qui sans les connaître les observait chaque matin quand ils prenaient leur petit déjeuner dans la même cafétéria . Un matin elle décide de se rapprocher de Luisa et de lui parler . Invitée chez elle elle y fait la connaissance de Javier Diaz-Varela, le meilleur ami de Miguel qui veille sur Luisa ...
Elle sera amenée à rencontrer à nouveau Javier et à au fil de leurs rencontres des zones d'ombre , des interrogations vont venir perturber cette relation.
Si vous aimez les phrases sobres et courtes, un rythme cadencé ,ce texte n'est assurément pas pour vous ! Par contre si vous aimez prendre le temps de lire , voir de relire certaines phrases dont la longueur frisent parfois l'insolence, si vous aimez les joutes verbales , les analyses de l'âme humaine, des motivations de chacun alors vous serez aux anges ! Un roman atypique à l'intrigue certes ténue mais surtout et avant tout une fable morale sur l'amour et la mort . Belle rencontre donc avec un auteur que je ne connaissais pas mais que je me promets bien de fréquenter à nouveau.
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