Courtisanes, tome 1 : Tout ce sang pour Eva

Tête d'affiche d'une collection de quatre tomes d'une série oubliée de la collection Vécu de l'éditeur Glénat, Tout ce sang pour Eva se révèle être un véritable chef d'oeuvre !
Les dessins sont d'une qualité rare, sont de véritables petits tableaux de maitre. L'intrigue demeure classique : une jeune provinciale se retrouve mêlée à un meurtre avant d'être prise en charge et de suivre l'initiation qui lui permettra de devenir une courtisane. Rien d'époustouflant à première vue, certes... Encore faut-il lire cette bande dessinée pour apprécier toute sa qualité. Les séquences de déshabillage sont belles (sans que le scénario se complaise dans le registre du pornographique) bien que superflues.
Les figurants célèbres se multiplient : Vidocq, Dumas (père et fils), Balzac, Berlioz, Delacroix, Sue et tant d'autres... chacun a droit à une petite part de l'intrigue.
Bref : un tome à lire (même si la série n'est, hélas, plus éditée) !

Eva, jeune provinciale fraîchement arrivé à Paris en 1847, est séduite par le Comte Edouard de Brogly. Malheureusement, ce dernier est assassiné alors qu'elle est encore chez lui. Elle arrive à s'enfuir et rencontre Marie Duplessy, la célèbre courtisane, qui la prend sous sa protection. Cette dernière lui fera croiser la route des célébrités littéraire de l'époque (Dumas, Delacroix…) et l'aidera à échapper à Vidocq.


Cette bande-dessinée nous plonge dans le Paris des révolutions et des courtisanes. Nous découvrons en même temps que l'héroïne ce Paris en pleine ébullition. Eva, est une jeune femme naïve qui va prendre peu à eu de l'épaisseur. L'intérêt de cette bande-dessinée réside surtout dans la découverte d'une époque et d'un contexte politique peu connu. J'aurai aimé découvrir un peu plus le monde des courtisanes. le personnage de Vidocq est plus intéressant et plus complexe. Il apparaît comme un homme de l'ombre, surgissant là ou on ne l'attend pas. le scénario est relativement simple et heureusement que l'enquête policière est là pour donner une impulsion au récit.


Les dessins sont de facture très classique mais le dessinateur arrive à faire revivre l'ambiance de cette époque. Dommage que les costumes ne soient pas plus travaillés.
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