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Terre 10¹¹ tome 1 sur 2
Denoël (01/10/1974)
4.57/5   7 notes
Résumé :
Il vient d'une planète appelée Terre où il était chargé d'étudier, en voyageant dans l'espace, les origines de l'Univers. Et voici que la planète où son vaisseau a sombré est peuplée d'êtres rescapés d'un cataclysme nucléaire, et qui appellent leur sol : Terre.
Où se trouve donc la vraie ?
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Une expédition spatiale s'échoue sur une planète, à l'atmosphère apparemment irrespirable. Pourtant, ils découvrent une vie humaine primitive sous un dôme. C'est une histoire de rencontre, entre une société ultra technologique et une autre anti-progrès. C'est un peu l'inverse du Meilleurs des Mondes d'Aldous Huxley, ici, c'est l'humain technologique qui doit s'adapter à la vie naturelle. La réflexion, la dichotomie entre les deux mondes est très bien exploitée, l'auteur soulève les bonnes questions entre artificiel et naturel, en laissant planer le doute sur la vraie terre d'origine, est-ce celle de Ames, l'astronaute échoué, ou celle du dôme, mais contrairement à ce que la quatrième de couverture nous laisse croire, ce n'est pas le centre de l'intrigue, au contraire, cela reste volontairement flou, laissant le lecteur choisir, c'est un sujet plus vaste qu'englobe ce roman, celui de l'évolution, du positionnement entre artificiel et naturel, de l'approche du progrès. L'intérêt est centré sur des personnages bien imaginés, délicatement observés, leur évolution est bien mesurée au cours de l'aventure, avec une approche anthropologique et ethnologique, le récit est intelligent et émouvant. En plus, le style est agréable, léger, sensible. C'est une belle découverte, d'une auteure malheureusement peu prolifique, deux romans seulement, le second est une suite, il va me falloir me lancer dans une quête.
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J'ai lu ce roman pour la première fois au début des années 80, et depuis j'attendais avec espoir que l'auteure se décide à reprendre la plume... Mais non, Marie C. Farca n'a semble-t-il produit que deux romans en SF. Ils ont tous les deux deux été traduits en français dans les années 70 ; soit peu de temps après leur publication US.

Depuis cette première lecture enthousiaste, je m'étais juré de les relire un jour. Voilà qui est fait aujourd'hui pour le premier volume. Et je confirme ma première impression.

Le style peut paraître légèrement vieillot, mais est largement compensé par la modernité du thème.

Un homme, originaire d'une planète Terre hyper-technologique, où la nature a été complètement anéantie, où les êtres humains se reproduisent en bocal, à la façon du meilleur des mondes, d'Aldous Huxley, se nourrissent grâce à des gélules(idées en vogue en SF dans ces années-là), etc. échouent sur une planète, que ses habitants appellent aussi Terre, où la civilisation humaine se réduit à quelques individus sous un dôme abritant le seul écosystème florissant de la planète(Si la quatrième de couverture prétend que cette état de chose est dû à un cataclysme nucléaire, à aucun moment dans le roman la cause n'est clairement établie. Il est simplement dit que la planète a été florissante dans un passé peut-être pas si lointain, mais que les humains ont fini par produire la ruine de la planète.).

Choc des cultures, brassages des modes de pensées. Notre héros découvre une autre façon de voir le monde... et de s'y intégrer(voir l'extrait ci-dessus, qui n'est pas le seul à mériter de servir d'exemple.). Il repartira complètement transformé de cette expérience. Son départ ne se fait pas sans verser quelques larmes, sans exprimer quelques hésitations sur l'avenir du Monde. Son passage sur ce monde laissera des traces, mais quelle influence aura-t-il sur le sien ? Vous le saurez en lisant la suite.

En bref : À lire absolument.
Lien : http://livres.gloubik.info/s..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Aucune espèce ne doit disparaître, c’est un raisonnement à la portée d’un enfant.
— rien ne doit disparaître ? Vraiment rien ? Pas même ce qui dérange les gens ?
Cette remarque fit rire Chasseur.
— Et les gens, crois-tu qu’ils ne peuvent pas être gênants, eux aussi ?

....

Ames pensait à sa propre planète et à tout ce qui s’y était déjà éteins, pas par accident, mais par sélection volontaire. Toute forme de vie qui déplaisait aux gens avait été supprimée ; qui gênait les gens avait été écarté ; qui menaçait les gens avait été annihilé. Et inversement, toute forme de vie représentant un embellissement, un épanouissement, une source de réconfort ou de plaisir avait été exploitée au point qu’elle n’existait plus pour elle-même mais pour les gens. Sur de telles bases sélectives on avait ensuite décidé de mutations ou d’extinctions justifiées.
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Planète myope. - Un océan bleu : ses yeux, dont la cornée est traversée par des corps étrangers. Les fleuves : ses larmes dont les flots coulent à contre-courant, se déversant dans les yeux-océans. - Le fond de l'océan : sa rétine aveuglée. - La vie marine : les cônes et les bâtonnets de sa rétine. Planète à rotation lente, à respiration profonde. - Déroulant les longues bannières de son atmosphère. - Les nuages : son haleine glacée. - La végétation : ses bronches. Les bandes d'herbe : ses vaisseaux capillaires.
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Toute intrusion dans un complexe était impossible, et les visiteurs indésirables n'existaient pas.
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