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EAN : 9782081396623
Flammarion (08/03/2017)
4.3/5   784 notes
Résumé :
Déborah démarre son année de terminale sans une paire de chaussures, rapport à Isidore le chien-clochard qui s'acharne à les dévorer. Mais ce n'est pas le pire, non.

Le pire, est-ce sa mère qui se met à découper frénétiquement des magazines ou son père au bras d'une inconnue aux longs cheveux bouclés ?

Le bac est en ligne de mire, et il va falloir de l'aide, des amis, du courage et beaucoup d'humour à Déborah pour percer les nuages, com... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (268) Voir plus Ajouter une critique
4,3

sur 784 notes
En ce jour de rentrée, Déborah quitte l'appartement familial en vitesse, préférant laisser sa mère encore une fois complètement ailleurs. Elle retrouve sa meilleure amie, Éloïse, devant le lycée et, à voir son sourire, elle s'imagine qu'elles seront dans la même classe. Mais que nenni ! Éloïse se réjouit d'être en TL2 avec Erwann. Certes beau gosse mais avec un brocoli sous les cheveux, aux dires de Déborah. Celle-ci se retrouve avec Jamal, alias Mygale-Man, Tania, la peste de service, et un nouveau, Victor, qui la salue dès le premier cours. Très vite, la jeune fille se sent délaissée, par Éloïse qui n'a que le mot Erwann à la bouche, par sa mère qui végète à longueur de journée dans l'appartement quand elle ne découpe pas les magazines, et par son père très occupé par son boulot... et par sa maîtresse, visiblement, qu'elle surprend enlacés au détour d'une rue. On ne peut pas dire que l'année de terminale commence très bien...

… et elle n'est pas au bout de ses surprises, Déborah ! À partir d'une galerie de personnages absolument exquise, Marie Pavlenko signe un roman jeunesse qui l'est tout autant. Si Déborah peine à trouver sa place dans sa famille qui n'en a plus que le nom, c'est, étonnamment, auprès de Jamal et Victor, très vite devenus inséparables, qu'elle tentera de passer son année de terminale sans trop de heurts. Tout est juste dans ce roman : les sentiments, les émotions, les angoisses et les rêves de ces adolescents en passe de devenir des adultes ; les adultes, justement, qui cherchent à donner du sens à leur vie ; sans oublier Isidore, le chien de la honte. Émouvant, drôle, pétillant, surprenant, attendrissant, drôle, ce roman regorge d'émotions et aborde, tout en délicatesse, divers thèmes tels que l'amour, l'amitié, la dépression, le divorce, l'entraide, l'homosexualité...
Un roman délicieusement lumineux...
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Le roman porte très bien son nom, et franchement même si j'ai adoré les deux sagas de Marie Pavlenko (Saskia et Marjane), Je suis ton soleil n'était pas forcément destiné à être un coup de coeur pour moi. Et pourtant… il l'est. Une oeuvre tranche de vie que j'ai dévoré en une journée et qu'il est quasiment impossible de lâcher.

L'histoire est assez simple en soit. Une histoire que tout à chacun pourrait vivre, des petits événements qui font échos à tous. Déborah, notre héroïne, entre en terminal. Une année décisive qui va se transformer en une tornade de bouleversements. Entre sa famille qui implose, sa meilleure amie qui s'éloigne, ses nouvelles rencontres et ses études, c'est une bataille pour garder la tête hors de l'eau. Et pourtant, Déborah est un soleil et elle l'est restée tout au long de l'histoire. Même dans les quelques moments où elle avait le moral dans les chaussettes, je n'ai à aucun moment trouvé l'adolescente énervante, gnangnante, puérile…

Le ton est juste tout comme son comportement. Il n'y a pas de trop, on rit comme on s'attriste, l'ambiance est assez souvent légère grâce au franc parlé de Déborah, on plonge, on coule, on remonte à la surface et lorsque les dernières pages arrivent, c'est un moment de bonheur que l'on referme sans pour autant avoir ce sentiment nostalgique de quitter une amie. Parce qu'il y a cet espoir tout au long, cette bienveillance et il est impossible de ne pas avoir confiance en Déborah. Elle arrivera à vaincre !

L'adolescente n'est pourtant pas une super héroïne. Pas ordinaire non plus, il faut l'avouer. Drôle, désopilante, toujours avec une vision des choses et un trait d'humour qui fait sourire. Il faut dire que Déborah a souvent une poisse pas possible, mais tant pis, elle en a pris son parti. A côté de cela, elle est aussi une ado comme les autres, avec ses angoisses, ses colères, ses peurs. Sa famille ne lui facilite pas la vie et elle apprend très vite à grandir. Nous passons très rapidement à une enfant qui bascule tête la première dans le monde des adultes, et cela fait mal.

Mais, Déborah a aussi de la chance (fort heureusement quand même !). Déjà, elle a des amis au top. Victor et Jamal mais aussi Eloïse. Les deux garçons ont été dès le départ une vraie bouffée d'air frais. Et pas seulement pour le lecteur, pour Déborah aussi. Ils sont juste au top, des amis qu'on rêverait d'avoir. La dynamique de ce trio, la façon dont il se forme, son évolution ont été pour moi la cerise sur le gâteau. Eloïse est aussi pas mal du tout, mais elle est aussi le passé de Déborah. Une métaphore en quelque sorte pour moi. Eloïse c'est le passé, l'enfance, la certitude, la chose à laquelle on se raccroche parce qu'on y est habitué. Je ne dis pas cela de façon négative bien entendu. Et là où Marie Pavlenko a vraiment su jouer le coup, c'est de mettre à mal cette relation, de la secouer un peu et nous laisser voir ce qui allait se passer. Et puis, quand même parlons un peu de ce pauvre Isidore, le chien de la honte, ce labrador récupéré par la mère de notre héroïne et qui se voit contrainte de s'occuper de cette boule de poils (qui perd ses poils) et qui bave. Mais là encore, il se tisse une histoire.

Déborah est aussi en explosion familiale. Un moment très dur à vivre et qui est le fil conducteur du roman. J'ai trouvé autant l'évolution de la situation que le traitement vraiment bien ficelé. Je n'appréciais pas vraiment les parents de Déborah au début de l'histoire, car on les voit surtout à travers les yeux d'une adolescente un peu en colère. Et puis, il y a une bombe qui chamboule la vie de ce trio, puis une autre encore plus terrible. La reconstruction a été plus sereine, et on découvre un père et une mère sous un tout autre jour, des êtres humains tout simplement qui font des erreurs que la vie a malmené et qui n'ont jamais trop su comment exprimer tout cela.

Un roman donc qui a été un rayon de soleil pour moi avec une dose d'humour absolument génial (le titre des chapitres, un régal), une héroïne franche, drôle et fragile à la fois, des personnages secondaires attachants, une histoire prenante, douce-amère, vraie et pleine de vie.
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En un mot: Sublime.
En deux mots: Sublime et émouvant.
En trois mots: Sublime, émouvant et hilarant.
Je vous ai dit que ce livre était sublime? Non, parce que... c'est important.


"Je suis ton soleil", ça parle de quoi? De la vie, tout simplement.
Parfois pluvieuse, parfois brumeuse. Parfois nuageuse, parfois venteuse.
Et caché derrière ces intempéries, il y a un rayon de soleil: Déborah.
Cette histoire c'est la sienne, celle de son année de terminale.


Ce livre est un régal de la première à la dernière page.
L'humour de Marie Pavlenko (ou celui de Déborah, comme vous voulez) est subtil et brillant tout en étant simple et naturel. Un mélange parfaitement équilibré qui m'a fait sacrément rire! J'ai bien dit rire et non sourire! J'ai même pleuré de rire à un moment donné! (le passage des spaghettis... je n'en dirai pas plus). Et ça, en lisant, ça ne m'est pas arrivé depuis très très très longtemps. Du pur bonheur en barre!
Oh, et... le "théorème de la scoumoune"… ! Ça, c'est carrément ex-ce-llent. Et tellement vrai! Enfin... en ce qui me concerne... lol. Je ne vous l'explique pas mais vous invite vivement à venir le découvrir dans le livre.
C'est un livre zéro défaut (oui comme le fond de teint, sauf que pour le fond de teint ce n'est pas vrai)
J'ai complètement adhéré au ton employé.


Un récit juste et authentique.
Dès les premières pages j'ai été replongé en adolescence avec une crédibilité déconcertante.
Chaque mot, chaque action, chaque réaction, chaque pensée et chaque sensation sont authentiques. Marie Pavlenko connaît les mots justes et dépeint avec brio cette adolescente de 17 ans ainsi que tout le monde qui l'entoure.
En plus d'un ouvrage dynamique, elle nous offre une plume aboutie qui lie poésie, simplicité et naturel (sans oublier son humour détonnant, oui, j'insiste).
Sa plume m'a fait songer à Pierre Bottero par moment. (croyez moi Marie, venant de ma part c'est un sacré compliment car je vénère cet auteur!).
Alors attention, pas de méprise, je tiens à dissiper les doutes si il y en a, je ne parle absolument pas de copie, à aucun moment, que ce soit au niveau de l'histoire (les deux n'ont rien à voir l'une avec l'autre) ou au niveau de la plume. Je parle simplement de cette capacité à écrire naturellement un texte poétique en tout simplicité. Et ce n'est pas donné à tout le monde. C'est soit un don soit beaucoup beaucoup de travail.


Au niveau des personnages, j'ai bien entendu adoré Déborah. Elle m'a beaucoup touché et ému. Qu'est ce qu'elle m'a fait rire! Elle a été mon soleil. Jamal et Victor sont également très attachants, ils ont tous deux de belles personnalités et m'ont fait craquer. Des types bien. Des amis comme on en veut. Quant aux parents de Déborah, et bien, leur histoire est si proche des miens qu'ils n'ont pu que m'atteindre. Il y a aussi Éloise, Carrie et Mme Chemineau. Trois personnages secondaires féminins au grand coeur. Tout le monde a son rôle à jouer. N'oublions pas Tania, la pouf***** de la classe (on en a toutes eu une, celles qui nient ont le nez qui pousse). Et Isidore! Spécial dédicace à toi, chien de la honte! lol.
Des personnages criant de réalisme. Il ne peut pas en être autrement pour moi en tout cas tant la proximité du récit avec mon expérience personnelle a été troublante par moment. Que ce soit au niveau des personnages, de leur histoire et de leur personnalité, ou encore au niveau de certaines réflexions ou situations.


En conclusion, on passe des rires aux larmes (et oui, on pleure aussi). "Je suis ton soleil" est le récit simple d'un moment de vie mais tellement beau et authentique. Et parfois dans la vie, la pluie vient s'incruster sur votre visage, la brume envahit votre esprit, les nuages brouillent vos pensées, mais il est là. Il est là le soleil. Cherchez bien. Un grand philosophe a dit "il en faut peu pour être heureux" (C'est pas un grand philosophe? Oups je croyais... lol). La vie n'est pas toujours rose mais les bonheurs les plus simples sont souvent les meilleurs. Simples. Simples comme des coquillettes.


Un coup de coeur!
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Le jour de sa rentrée en Terminale, Déborah remarque deux garçons, un qu'elle trouve moche, un qu'elle trouve trop beau.
Gageons que :
- le premier est super sympa et tombera amoureux d'elle
- et que le second est très con (idiot, bourreau des coeurs, voire les deux) et que notre jeune héroïne (pas très belle, à l'en croire) sera amoureuse à sens unique.
Pas si simple...
Depuis que sa meilleure amie se fait rare pour vivre l'Amour, Déborah se sent seule, surtout que ça va mal à la maison : tandis que papa flirte dehors, maman se flétrit dedans.

Ce gros roman de 460 pages commence comme une bluette, puis bifurque vers une histoire d'amitié, plutôt jolie, mais lente et relativement convenue. Tellement lente et tellement convenue que j'ai failli abandonner. Quelques moments de grâce m'ont aidée à tenir : des réflexions émouvantes sur les mamans dépressives, et puis, surtout, les attitudes ultra-réalistes du gros chien poilu-dégueu-puant-collant-compatissant qui vient vous faire des léchouilles quand vous débordez de tristesse.
Un rebondissement dans l'intrigue m'a surprise et noué la gorge. J'étais enfin ferrée, et une lettre poignante m'a fait revoir mon jugement : non, ce roman n'est pas si formaté, l'humour pas si lourd. Derrière l'attitude bourrine-bourrue de Déborah et de ses potes, on trouve plein de douceur, de sagesse, d'écoute respectueuse et d'entraide solide.

Les lecteurs plus âgés qui lisent pas mal de young-adult pourront déplorer un manque d'originalité et des longueurs. J'aurais volontiers enlevé 150 pages : 75 avant le moment clef du livre, et autant après - trop de mygales et trop d'atermoiements de la part d'un des personnages.
Mais les adolescent(e)s de 14 ans et plus devraient s'identifier et apprécier sans réserves.
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J'ai eu un vrai coup de coeur pour ce roman classé jeunesse !
C'est la rentrée en terminal pour Déborah, obligée d'aller au lycée en bottes- grenouille car le chien qu'à recueilli sa mère a détruit toutes ses chaussures ...Le ton est donné !! Et selon le théorème de la scoumoune de Déborah (il lui arrive toujours des problèmes) , vous pouvez imaginer que cette année ne sera pas de tout repos pour elle !
C'est un roman qui se lit très vite, c'est très drôle ( bien que beaucoup de sujets difficiles soient abordés ) grâce au personnage haut en couleur de Déborah, qui positive malgré tout et qui fait face avec dignité . On passe par toute une palette d'émotions , on rit ,on est triste, on compatit pleinement . C'est un livre qui retranscrit très justement la vie d'une lycéenne , ses interrogations, ses espoirs, ses peurs . Chaque début de chapitre commence par une phrase extrait d'une chanson ,d'un poème connu, j'ai trouvé ces clins d'oeil très sympas aussi . Et puis le première chapitre commence par cette lettre que Déborah a reçu de Victor et le dernier termine par l'ouverture de cette lettre ...et bien en lisant le livre on comprend mieux cette angoisse à l'ouvrir ! Lisez-le , c'est un petit bijou porté avec un ton humoristique qui plaira à tous !
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critiques presse (1)
Ricochet
24 mai 2017
Un coup de cœur littéraire au sens intuitif du terme, dont on regrettera tout au plus le cadre parisien riche.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (106) Voir plus Ajouter une citation
- L'autre jour, mon père et ma mère étaient tout suintants d'attention l'un pour l'autre, à se faire des mamours, et ce matin mon père se balade avec sa maîtresse. Devant mon lycée ! Quelle plaie les parents, mais quelle plaie...
Ni Victor ni Jamal ne répondent.
Je relève la tête, abasourdie.
- Non ?
Victor jette un rapide coup d'oeil à Jamal et grignote l'intérieur de sa joue. Allons bon, qu'est-ce que j'ai encore dit ?
- Les miens sont morts il y a deux ans, m'éclaire Jamal d'une voix calme. Il ne se passe pas un jour sans que j'espère qu'ils soient encore avec moi pour me faire chier.
(p. 75)
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Je vous laisse imaginer le réveillon.
Les silences gênés, les yeux rougis de ma mère qui ne fait aucun effort, les oeillades inquiètes de mamie Zazou, mon père qui demande le sel d'une voix de cadavre.
Et cette peste de Charlotte qui balance ses épinards sur Isidore [le chien].
Je me lève, l'assiette à la main, contourne la table, et flanque une taloche sur sa joue rebondie de bébé tout-puissant.
Mon oncle, [père de la petite], m'interpelle comme s'il était la statue du commandeur dans 'Don Giovanni'.
Genre, il m'effraie.
Je me baisse, offre mon foie gras à Isidore, me redresse, exhibe un majeur bien dégagé, un majeur qui ne laisse aucun doute quant à mon message, et je monte me coucher.
(p. 192-193)
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« » (…)À ton âge, la majorité des jeunes gens se sentent mal à l’aise dans leur corps qui pousse dans tous les sens. Il les embarrasse, ce corps, et les tiens cherchent à se donner une contenance. (…) Ils farfouillent dans leur téléphone ou s’allument une cigarette! ». (…) Une idiotie. Le portable, ça fait étriqué du cerveau, incapable de profiter de la vraie vie. Quant à l’autre option… j’ai essayé : haleine déplorable et bronches enduites de goudron. Sans parler du bonus teint crayeux. Alors qu’il y a les livres! Quoi de plus sexy qu’un bouquin? Tu poireautes au resto et l’heureux élu est en retard? Pas de téléphone, un livre. Tu attends à la sortie du métro? Un livre. Mystérieuse, lointaine, cultivée… Avec une touche de rouge à lèvres, rien de plus sensuel. »
Commenter  J’apprécie          200
D'après Jamal, elle [Gertrude la mygale] ne peut pas être allée bien loin. Elle doit être morte de peur. La pauvre. Il ne l'a pas vue filer parce que le livreur de pizzas, "arachnophobe probable", l'a à moitié assommée avec l'appareil à Carte bleue avant de s'enfuir.
Moi, je dis que ce type a la notion de la priorité.
Quoi qu'il en soit, nous passons en revue l'escalier jusqu'au rez-de-chaussée, la courette, les poubelles, mais il faut nous rendre à l'évidence : Gertrude s'est volatilisée.
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La consigne officielle est 'cinq fruits et légumes par jour'. On devrait donner la même pour les amis. Nourrissez-vous uniquement de poireaux, et c'est la carence assurée. Côtoyez toujours les mêmes gens et vous finirez le moral en charpie. Avec Jamal et Victor, j'étudie, je ris, je parle de lectures et d'auteurs que j'aime. Avec Eloïse, je glande en petite culotte, les pieds au mur, je lui raconte mes rêves, même ceux où des nounours en guimauve veulent me sacrer Reine du monde et m'offrent des sabres-lasers en bouse de vache, je danse dans sa chambre, toujours en petite culotte, et elle arrive presque à me faire croire que ma cellulite me dessine un corps de femme. Jamal et Victor d'un côté, Eloïse de l'autre, complémentaires.
(p. 232-233)
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