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EAN : 9782844944245
Editions De Borée (04/09/2006)
3.84/5   16 notes
Résumé :
La toute jeune Joséphine, que tout le monde appelle Fine, est méprisée des gens de son village. Elle soufre de la réputation de sa mère, une femme peu aimante à la moralité douteuse. Très tôt, Fine doit travailler comme vachère, jardinière, servante… pour subvenir à ses besoins.
Heureusement, elle trouve du réconfort auprès de Brumaire, un vieux célibataire, et de mademoiselle Julie, qui enseigne la lecture aux enfants.
Entre vexations et espoirs, Fine... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Ce roman raconte une vie rurale ; celle d'une petite fille. C'est un récit poignant, qui vous mettra en colère et vous fera pleurer. Il est très difficile d'imaginer une telle histoire à l'heure actuelle dans notre société. Fine s'éduque seule. Elle apprend sans aide extérieure à manger, à s'habiller, à lacer ses souliers,… La jeune fille souffre toute sa vie du comportement de sa mère. Cette histoire se lit en peu de temps et vous offre matière à réfléchir.
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Un roman très touchant, la vie d'une pauvre petite fille, Joséphine, surnommée Fine.

Une enfant "bâtarde" dont la mère a très mauvaise réputation, peu aimante elle considère Fine comme un fardeau et la laisse sans cesse seule depuis sa plus tendre enfance, livrée à elle-même, dans une masure sans chauffage et sans vivre.

Un livre bouleversant et quelquefois révoltant devant la bêtise de villageois rustres et incultes et de leurs enfants qui rejettent cette petite fille pure et innocente, la considèrent comme une pestiférée, lui imputant les débordements et vices de sa mère. La vie ne lui fait pas de cadeau, très tôt elle devra travailler comme vachère, servante, jardinière, lectrice…jusqu'au jour où elle sera violée.

Les séquelles de tout cela lui laisseront un goût amer, Fine ne voudra jamais se marier, ni faire parler d'elle, elle veut le respect, son ambition devenir "Mademoiselle Fine".

Une belle leçon de courage qui, grâce à une volonté féroce et une ténacité forgée à toutes épreuves, nous démontre que malgré tout, rien n'est perdu et que la réussite peut être au bout du chemin.

Merci à l'auteure pour cet émouvant moment, merci aux Éditions De Borée et à Virginie en particulier pour l'envoi en SP.
Lien : http://jose-lire-et-le-dire...
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Mon avis

Je remercie les Editions de BOREE et en particulier Virginie de m'avoir donné l'opportunité de lire, en service de presse, « Mademoiselle Fine », roman de Marie de PALET, auteure dont j'ai lu un grand nombre d'ouvrages tant j'aime sa plume fluide et précise.

La très jolie couverture et le résumé fort alléchant m'ont de suite interpellée et je me suis sentie happée par l'histoire de Joséphine, surnommée Fine, jeune « bâtarde » délaissée par sa mère, une femme de mauvaise vie.


La petite fille, volontaire et forte, n'a pas la vie facile. Elle est livrée à elle-même, sans chauffage ni nourriture, victime de critiques des habitants du village où elle vit. Seuls Brumaire et Melle Julie lui témoignent un peu d'affection.

Joséphine parviendra-t-elle un jour à devenir Mademoiselle Fine ?


Comme à son habitude, l'auteure dresse une fine analyse de la vie en milieu rural fin XIXème siècle, mettant en avant la pauvreté des paysans et les dures conditions de travail à cette époque.

J'ai beaucoup aimé ce roman régional touchant, bouleversant, poignant empli toutefois d'espoir, qui se lit facilement et que l'on referme les yeux embués car tout ce qui touche à l'enfance est émouvant...

Un très bon moment de lecture. Merci Madame de PALET.

Page FB : https://www.facebook.com/joellemarchal74/

Blog : leslecturesdecerise74.over-blog.com


Lien : https://www.facebook.com/joe..
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J'ai trouvé que c'est un bon roman, captivant, qui se lit très bien et avec une écriture très fluide. On voit très bien dans ce livre, que Joséphine, surnommée Fine, n'a vraiment pas été gâtée par la vie mais elle a réussi à s'en sortir. Cela nous montre donc que rien n'est jamais perdu mais qu'il faut en vouloir pour réussir.

Je vous le conseille donc vivement si vous voulez passer un bon moment avec un bon livre
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Citations et extraits (21) Voir plus Ajouter une citation
Elle peut aussi bien vêler une vache que labourer un champ, conduire les bœufs, couper des buissons, faner, moissonner ou faire d’autres travaux habituellement réservés aux hommes. C’est une forte femme… Elle court à droite, à gauche, toujours à la recherche du travail. Mais, en plus de ça, elle n’est pas du tout farouche et plusieurs lui sont passés sur le corps. Malgré son côté masculin, elle a quelque chose qui attire les hommes. On l’embauche pour les gros travaux, mais les femmes la redoutent car elle est très forte pour mettre tous les hommes, domestiques ou patrons, dans son lit… Son lit, c’est une façon de parler car elle dort dans le foin ou à la belle étoile suivant les saisons… Enfin, comme tu le comprends, elle n’est pas en odeur de sainteté dans le village.
— Mais la gamine n’y est pour rien !
— Ça, je te l’accorde, mais les gens ne sont pas de cet avis. En plus, elle est pauvre et, normalement, on doit payer l’école. Marie ne paie pas et Fine chaparde à droite ou à gauche pour essayer d’être comme les autres. Tu vois la bûche qu’elle porte sous le bras ? Je parie qu’elle était allée courir le bois pour la trouver et c’est toi qui l’as dérangée en pleine recherche. Ce matin, elle a dû retourner la chercher.
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Il sentit remonter en lui le souvenir venu du fond de son enfance, quand pendant ses jeunes années, sa mère, comme la femme du menuisier, rassemblait sa famille pour prier sous le crucifix. Quand la prière fut terminée, les enfants, dans un joyeux désordre, prirent leur place à table tout en surveillant du coin de l’œil l’endroit où le père ferait asseoir l’invité.
La fille aînée apporta une pile d’écuelles, sa sœur plus jeune amena les cuillères et la mère posa la marmite d’eau bouillie trempée sur la table. Le père tendit la louche à Paul qui, après avoir refusé par politesse, finit par se servir. Le père saisit alors les écuelles que lui tendaient les enfants et les remplit à ras bord, sauf pour les deux plus petits. Une cruche de lait circula de main en main. Certains blanchirent leur soupe, d’autres non et le repas se déroula en silence.
Quand tout le monde eut mangé son pain et son fromage, le père, comme la veille, referma son couteau et chacun se leva.
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Elle savait bien que tout le monde les méprisait et d’ordinaire, cela lui était indifférent, mais ce matin, elle aurait aimé que Louis dît à l’homme qu’elle était une fille comme les autres dans le village et que, comme elles, elle allait à l’école de Julie…
Hélas ! avec ses sabots usagés, sa robe trop longue et sa veste qui avait appartenu à sa mère, elle ressemblait plus à une pauvresse qu’à une fille de village…
Et alors, pensa-t-elle, elle n’avait pas de champs, pas de fermes, pas de vaches ni de brebis pour se payer des robes ou filer la laine et se tricoter une paire de bas bien chauds qui feraient disparaître les engelures et les gerçures qui la faisaient souffrir tous les hivers !…
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On était prêts à se battre et même on avait l’avantage, et ce traître a signé la capitulation de Metz !… L’armée aurait combattu. On a été prisonniers !… Pas de pain, pas de couvertures et il faisait froid, je vous jure. Quand on a été libérés, je suis allé à Paris. Ah ! mes amis, quelle aventure ! En pleine Commune, je suis tombé. Je croyais m’amuser un peu et me voilà enfermé dans la capitale avec les communards sans rien à manger. Après la bataille des rues, je n’ai pas demandé mon reste, je suis rentré ici.
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Les récits qu’il racontait étaient si fabuleux et si cousus de fil blanc que personne n’y croyait vraiment, sauf lui-même. Il les redisait souvent, les enjolivant chaque fois d’un nouvel épisode où il tenait le beau rôle.
Les gens le laissaient parler, se contentant de sourire quand il commençait en ces termes : « C’était un soir, à la tombée de la nuit, j’étais tranquille quand… » Le début était toujours le même, mais l’aventure variait pour rendre hommage à la ruse et à la débrouillardise de l’orateur.
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