Une jeune femme ne rêve que de sadomasochisme. Dès le matin, elle calme l'émoi né de ses rêves et s'empresse de noter ce qu'elle a vécu virtuellement dans un journal.
Les dessins semblent calqués sur des photos. Même les nuances de gris sembles être d'origine photographique. Sans me vanter, c'est une technique que je connais, il suffit d'importer une photo sur une application telle « Sketch », sur tablette et ensuite ajouter des couches de claque et dessiner par au-dessus de l'image. Ensuite, en jouant avec la transparence, j'arrive à créer des dessins si réalistes que se sont en fait des mulâtres de photographies. Ici, les gros plans, les corps sont hyper réalistes. Trop à mon goût. Je me demande si l'auteure sait réellement dessiner à main levée sans copier ses images. Il suffit de voir les ajouts sur les dessins, telles les marques de cravaches pour se rendre compte d'une certaine maladresse de l'illustrateur à réellement créer des ombres et des lumières. le scénario est découpé en historiettes qui deviennent redondantes. Les images sont crues, les dialogues quand il y en a aussi. Bref, j'ai un avis mitigé pour cette bande dessinée pornographique qui suscite peu d'émotion.
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