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EAN : 9782890378124
Québec Amérique (25/10/2006)
3.15/5   213 notes
Résumé :
Karim, seize ans, arrive au Québec après avoir vécu en zone de guerre. Sauvage et renfermé, il nous raconte ce qu’il a vécu dans son pays dévasté. Peu à peu, on découvre le drame qui se cache derrière ce beau visage impassible et on comprend mieux pourquoi l’adolescent se protège, pourquoi il fuit… et pourquoi il continue de rêver.

Une histoire à plusieurs voix et à multiples facettes, qui va de Beyrouth à Montréal en passant par Chlifa, ce village pa... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (75) Voir plus Ajouter une critique
3,15

sur 213 notes
La Route de Chlifa, le chemin de la vie

Ce magnifique et touchant roman s'ouvre avec Karim, un néo-québécois de dix-sept ans, fraîchement émigré du Liban. Karim suscite l'intérêt de ses camarades de classe par son attitude froide et son air renfrogné. C'est que Karim traîne avec lui un dur passé. Subissant un grave accident, Karim changera sa perception de la vie à tout jamais. La Route de Chlifa nous emmène au coeur de la guerre du Liban où deux adolescents (Maha et Karim) traverseront le pays afin de se sauver de la guerre. Leur périple ne sera pas de tout repos et ils devront faire face à plusieurs embûches.

Ce roman de Michèle Marineau nous emporte vers toute la gamme des émotions: du rire en passant par la joie et la tristesse. La Route de Chlifa nous fait réfléchir sur nos jugements faciles envers les émigrants. de plus, on y découvre la guerre et ses tragédies. Par contre, on se perd un peu dans les chapitres car l'auteure utilise de nombreux flash-back. Ce que j'apprécie vraiment, c'est qu'on démontre avec vérité comment les étrangers sont réellement traités par les autres. Espérons qu'en lisant ce livre, certaines personnes changeront leurs perceptions pleine de préjugés. Ce roman, qui vous fera verser quelques larmes, ne se termine pas comme un conte de fées. C'est ce que j'ai apprécié, car les fins ne sont pas toutes heureuses, comme dans la vraie vie! Tout de même, la vie continue!
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C'est comme avoir un repas qui semble délicieux mais c'est dégoutant.

Ce livre « La route de Chlifa » par Michèle Marineau est à propos un voyage dangereux durant la guerre civile dans Liban et est divisé en trois sections et tous ensemble, ces sections sont plus de 200 pages.

La première section commence avec Karim, le protagoniste, dans Montréal, un endroit étrange qu'il n'aime pas et ne s'adapte pas très bien. Parce que Karim est beau et exotique, beaucoup des filles veulent être les amis avec lui. Mais, il fait beaucoup des ennemis aussi, et ces ennemis fait quelque chose à Karim qui change l'attitude de Karim pour son nouvel endroit. La deuxième section se passe avant la première section, en Liban, où Karim reste avec ses amis. Après que ses amis échappent la guerre, Karim décide d'aller à Chlifa, une ville près de la frontière avec Syrie, avec la petite soeur et frère de son amie. Ce voyage est très dangereux et prend la plupart de ce livre. La section finale est comme l'épilogue qui conclut les deux premières sections.

L'histoire du livre semble très intéressante mais l'exécution est très médiocre et plus c'est très difficile à suivre parce-que ce n'est pas dans un ordre chronologique et logique. Dans la première section, le lecteur sait que Karim n'aime pas le Canada parce que il y a 5 milliard journaux de Karim où il juste parle de comment qu'il n'aime pas Montréal. Cette section finie avec quelque chose qui change l'attitude mais c'est écrit très confusément. La deuxième section est comme un terrible « remake » de Home Alone, sauf si le nom de Kevin est Karim, et que les voleurs sont tout le pays du Liban (j'exagère). Cette section est come 200 pages, mais ça peut être réduit à 20 pages sans enlever un détail de l'histoire. Il y a tellement de bouche-trou. La voyage de Karim est très ennuyeux et l'auteur échoue de mettre un sens de danger et il y a un chose qui se passe à la fin qui semble que c'est forcé dans le livre à la fin. L'épilogue est 90% des journaux de Karim (amusante !).

Dans l'ensemble, l'histoire est intéressante mais l'auteur a échoué de mettre cette bonne histoire dans un livre qui est engageant et plaisant de lire. Je me suis force pour lire ce livre parce que c'était pour une classe, mais dans mon propre temps, ce livre va être ferme après 5 pages.
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Si tu n'as pas encore lu ce livre, tu rates une opportunité très enrichissante ! le roman La Route de Chlifa a été publié en 2010 par Michèle Marineau. le roman s'adresse à un jeune public de plus de 14 ans selon moi, car il fait référence à des problèmes toujours actuels dans la jeunesse comme le racisme et les préjugés. de plus, je pense qu'il faudrait au moins avoir la maturité d'un adolescent d'au moins 14 ans, car les thèmes traités dans le roman ont besoin de compétence de compréhension plus avancé pour en tirer des conclusions significatives. le roman traite plusieurs aspects autres que le racisme, il traite par exemple du sexisme, de l'homophobie, de la guerre, de l'adolescence, de l'amour et de la famille. le livre commence dans une classe à Montréal dans laquelle on accueille un nouvel élève, Karim. Celui-ci est le protagoniste de l'histoire, qui doit supporter du racisme à son égard dans sa nouvelle classe à Montréal. À travers le roman, on apprend le deuxième côté de l'histoire, le déroulement du passé de Karim en guerre au Liban. Ses parents l'avait laissé tout seul au Liban pendant qu'ils allaient visiter un membre de famille à Montréal. C'est à ce moment-là que la guerre est déclenchée à Beyrouth. Karim, après des journées chaotique fait la rencontre de Maha avec laquelle il entreprend sa route périlleuse pour un endroit plus sûr, Chlifa. Dans la dernière partie du livre qui se déroule de nouveau à Montréal, Karim fait des constatation qui change sa manière de penser et qui donne de la matière à réfléchir aux lecteurs.

Le genre du livre est unique en comparaison avec d'autres livres. Tout d'abord, le roman est un roman du genre littéraire, par contre, il combine différents types de récits, le journal intime (dans les extraits du journal intime de Karim), le récit d'une aventure d'une perspective omnisciente (sur la route de Chlifa) et puis l'observation du protagoniste d'une perspective omnisciente externe (une camarade de classe racontant de son point de vue). Un aspect positif de ce style d'écriture est le changement et la diversité de perspective et de possibilités d'interprétation. À travers ses différentes perspectives, on peut percevoir différentes descriptions des personnages qui permettent de se créer une image des personnages autour du protagoniste. Ainsi, les narrateurs nous donnent la possibilité de comprendre en quelle mesure les personnages jouent un rôle dans le développement psychologique du protagoniste. On peut aussi en déduire que les personnages entourant Karim ont un gros impact sur son développement psychologique. La situation initiale et l'introduction des personnages et les séquences descriptives nous annoncent les thèmes, par exemple dans l'introduction de Dave qui amène le thème du racisme, du sexisme et de l'homophobie. Ensuite, il y a les séquences descriptives de Maha qui donnent l'ouverture sur la jalousie vers la fin du roman. Par ailleurs, il y a aussi l'ouverture sur le thème de la guerre dans la situation initiale de la partie deux du livre qui se déroule au Liban.
L'apogée de la deuxième partie, à mon avis, possède un effet qui choque et puis qui incite à réfléchir aux thèmes importants du livre, comme la guerre, l'amour, la jalousie, la vie et la mort. La dualité des histoires est le message proposé de l'auteur. le message comprend deux aspects. D'une part, la perception de personnes inconnues est différente de l'identité réelle. D'autre part, qu'il ne faut pas juger les personnes sur leur apparence.
Pour conclure, je recommande le livre fortement à tout le monde ne l'ayant pas encore lu, car il peut fournir un enrichissement incroyable dans la perception de notre entourage.
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C'était vraiment plate. La structure de l'histoire était trop mélangante. C'est seulement vers la fin que j'ai compris qu'ils revenaient dans le passer au début. le nom des personnages me mélangais.
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J'ai adoré ce livre! Ce livre est passionnant ,on embarque facilement dans l'histoire de Karim et Nada.Le fait que sa se passe au Liban ,on dirait que l'histoire est 100/100 vrai et que leur histoire est vrai.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
C'est le 8 janvier que Karim a fait irruption dans notre vie. Le 8 janvier que tout s'est mis en branle.
À vrai dire, personne n'avait remarqué le nouveau avant que Nancy mette le pied dans la classe et s'exclame, avec sa discrétion habituelle:
«Wow! C'est-tu notre cadeau de Noël, ça?»
Tous les regards ont convergé vers «ça», qui était un gars assis dans la dernière rangée, presque au fond de la classe. Puis, dans un silence inhabituel et sous vingt-huit paires d'yeux particulièrement attentifs, Nancy s'est lancée à l'assaut du nouveau.
«Comment tu t'appelles?
— Karim.
— C'est un nom arabe, ça?
— Oui.
— T'es arabe?
— Oui.
— Tu viens d'où?
— Du Liban.
— T'es pas trop trop jasant, hein?»
Nancy a attendu une réponse qui n'est pas venue. Puis, comme elle s'apprêtait à poser une autre question, la voix de Robert s'est fait entendre. Robert, c'est le prof de français, qui venait d'entrer sans qu'on s'en rende compte.
«Évidemment, tout le monde ne peut pas être aussi jasant que Nancy Chartrand. Pas vrai, Nancy?»
Celle-ci a haussé les épaules d'un air désinvolte.
«C'est toi qui dis toujours qu'il faut accueillir les nouveaux avec gentillesse, les intégrer au groupe et tout. Tu devrais être content que je me montre accueillante.
— Content peut-être, étonné sûrement. Il me semble que tu ne manifestes pas toujours autant d'empressement à accueillir les nouveaux.
— Peut-être pas, mais il est beau, lui, au moins...»
Toutes les filles ont approuvé bruyamment. Les gars, eux, ont pris un air dégoûté. «Un ostie d'Arabe, a grommelé Dave. Si c'est ça qui l'excite...»
«Bon, a poursuivi Robert, maintenant qu'on connaît les goûts de Nancy en matière d'hommes, on va peut-être pouvoir commencer le cours. Mais avant, je voudrais souhaiter la bienvenue à Karim. Karim Nakad, c'est bien ça? a-t-il précisé en consultant un petit papier jaune.
— Oui, Monsieur, a répondu celui-ci en se levant, ce qui lui a attiré des rires méprisants de la part de Dave et sa gang.
— Un conseil, a précisé Robert. Reste assis quand tu réponds et appelle-moi Robert. Ça va éviter que certains individus se mettent chaque fois à glousser comme un troupeau de poules émoustillées. O.K.?»
Le nouveau s'est contenté de hocher la tête avant de se rasseoir. Nancy avait raison. Il n'était pas très très jasant.
«Parfait. À présent, si nous reprenions cette règle du participe passé des verbes essentiellement pronominaux que vous avez eu tant de mal à comprendre avant Noël et que vous avez sûrement étudiée tous les jours durant les vacances.
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c'est l'histoire d'un petit obsedée sexuel qui tombe amoureux d'une fille parce qu'il voit son sein mais après il la trompe avec sa soeur quand il lui touche sein avant que la chèvre explose
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Quelques heures plus tard, pendant qu’ils attendent le moment propice pour franchir la Ligne verte, Karim se demande pourquoi, en dépit du bon sens, il a décidé d’accompagner Maha dans sa folle équipée.

Parce qu’il a senti le besoin de protéger la sœur et le frère de Nada ? Par réflexe de chevalier sans peur et sans reproche ? C’est peut-être l’explication la plus simple, mais elle ne le satisfait qu’à moitié.

À son grand étonnement, il se rend soudain compte que ce qui l’a décidé à partir, c’est justement le côté insensé de cette expédition par-delà le mont Liban. Une expédition qui est aux antipodes de la vie qu’il mène depuis des mois. Le contraire de la peur, des cachettes souterraines, de l’inaction. Brusquement, Karim a eu le goût de vivre, pas de végéter.

Et il n’y a plus personne pour le retenir à Beyrouth.

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Je ne sais pas encore pourquoi on vit. Je ne le saurai peut-être jamais. Mais il me semble qu'on a pas le droit de se laisser mourir. Ne serait-ce que par simple respect pour tous ceux qui meurent et qui auraient voulu vivre.
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Pour ça aussi Nancy avait raison : ce
gars-là était beau. Tellement beau qu’il
déton nait même un peu dans la classe. Disons
qu’il aurait semblé plus à sa place sur fond de
sable et de ciel, chevauchant un chameau
superbement dédaigneux ou un fier cour sier
lancé au galop entre les dunes. Ne me
deman dez surtout pas s’il y a des déserts ou
des chameaux au Liban, je n’en sais rien.
Mais ça donne une idée de l’allure de ce
gars-là, genre prince du désert, sauvage et
farouche. Grand, mince, les traits fins, la
peau mate, les cheveux noirs et broussailleux,
le regard perçant. L’image même du héros
sans peur et sans reproche qu’on aimerait
bien voir voler à notre secours en cas de feu,
de tremblement de terre… ou d’examen de
chimie.
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