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3,83

sur 265 notes
Rome cherche sa gloire et continue sa conquête du monde. Mais pour cela il a parfois besoin d'autres peuples, et ici entre autre les Chérusque.
Le fils du chef de cette peuplade est envoyé a Rome pour devenir un vrai soldat. Mais sa rencontre avec son futur frère d'arme (le fils d'un grand soldat romain) ne se passe pas sous les meilleurs augures.

Une BD réellement captivante, tout d'abord par le fait que cela se passe a l'époque romaine. Une époque très riche par les combats, par la façon de vivre, par ses débauches. Tout ceci est mis en avant dans cette BD, grâce a de magnifiques graphismes.
Cette BD est très riche par son scénario qui est prenant et qui pousse juste a ouvrir le second tome.

Une BD pour les amoureux de l'époque romaine, de guerres, de combats , d'amitié, de haine,...
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A force de voir des critiques élogieuses sur cette série, fallait que j'aille voir de quoi ça cause.

Déjà Marini prend pour cadre l'antiquité romaine, une de mes périodes préférées (en tant que lecteur hein, je ne suis pas sûr que j'aurais aimé y vivre). Il imagine une histoire autour du personnage d'Arminius, un chef de guerre germain qui mit en son temps la pâtée aux légions d'Auguste. Il développe une amitié profonde entre Arminius et Marcus, fils d'un notable romain ancien soldat chez qui Arminius est tenu en otage. Les deux jeunes ne peuvent pas se blairer au début, mais l'attitude de sergent recruteur du père de Marcus les rapproche ; unir face à l'adversité, une vieille tactique des classes militaires. On a droit à de belles scènes de formation de combattant, plus une péripétie impressionnante avec un ours qui m'a rappelé un certain Connavar dans Rigante de David Gemmell.

Le récit est très prenant, porté par un dessin de qualité qui pour une fois nous montre les constructions romaines, bâtisses, colonnes, intérieurs, emplis de couleur ; des couleurs qui ne m'ont pas échappé à Pompéi. Rien que la carte du monde romain en deuxième de couverture vaut le détour. Et j'imagine bien que ces dames ne sont pas insensibles aux abdos des deux jeunes héros (allez, avouez !).

Petit problème qui nuit à la distanciation : le langage fleuri employé par les intervenants, les « connards » et autres « salopes », s'ils traduisent l'état d'esprit, sont un peu anachroniques. N'existe-t-il pas des équivalents latins ? « Merdum », ou « espèce d'anus » par exemple ^^. Mais c'est un détail que l'on finit par oublier, de même que le léger abus de scènes de sexe (HBO, tu devrais adapter cette série à la télé).

Voilà donc une excellente mise en bouche. J'espère que la suite sera aussi goutue.
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Les Aigles de Rome ? Un véritable péplum !

Cette bande dessinée nous en met plein les yeux et j'ai eu nettement l'impression en lisant les quatre tomes voir défiler devant mes yeux les images d'une série télévisée à gros budget.
On tient là un véritable film historique mettant en scène deux héros beaux comme des dieux sur fond de décor antique à la fois politique, sanglant, érotique et musclé !


- Allez hop c'est parti, je vous dévoile tout ….
- Tout ? Vraiment ?
- Euh...ne vous méprenez pas là... et si vous tenez vraiment à en voir plus, je vous renvoie directement à la page 69 du tome IV.
- Chaque tome contient 58 pages..alors je fais comment ?
- Tsss, il suffit un peu d'imagination et voilà tout ! Donc, je disais :


Les Aigles de Rome, c'est tout d'abord un scénario qui tient bien la route, pavée de combats, de rivalités amoureuses, d'amitié, de trahisons et qui nous entraîne dans un rythme aussi endiablé que celui d'un cheval au galop.
C'est l'histoire de deux jeunes garçons au caractère bien trempé, l'un romain prénommé Marcus, l'autre barbare germain rebaptisé Arminius, offert en otage aux romains en gage d'alliance entre les Chérusques et Rome. Initiés à l'art de la guerre par l'intraitable père de Marcus, ces deux-là vont se haïr, puis s'unir par le sang, pour finalement, vous vous en doutez bien devenir les pires ennemis...
Et si toute ressemblance avec des personnages et des personnes existantes ou ayant existé vous interpelle, c'est normal ! Arminius a bel et bien existé. C'est un chef de guerre de la tribu des Chérusques qui a mis une belle pâtée aux armés romaines à la célèbre bataille de Teutobourg, il y a de cela 2000 ans.
Mais déjà, j'en dis trop..

Côté casting, j'hésite un peu. Enfin, non. En Arminius, je veux Brad Pitt ! Et personne d'autre !
Et je me fiche bien que mes filles se moquent de moi et hurlent : «  Mais il est trop vieux ! »
Pour Marcus, c'est plus difficile. Autant Brad s'impose. Que là, je ne sais pas... Tom Cruise conviendrait bien mais j'entends encore les huées d'ici : «  Trop vieux aussi ! »
Bon, tant pis...Vous avez compris l'idée générale que je me fais du profil de nos deux héros et ça ira très bien comme ça.

En ce qui concerne les dialogues, il y a des petites choses à revoir. Surtout pour les deux premiers tomes. Va falloir enlever les «  Tu me paieras ça petit connard » ou encore les «  Excuse-toi immédiatement ou tu te prends une raclée » et même les «  Oh pardon mais c'était à pisser de rire. »
Bon, après, si on se la joue à la Alexandre Astier, on peut tenter de garder voire persévérer dans le sens loufoque.
Par contre, on peut laisser : « Ta puerita est terminée ! » et aussi : «  Arrête de te plaindre, Marcus, et range ce couteau ! A cause de toi, nous risquons d'être emprisonné dans le tullianum ». On pourrait même glisser deux ou trois locutions latines, histoire de faire encore plus véridique. « Alta alatis patent » Elle est plutôt bien celle-là ! le ciel est ouvert à ceux qui ont des ailes. Trop la classe !

Pour les décors, on ne change rien. Ils sont surprenants de réalisme. Idem pour les costumes. C'est un vrai régal !

Voilà. On le tient, ce péplum ! Il ne manque plus que le tome 5 et la bataille tant attendue pour clore le tout et le haut de l'affiche sera atteint !

Euh..si je puis me permettre...une dernière chose...Faudra enlever les scènes de c** parce là c'est sûr je ne pourrais jamais partager mon enthousiasme avec mes filles !

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La mode est à la Rome antique en ce moment dans le milieu de la bande dessinée, entre « Murena » retraçant la montée au pouvoir de l'empereur Néron, « L'expédition » situant son action dans l'Égypte d'après la conquête, ou même plus récemment « Alix senator » reprenant le fameux personnage de Jacques Martin. Avec « Les aigles de Rome », Marini s'inscrit dans ce même mouvement et le résultat est des plus convainquant. Cette fois c'est le célèbre Arminius qui occupe le devant de la scène, ce « barbare » élevé à Rome mais fils d'un chef de guerre chérusque qui poussa ses compatriotes germains à la révolte et défit trois légions romaines en 9 avant JC dans la forêt de Teutobourg, ce qui eut pour conséquence de stopper pendant un certain temps l'avancée romaine dans la région. le choix est original et ne pouvait que ravir l'amatrice d'histoire ancienne que je suis, d'autant plus que le sujet est traité avec soin.

Ce premier album se concentre sur la jeunesse de notre héros et sur celle du second protagoniste de la série, Marcus, fils d'un important Romain proche de l'empereur. L'essentiel de l'action se déroule donc à Rome, Arminius y ayant été envoyé comme otage après la défaite infligée à son peuple. On suit avec beaucoup d'intérêt la relation complexe qui se noue peu à peu entre les deux jeunes garçons qui, bien qu'issus de deux milieux radicalement opposés, finissent par développer une forte amitié. le plus grand atout de cette nouvelle série reste cependant les graphismes qui nous offrent des aperçus de la ville de Rome bluffants et devant lesquels on prend plaisir à s'attarder. Ce premier tome de la collection « Les aigles de Rome » (qui devrait en compter cinq au total) est, en ce qui me concerne, une véritable réussite et ne manquera pas de séduire les amateurs d'Histoire comme de bandes-dessinées.
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GERMANIA 745 AB URBE CONDITA
(9 AV. J.-C.)
Le général romain Drusus, qui sera le premier à porter le nom de Germanicus, remporte une victoire décisive sur les Chérusques. Il leur propose une alliance. Pour garantir cette alliance, des jeunes princes issus des familles les plus nobles sont remis aux Romains en guise d'otages.

ROMA 735 AB URBE CONDITA
(1 AV. J.-C.)
Titus Valerius Falco se voit confier par l'empereur Auguste une mission : éduquer un jeune otage, le prince chérusque Ermanamer, fils du prince chérusque Sigmar, allié de Rome. Titus Valerius va devoir en faire un citoyen romain digne de ce nom. L'empereur attribue à Ermanamer le nom romain de Gaius Julius Armenius. Ce dernier a déjà fait connaissance avec le fils de Titus Valerius, Marcus… Une belle bagarre a opposé les deux adolescents en plein palais impérial, jetant la honte sur Titus. Ce dernier, qui a « éduqué » beaucoup de légionnaires, décide de les « traiter en hommes » à partir de ce jour… Une éducation qui n'a rien de tendre et qui est à la mesure de la haine que se portent les deux jeunes gens…

Critique :

Soyons clairs : Ce n'est pas une bande dessinée pour enfants ! Si vous désirez offrir une BD à votre petit neveu passionné par la Rome antique pour son anniversaire, allez plutôt voir comment se porte Alix. Les Aigles de Rome est d'un réalisme fou : violence, injures, sexe, cruauté… Rien ne manque à l'appel pour recréer une ambiance crédible.
Avec cet album, vous allez suivre l'éducation de deux jeunes gens « de bonnes familles », un Romain et un Chérusque qui vont devoir partager pratiquement tous les moments de leur vie. C'est l'occasion de découvrir ce que pouvait être la vie à l'époque à Rome et en Germanie.

Enrico Marini est le fabuleux homme-orchestre qui a donné naissance à cette oeuvre puissante et réaliste. Il est à la fois le scénariste, le dessinateur et le coloriste des Aigles de Rome.
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J'avais envie de lire une BD se déroulant dans la Rome antique, et je suis tombée sur une critique sur Les aigles de Rome sur Babélio. Les dessins d'Enrico Marini étant gages de qualité, je n'ai pas hésité.
Effectivement, les dessins sont magnifiques, classiques et soignés comme je les aime, travaillés dans le détail tant pour les scènes de combats que pour les scènes de sexe.
L'histoire est peut-être un peu en retrait, mais disons qu'il s'agit dans ce premier tome d'une mise en place, et de nombreuses pistes sont ouvertes, laissant augurer une suite intéressante.
Les 3 étoiles sont une moyenne entre les dessins et l'histoire, et demandent à être confirmées dans le livre II.
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J'ai lu beaucoup de bandes dessinées dans ma vie, et je me plais à dire que j'aime tous les genres. C'est certain que les aigles de Rome m'attirent un peu moins qu'à mon adolescence mais j'avais le goût d'un dépaysement certain et de ne pas me prendre la tête. C'est réussi.

La Rome antique, toujours un plaisir pour moi. J'adore ces histoires d'aventures et de rivalités où la quête initiatique prédomine. Ce premier tome nous met en contexte avec deux personnages : Marcus et Arminius. Arminius qui de son vrai nom, Ermanamer, est en fait le fils du Prince Sigmar, un barbare de Germania. Il a été offert comme otage par son père en signe de sa bonne foi et de soumission.
Les deux garçons sont élevés à la dure, avec entraînement intensif et discipline de fer. Tout les sépare et les combats de coqs prédominent jusqu'à ce que la haine farouche se transforme en amitié solide. Chacun reconnaît à l'autre des qualités et ils font l'apprentissage de la vie ensemble.

C'est bien dessiné, l'époque reproduite à la perfection. Un peu glauque à l'occasion et direct et violent dans d'autres. Avec des scènes osées très présentes, on peut imaginer que les barbares ne sont pas seulement les Germains. Mais bon, ça fait partie du charme de cette époque. Une bd pioché « au hasard » qui ne m'aura pas tant marqué mais que j'espère continuer… par curiosité!
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Après plusieurs années de campagnes militaires acharnées, Rome réussit à mettre dans son giron la Germania. Mais cette région inhospitalière reste pour les romains un endroit rebelle. Pour s'assurer de la docilité des chefs germains, leurs fils sont amenés en otage à Rome. Parmi eux Ermanamer, qui prendra le nom romain d'Arminius. Il sera confié à Titus Valerus Falco afin de faire de lui un vrai romain, un soldat. Ca tombe bien son fils du même age, Marcus, doit lui aussi commencer son initiation guerrière.

Ce premier tome des aigles de Rome plante le décor de la guerre en Germania. Ainsi que l'amitié entre Marcus et Arminius. Ils apprennent ensemble la dureté de l'apprentissage d'un militaire romain, mais aussi de la vie romaine beaucoup plus attirante pour deux jeunes garçons.
Les héros sont beaux, attachants et possèdent de belles promesses pour les tomes suivants.
Pour l'instant l'intrigue n'est pas vraiment lancée. Marini prenant le temps de bien planter le décor et ses personnages.

Niveau dessin c'est impeccable, il n'y a rien à redire sur le trait de Marini, sur son sens du détail, sur la colorisation. Une vraie réussite de ce coté là!
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Un titre ambitieux, un auteur reconnu et la mode renouvelée du péplum peut se sentir à l'abri du besoin avec cette nouvelle série ! L'intrigue est un peu convenue sur le plan général, avec des réactions soit trop attendues, soit trop violentes, surtout au niveau verbal. Toutefois, on peut être facilement charmé par le soin mis par Enrico Marini pour nous inspirer une ambiance des plus réalistes, telles les séries télévisées Spartacus (Blood & Sand, Gods of the Arena et bientôt Vengeance) de ces deux dernières années. On sent le sable, on bat les pavés, on s'écorche en forêt, comme nos deux héros que tout oppose, ou presque. le style se veut résolument teinté de romanité, de latinité : la forme des lettres (attention parfois aux espaces non respectés entre les mots ce qui n'aide pas la lecture...), ??? et le langage tend à utiliser le plus souvent possible de termes latins, surtout quand l'équivalence en français est peu évidente. Au fond, on a donc affaire à un début de série plutôt satisfaisant, qui a le mérite de nous intéresser à une période relativement moins mise en valeur, celle du principat d'Auguste alors que l'Empire est déjà bien installé, et d'y mélanger le phénomène des tribus clientes de Rome dans l'incertitude des conquêtes en Germanie. À saluer.
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Il y a des temps lointains... Rome était en guerre contre l'empire Germanique, les barbares, etc... Histoires de noble sang, d'entraînement, de digne héritier. de prince vaillant, fraternité, rivalité... Les deux princes suivent un entrainement pour les préparer à un avenir politique et guerrier... Avec quelques histoires de fesses pour pigmenter un peu le récit. Il y a une suite. Si je devais l'acheter je dirais non, mais là il est à la bibli donc ça va.
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