AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,83

sur 265 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Rome cherche sa gloire et continue sa conquête du monde. Mais pour cela il a parfois besoin d'autres peuples, et ici entre autre les Chérusque.
Le fils du chef de cette peuplade est envoyé a Rome pour devenir un vrai soldat. Mais sa rencontre avec son futur frère d'arme (le fils d'un grand soldat romain) ne se passe pas sous les meilleurs augures.

Une BD réellement captivante, tout d'abord par le fait que cela se passe a l'époque romaine. Une époque très riche par les combats, par la façon de vivre, par ses débauches. Tout ceci est mis en avant dans cette BD, grâce a de magnifiques graphismes.
Cette BD est très riche par son scénario qui est prenant et qui pousse juste a ouvrir le second tome.

Une BD pour les amoureux de l'époque romaine, de guerres, de combats , d'amitié, de haine,...
Commenter  J’apprécie          486
A force de voir des critiques élogieuses sur cette série, fallait que j'aille voir de quoi ça cause.

Déjà Marini prend pour cadre l'antiquité romaine, une de mes périodes préférées (en tant que lecteur hein, je ne suis pas sûr que j'aurais aimé y vivre). Il imagine une histoire autour du personnage d'Arminius, un chef de guerre germain qui mit en son temps la pâtée aux légions d'Auguste. Il développe une amitié profonde entre Arminius et Marcus, fils d'un notable romain ancien soldat chez qui Arminius est tenu en otage. Les deux jeunes ne peuvent pas se blairer au début, mais l'attitude de sergent recruteur du père de Marcus les rapproche ; unir face à l'adversité, une vieille tactique des classes militaires. On a droit à de belles scènes de formation de combattant, plus une péripétie impressionnante avec un ours qui m'a rappelé un certain Connavar dans Rigante de David Gemmell.

Le récit est très prenant, porté par un dessin de qualité qui pour une fois nous montre les constructions romaines, bâtisses, colonnes, intérieurs, emplis de couleur ; des couleurs qui ne m'ont pas échappé à Pompéi. Rien que la carte du monde romain en deuxième de couverture vaut le détour. Et j'imagine bien que ces dames ne sont pas insensibles aux abdos des deux jeunes héros (allez, avouez !).

Petit problème qui nuit à la distanciation : le langage fleuri employé par les intervenants, les « connards » et autres « salopes », s'ils traduisent l'état d'esprit, sont un peu anachroniques. N'existe-t-il pas des équivalents latins ? « Merdum », ou « espèce d'anus » par exemple ^^. Mais c'est un détail que l'on finit par oublier, de même que le léger abus de scènes de sexe (HBO, tu devrais adapter cette série à la télé).

Voilà donc une excellente mise en bouche. J'espère que la suite sera aussi goutue.
Commenter  J’apprécie          438
GERMANIA 745 AB URBE CONDITA
(9 AV. J.-C.)
Le général romain Drusus, qui sera le premier à porter le nom de Germanicus, remporte une victoire décisive sur les Chérusques. Il leur propose une alliance. Pour garantir cette alliance, des jeunes princes issus des familles les plus nobles sont remis aux Romains en guise d'otages.

ROMA 735 AB URBE CONDITA
(1 AV. J.-C.)
Titus Valerius Falco se voit confier par l'empereur Auguste une mission : éduquer un jeune otage, le prince chérusque Ermanamer, fils du prince chérusque Sigmar, allié de Rome. Titus Valerius va devoir en faire un citoyen romain digne de ce nom. L'empereur attribue à Ermanamer le nom romain de Gaius Julius Armenius. Ce dernier a déjà fait connaissance avec le fils de Titus Valerius, Marcus… Une belle bagarre a opposé les deux adolescents en plein palais impérial, jetant la honte sur Titus. Ce dernier, qui a « éduqué » beaucoup de légionnaires, décide de les « traiter en hommes » à partir de ce jour… Une éducation qui n'a rien de tendre et qui est à la mesure de la haine que se portent les deux jeunes gens…

Critique :

Soyons clairs : Ce n'est pas une bande dessinée pour enfants ! Si vous désirez offrir une BD à votre petit neveu passionné par la Rome antique pour son anniversaire, allez plutôt voir comment se porte Alix. Les Aigles de Rome est d'un réalisme fou : violence, injures, sexe, cruauté… Rien ne manque à l'appel pour recréer une ambiance crédible.
Avec cet album, vous allez suivre l'éducation de deux jeunes gens « de bonnes familles », un Romain et un Chérusque qui vont devoir partager pratiquement tous les moments de leur vie. C'est l'occasion de découvrir ce que pouvait être la vie à l'époque à Rome et en Germanie.

Enrico Marini est le fabuleux homme-orchestre qui a donné naissance à cette oeuvre puissante et réaliste. Il est à la fois le scénariste, le dessinateur et le coloriste des Aigles de Rome.
Commenter  J’apprécie          235
C'est en relisant la série Scorpion, et devant le constat que le scénario de Desberg n'était pas à la hauteur du dessin de Marini, qu'un babéliote m'indiquait que Marini avait décidé depuis de poursuivre son oeuvre en faisant le dessin ET le scénario, exercice plutôt casse-gueule que j'ai rarement vu bien réussi, à l'exception notable de types comme Tardi ou Gibrat.
J'étais donc curieux de voir ça et je me suis précipité sur le premier du genre, à savoir Les Aigles de Rome qui revisitent la célèbre histoire d'Arminius sur laquelle était sorti un docu-fiction très correct il y a déjà un moment de cela.
Malgré des ellipses parfois un peu brutales mais peut-être nécessaires pour faire avancer l'histoire, je dois dire qu'effectivement, c'est une réussite. Les dessins sont toujours aussi somptueux pour l'Antiquité qu'ils ne l'étaient pour le Grand Siècle, et la relation d'amour vache qui se lie entre les deux protagonistes est très intéressante et ne manque pas de sel, surtout sous le joug du "dominus" qui essaie de les élever à la dure.
Alors au niveau de la luxure, ça ne fait pas dans la dentelle, mais après tout c'étaient sans doute les moeurs de l'époque.
Test réussi donc, et c'est avec plaisir que je lirai la suite.
Commenter  J’apprécie          111
Avis portant sur la série:

Nous vivons une époque bien puritaine. Je ne trouve pas choquant qu'il y ait une bd plus B.N. et les sept petits adultes qui nous montre les moeurs d'une autre époque. Si je pouvais vivre à l'époque romaine, je ne dirai pas non. Mais bon, les combats de gladiateurs avec toute cette sauvagerie, cela donne quand même à réfléchir! Que les dialogues soient triviaux, cela fait partie de toute façon du langage militaire toute époque confondue. le latin devait 'il être de rigueur?

Je classe Marini parmi mes meilleurs dessinateurs sinon le meilleur. le fait qu'il réalise intégralement une bd ne me déplaît pas, au contraire! Je trouve qu'il ne s'en sort pas si mal comme scénariste car c'est parfaitement soigné et documenté même si cela n'égale pas le niveau atteint par Murena. On sait déjà que son trait de crayon est précis et vigoureux tout en sachant se montrer subtile si nécessaire. Certaines planches sont vraiment très belles. Les couleurs procurent une belle sensation qui participe pleinement à une réalisation somptueuse. Une brillante narration sans rupture qui procure le bonheur d'une lecture confortable.

C'est vrai que la thématique des frères ennemis dont les rapports deviennent amicaux à mesure que les épreuves se multiplient n'est pas nouvelle. Mais c'est si savamment orchestré ! On s'attache véritablement aux personnages dès le premier livre. Par ailleurs, pourquoi bouder le plaisir des yeux devant toutes ces très jolies courbes féminines. C'est de toute façon pour un public averti. :8

Le livre II ne fait confirmer que mon impression première. Il y a là tout ce que j'aime dans la bd et on ne peut renier sa nature par snobisme ou par suivisme. La qualité est au rendez-vous et on est véritablement immergé dans l'Histoire de Rome.

Le livre III se passe entièrement en Germanie et il nous fait découvrir une perspective assez intéressante des différentes tribus soumis à l'envahisseur romain. C'est également le tome où les deux frères vont emprunter des chemins différents et se combattre à nouveau pour notre plus grand plaisir.

Le livre IV confirme la trahison d'Arminius qui se révèle être un grand stratège. le pauvre Marcus sera malmené. Pourtant, on arrive à comprendre les faits et geste de son rival. Ce tome sera particulièrement violent. le sexe a pratiquement disparu. L'heure du combat a sonné. Marini maîtrise à merveille le cheminement au coeur de la bataille ainsi que la palette graphique. Bref, c'est encore un sans faute ! C'est incontestablement sa meilleure série !

Le livre V nous réserve encore une fois le meilleur au terme d'une grande bataille dans les forêts et les marécages de Germanie. Les légions romaines vont avoir fort à faire face aux tribus barbares. Il y a également un grand tournant dans le récit. Au début de la saga, il y avait deux héros bien distinct. Désormais, il n'y en a plus qu'un qui démarque nettement dans l'héroïsme et ce n'est pas forcément sur lui qu'on aurait misé au départ. Je profite également de ce cinquième tome pour faire passer cette série dans la catégorie culte. Il est clair que j'ai tout de suite aimé le récit. D'un point de vue subjectif, c'est le genre de bd que j'adore et qui me fait réconcilier avec cet art. C'est culte pour moi mais cela ne le sera pas forcément pour les autres lecteurs. Jusqu'à présent, je ne décernais cette note qu'avec également l'assentiment de la majorité comme on peut dire qu'Astérix est une série culte. J'ai envie de différencier cette série car je n'ai absolument rien à lui reprocher et elle me procure un plaisir de lecture maximale comme rarement atteint.

En résumé, une série qui frise la perfection aussi bien sur le plan scénaristique que graphique.

Note Dessin: 4.5/5 - Note Scénario: 4.5/5 - Note Globale: 4.5/5
Commenter  J’apprécie          100
Dans cette série qui se déroule au début de l'Empire Romain sous Auguste, nous suivons deux jeunes hommes : Marcus, enfant d'un ancien général romain et d'une barbare devenue romaine et Arminius, Germain devenu otage à Rome pour sceller l'alliance entre les peuples Germains et romains.
Sans aller plus loin dans les détails, pour qui connaît l'histoire de l'Empire romain, nous avons clairement affaire aux origines d'une célèbre bataille () entre romains et germains.
Un récit plutôt intéressant, des personnages avec du caractère et puis une période de l'histoire romaine passionnante en plein coeur de l'Empire romain au plus haut de sa puissance. le dessin est également de qualité avec beaucoup de détails et ajoute de l'intensité au récit.
Bref, ce premier tome est prometteur tant on ne s'ennuie pas une seconde et il promet une belle intrigue.
J'attends avec impatience la suite et le développement de la relation entre les deux principaux protagonistes de l'histoire.
Commenter  J’apprécie          90
Depuis le temps qu'elle me faisait de l'oeil, je me suis enfin décidé à lire cette série historique qu'est "Les aigles de Rome". Enrico Marini nous y conte la vie d'Arminius au Ier siècle (un Vercingétorix germain mais qui lui aura réussi sa révolte), et à sa manière ; c'est à dire, avec beaucoup de violence et de sexe. Cette BD est donc à réserver pour un public adulte.

Ce premier tome est une présentation des deux personnages principaux : Marcus, le fils métis romain et germain, et Arminius, le jeune prince chérusque otage chez les Romains. On suit l'évolution de leurs relations (de la franche haine jusqu'à l'amitié totale) au cours de leur rude apprentissage et de leur découverte du monde des citoyens romains.
La dernière planche apprendra aux lecteurs qui ne connaissent pas L Histoire que le futur va inévitablement et malheureusement séparer les deux amis...

Très bonne entame de série qui devrait ravir autant visuellement que scénaristiquement les amateurs de BD et de la Rome antique.
Commenter  J’apprécie          73
Je connaissais Enrico Marini pour ses illustrations des séries Scorpion et Rapaces. Étant un grand fan des dessins du monsieur, dessins que je trouve à la fois très dynamiques et très sensuels, j'ai sauté sur le premier tome des Aigles de Rome quand j'ai appris que Marini en avait signé non seulement les illustrations mais aussi le scénario et les dialogues.
Marini vit en Suisse dans un canton où l'on parle l'allemand et, comme son nom l'indique, il a des origines italiennes. En racontant la rencontre historique entre le monde des Romains et celui des Germains, c'est donc aussi un peu de son histoire qu'il conte dans Les Aigles de Rome.
Pour un premier album solo, l'auteur a choisi de romancer l'histoire d'Arminius. C'est un personnage historique, un Germain qui a véritablement existé. Peu connu en France, c'est une sorte de Vercingétorix à l'allemande qui a causé de sérieuses défaites aux légions romaines. On connait assez mal son enfance et les raisons qui l'ont poussé à organiser la révolte germaine, on comprend alors que Marini se soit fait plaisir en « bouchant les trous » laissés vacant par L Histoire officielle pour nous raconter une histoire épique, faites de joutes guerrières, d'amitié indestructible et de scènes sensuelles.
Car, dans ce premier tome, ce n'est pas ce qui manque ! Marini a toujours eu un talent particulier pour dessiner des corps aux formes magnifiques, qu'ils soient masculins ou féminins. le livre I des Aigles de Rome est fidèle à cette tradition et le personnage de Morphea, « plus belle pute de Rome », vaut son pesant de cacahouètes niveau érotisme en BD.
Enfin, il faut saluer le travail du dessinateur sur les couleurs. En effet, l'histoire alterne entre des scènes au présent qui se passent en Italie romanisée, et des flash-back de l'enfance d'Arminius qui se passent dans les forêt de Germanie. Pour marquer le contraste, l'auteur joue sur les couleurs avec une Rome peinte de rouge, de jaune et de blanc quand les forêts du Nord sont marquées par un bleu-vert sombre.
En résumé, voilà un premier tome très enthousiasmant qui ravira les fans de Marini et les amateurs de combats antiques, même si la vision proposée de la Rome éternelle et des forêt germaines est plus proche des fantasmes que de la vérité historique.
Commenter  J’apprécie          50
Marini s'attaque à l'antiquité avec brio avec cette série qui est centrée autour de Marcus Falco, fils de général romain, hautement conscient de ses origines favorisées, et de Ermanamer, fils d'un prince germain, livré comme otage aux vainqueurs romains. L'empereur Auguste décide de confier Ermanamer à Titus Valerius Falco. le général en soldat aguerri impose une discipline de fer au jeune otage, désormais romanisé en Arminius, et à son fils Marcus, qu'il juge trop timoré. Un ancien gladiateur se charge de leur éducation guerrière.
D'abord opposés en tout, ces deux caractères finissent par s'accorder. le récit est dense, l'histoire d'amitié juvénile bien construite ; les ados deviennent de jeunes hommes, que la concurrence virile et le sexe occupent. le graphisme caractéristique du dessinateur de la série le Scorpion donne du rythme à l'histoire dans une Rome magnifiquement reconstituée.
Ce premier tome est une réussite.
Commenter  J’apprécie          40
Je n'ai qu'un regret ici, l'arrêt brutal de cette série! Comme je suis frustré par cette fin en queue de poisson!
Pour le reste, je n'ai que des lauriers à tresser et à déposer respectueusement sur le chef d'Enrico Marini.
Son scénario conduisant au désastre de Varus dans la forêt de Teutobourg. est fort ingénieux.
Son coup de crayon est magistral. J'imagine les heures qu'il a dû passer aux deux pleines pages de la grande scène de bataille, un moment qui me fait penser à "la bataille de Cascina " du grand Michel-Ange! Pas moins!...

Selon la légende, Auguste mourant se serait exclamé dans un dernier râle "Varus, rends moi mes légions!". Ne pourrait on s'en inspirer pour pousser un "Marini, donne nous de nouvelles aigles de Rome"?!...
Commenter  J’apprécie          34




Lecteurs (568) Voir plus



Quiz Voir plus

Les personnages de Tintin

Je suis un physicien tête-en-l'air et un peu dur d'oreille. J'apparais pour la première fois dans "Le Trésor de Rackham le Rouge". Mon personnage est inspiré d'Auguste Piccard (un physicien suisse concepteur du bathyscaphe) à qui je ressemble physiquement, mais j'ai fait mieux que mon modèle : je suis à l'origine d'un ambitieux programme d'exploration lunaire.

Tintin
Milou
Le Capitaine Haddock
Le Professeur Tournesol
Dupond et Dupont
Le Général Alcazar
L'émir Ben Kalish Ezab
La Castafiore
Oliveira da Figueira
Séraphin Lampion
Le docteur Müller
Nestor
Rastapopoulos
Le colonel Sponsz
Tchang

15 questions
5224 lecteurs ont répondu
Thèmes : bd franco-belge , bande dessinée , bd jeunesse , bd belge , bande dessinée aventure , aventure jeunesse , tintinophile , ligne claire , personnages , Personnages fictifsCréer un quiz sur ce livre

{* *}