Les Aigles de Rome, tome 3 se focalise sur les guerres en Germanie qui n'étaient, dans les deux premiers tomes, alors qu'un enjeu lointain. Alors que le tome 1 expliquait leur rencontre et leur amitié, et que le tome 2 servait de prélude à cet opus, le destin réunit donc ici nos deux héros, Arminius/Ermanamer et Marcus Valerius Falco, pour qui la Germanie est un endroit porteur de beaucoup de valeurs symboliques.
Enrico Marini s'adonne à un exercice plus rétréci que les deux tomes précédents car l'espace en jeu y est plus restreint, avec une intrigue qui fusionne toutes les problématiques lancées précédemment (parfois habilement, d'autres fois plus grossièrement : Priscilla qui accompagne son mari en campagne pour d'obscures raisons...). Il faut noter le dosage subtil entrepris par l'auteur, depuis le début de la série mais c'est visible ici en raison des multiples sources antiques au sujet de ces événements précis de la guerre en Germanie, entre hypothèses tout à fait plausibles et détails totalement historiques, notamment autour des habitudes judiciaires de Varus.
Personnellement, c'est peut-être bien le meilleur des trois !
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