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Critique de Alfaric


Avec ce tome 5 magistral, Enrico Marini clôt en sombre apothéose son peplum spaghetti !
Arminius redevenu Ermanamer veut offrir à Varus en Germanie le même sort que Crassus en Syrie, et son piège patiemment et longuement mis en place est désormais fin prêt : il ne reste plus qu'à pousser les Romains dedans…. Et malgré tous ses efforts Falco n'arrive pas à convaincre ses compatriotes que le désastre est imminent !
En 62 pages, les conquérants passent de l'arrogance à la désespérance, et les conquis de la résignation à la révolution… Après des jours d'escarmouches et des nuits de harcèlement, c'est épuisés et démoralisés que les légionnaires de Rome font face à la horde germaine dans les grands marais d'Allemagne du Nord : force est de constater que la chorégraphie macabre qui s'y déroule est carrément hypnotisante, et je n'avais pas vu cela depuis "Gladiator" !
La fin à la fois amère et triste est terrible, voire choc… ! mais est-ce vraiment la fin ?

Enrico Marini est très talentueux, mais ici je crois bien qu'il est au sommet de son art. Mieux, lui qui est dessinateur d'abord et avant tout s'avère meilleur scénariste que les scénaristes de profession, et souvent de renom, qui lui ont été associés par le passé…
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