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Je ne connaissais pas cette auteure et c'est une très bonne découverte.

En premier, la découverte de Moscou, de son univers, des difficultés et des atouts d'une société bien différente de la notre. C'est toujours agréable quand un policier nous plonge dans un univers qu'on ne connaît pas, qu'on apprend à découvrir.

En deuxième, une très bonne intrigue très bien ficelée. Sans spoiler je dirais qu'un de mes élèves m'a aidé à trouver la solution. Plutôt sa maman... qui est russe ... et qui, devant moi, l'a appelé par son diminutif ... Et en le retrouvant dans le roman j'ai su qui était le coupable ...

Enfin, une galerie de personnages soignés, caractérisés mais pas caricaturaux.

Un bon roman policier.
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Une nouvelle enquête d'Anastasia Kamenskaïa, en pleine crise économique de 1999...

J'apprécie beaucoup les romans d'Alexandra Marinina, plus importante auteur contemporaine russe du genre policier, et l'une des rares à ne pas céder à la facilité de la thématique mafia / violence / sexe.
Même s'il est désagréable de devoir attendre des sorties françaises semi-aléatoires (bien traduites, mais sans bien respecter l'ordre de la série, et en sautant régulièrement certains romans...), chaque nouvelle enquête d'Anastasia Kamenskaïa, enquêtrice de la Milice de Moscou, me réjouit, celle-ci (datant de 1999 - en pleine crise monétaire russe) ne faisant pas exception. Et l'auteur est particulièrement inspirée, comme toujours, pour rendre tangibles les détails de la vie dans la Russie post-soviétique, dans laquelle des gens "normaux" tentent avec plus ou moins de bonheur de s'adapter au nouveau monde, avec ses améliorations et ses régressions...
Je finirai peut-être, par impatience, par re-tenter ma chance directement en russe (il y a cinq ans, terrible échec , c'était trop dur !).
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Lieutenant-colonel Marina Anatolyevna Alexeyeva, dite Alexandra Marinina, au rapport ! Avec 25 polars au compteur, dont une petite dizaine seulement a été traduite en français, l'ancienne gradée de la milice de Moscou, reconvertie romancière, est une stakhanoviste qui écrit plus vite que son ombre. Son style s'en ressent d'ailleurs, mais la qualité d'écriture, honnête cependant, n'est pas ce que l'on recherche en priorité chez l'auteure russe. "Tout au long des années où j'ai traité le crime, j'ai appris qu'il n'y a rien d'intéressant au sujet du crime lui-même. C'est pourquoi mes livres n'ont pas pour sujet des crimes. Je m'intéresse à des individus, à leurs vies, âmes et pensées, même si leurs actes sont criminels." La 7e victime, paru cette année, a été publié en 1999 en Russie. Un détail qui a son importance car il est sans cesse fait référence à la crise financière de l'année précédente, qui a paupérisé une grande partie de la population du pays. Une fois de plus, au-delà de son intrigue policière, Marinina raconte la Russie post-communiste, sa violence, sa corruption, mais aussi le quotidien des petites gens, de plus en plus difficile. Son héroïne, Anastasia Kamenskaïa, a beau être officier de police, avec sa paie de 100 dollars par moi, elle subit comme les autres les effets de la récession et vit dans un appartement en plein chantier, faute de pouvoir mener à bien les travaux. Drôle de personnage, soi dit en passant, qui fume comme un pompier, laisse son mari cuisiner, car elle en est incapable, et s'avère excessivement trouillarde quand un serial killer semble la menacer. La 7e victime est l'un des meilleurs livres de Marinina, parmi ceux parus en France, non seulement pour ses aspects sociologiques et psychologiques, mais aussi pour la maîtrise du récit policier lui-même, grâce à une construction astucieuse dans laquelle l'assassin et ses proches se confient à tour de rôle, sans bien entendu que l'on sache qui ils sont, jusqu'aux dernières pages. On est chapka à son destin !
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Le seul intérêt de ce livre est de nous faire partager la vie en Russie à la fin des années 90 ,l'intrigue policière ,quant à elle ne fourmille pas de retournements totalement imprévisibles auxquels sont habitués les fans de polar dont je fais parti...
Lien : http://fr.msn;com
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Je crois avoir lu tous les romans, parus en français, d'Alexandra MARININA . J'ai eu un peu de mal à rentrer dans ce dernier livre ; est-ce le fait que l'histoire est divisée en chapitres, dont le titre est le nom des personnages, et le texte est l'histoire vue par chaque personnage. Mais passées les 100 premières pages (il y en a 489) on est pris pas l'histoire et si c'était possible on le lirait d'une traite jusqu'à la fin...fin qui ne se raconte pas!
Pour les habituels lecteurs de MARININA , on retrouve tous les principaux personnages, surtout son héroïne, Nastia KAMENSKAIA ,son sympathique époux Liocha, et ses collègues de la milice.
L'ambiance de ce livre paraît plus pessimiste que les autres ouvrages ; il semble qu'il ait été écrit à l'époque où la Russie était en pleine déconfiture (1999, fin de la période Eltsine).
A lire sans modération.
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De base, je ne suis pas fan des romans policier, mais celui là m'avait été conseillé par une amie, comment donc refuser cette lecture ?
Le lieu : Moscou
L'époque : Après la chute du régime communiste
Comme le titre l'indique, c'est une chasse à un tueur en série.
Le scénario tient la route en mêlant psychologie, investigations, fausses pistes...
Le tueur laisse des indices sous forme d'énigmes, sans pour autant trop laisser de traces.
La série de victimes semble tout d'abord incohérente puis se précise petit à petit.
Mais j'ai été déçu par le final. Il y aurait pu avoir un dernier rebondissement sur la dernière cible (la petite fille qui souhaitait un chat et à qui un "félinologue" lui conseille d'opter pour un chien).
Ne vous inquiétez pas c'est un personnage secondaire, je ne divulgâche donc pas ;-)
Quant à l'épilogue moraliste (une pratique dans les polars russes ?), elle me heurte car je pense l'exact contraire (un peu comme le tueur).
Mais là je ne peux pas préciser car cela gâcherait votre lecture.
Le style : Agréable, fluide mais avec quelques lenteurs quand même (dues à l'autrice ou à la traduction ?).
Les personnages : Je serai tenté de dire : dans la tradition des personnages de romans russes. Comprendre : Francs, amicaux, modestes, aidants, prévenants...
Même le tueur n'est pas une caricature de l'homme mauvais, pervers ou sadique.
Loin des actuels polars US ou français, loin des clichés des séries US.
Tout ce qui me fait écarter les romans et séries policières. Ne pas hurler ! L'accord de proximité est totalement volontaire ;-)
Livresquement votre.
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Lors d'une émission en direct sur le thème « Femmes aux métiers extraordinaires » , Anastacia et Tatiana ( officier de police et juge d'instruction) répondent aux questions des téléspectateurs en duplex, lorsqu'une pancarte est brandie au dessus de la foule. Il est écrit « Puisque tu es tellement intelligente, devine où tu vas rencontrer la mort ». Cette menace va être prise au sérieux immédiatement.

J'ai découvert cette auteur russe avec ce livre. Il faut se faire au nom, petit nom donné , la construction est particulière . J'ai été un peu déçue par la fin mais ça reste un bon roman
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Le descriptif de la vie en Russie m'a plus intéressé que l'énigme policière elle-même.
J'ai trouvé que c'était trop tiré par les cheveux.
Je n'ai pas compris que les policiers (la milice) se focalisent sur un seul suspect avant de penser à un autre
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C'est un bon livre, qui se lit rapidement, il devient prenant au fil de l'histoire
Points positifs : prenant, quelques rebondissements intéressants et une bonne fin
Points négatifs : des changements de points de vue par milliers, 2 ou 3 passages trop lent et légèrement inutile à mon avis.
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Un bon polar, agréable à lire, comme d'habitude avec Alexandra Marinina.
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