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Citations sur Tours et détours de la vilaine fille (60)

- C'est ce que tu veux faire de ta vie ? Rien que cela ? Tous ceux qui viennent à Paris aspirent à devenir peintres, écrivains, musiciens, acteurs, metteurs en scène, à faire un doctorat ou la révolution. Et toi tu veux seulement cela, vivre à Paris ? Je ne l'ai jamais encaissé, mon vieux, je dois te le dire.
- Je sais bien, mais c'est la pure vérité, Paul. Petit, je disais que je voulais être diplomate, mais c'était seulement pour qu'on m'envoie à Paris. C'est ce que je veux : vivre ici. Cela te semble peu ?
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Bien qu'on dise que seuls les imbéciles sont heureux, j'avoue que je me sentais heureux. Partager mes jours et mes nuits avec la vilaine fille remplissait ma vie. Malgré ses gestes tendres, en comparaison de son attitude glaciale d'autrefois, elle était parvenue, en effet, à me faire vivre dans l'inquiétude, avec l'appréhension qu'un beau jour, et de la façon la plus inattendue, elle recommencerait et s'évanouirait dans la nature sans me dire adieu.
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- Ton gagne-pain est en danger, me prévint-il. Un traducteur littéraire qui aspire à devenir écrivain, c'est dire qu'il sera, presque toujours, un plumitif frustré. Quelqu'un qui ne se résignera jamais à disparaitre dans son métier, comme nous le faisons, nous, en bons interprètes. Ne renonce pas à ta condition d'individu inexistant, mon cher, à moins que tu ne veuilles finir clochard.
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- [...] Les amitiés ici sont très superficielles, il faut le dire. Les Anglais n'ont pas de temps à perdre avec l'amitié.
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Mais il n'en alla pas ainsi, parce que dans cette vie les choses se passent rarement comme nous, les pitchounets, les envisageons.
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Depuis que j'avais l'âge de raison, je rêvais d'habiter Paris. Probablement à cause de mon père et de ces romans de Paul Féval, de Jules Vernes, d'Alexandre Dumas et de tant d'autres qu'il m'avait fait lire, .avant de se tuer dans l'accident qui m'avait laissé orphelin. Ces livres m'avaient farci la tête d'aventures et persuader qu'en France la vie était plus riche, plus joyeuse, plus belle, et tout et tout, que nulle part ailleurs.
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Il m'avait suffit de la voir pour reconnaître que, tout en sachant pertinemment que toute relation avec la vilaine fille était vouée à l'échec, la seule chose que je désirais vraiment dans la vie, avec cette passion que d'autres mettent à courir après la fortune, la gloire, le succès ou le pouvoir, c'était de l'avoir elle, avec tous ses mensonges, ses caprices, son égoïsme et ses disparitions.
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C’était un éditeur de vocation, qui aimait les livres et ne publiait que de la littérature de qualité, ce qui, disait-il, lui garantissait à coup sûr l’échec, économiquement parlant, mais aussi les plus grandes satisfactions personnelles.
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Je tombai amoureux de Lily comme une bête, la façon la plus romantique d’aimer – ce n’était pas de l’amour, mais de la rage –, et, cet été inoubliable, je me déclarai à trois reprises.
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Pour tout le monde, il est plus difficile de vivre dans la vérité que dans le mensonge.
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