La Grande Epopée des Celtes, tome 2 : Les Compagnons de la branche rouge

J'ai mis quelques mois à sortir ce livre de ma bibliothèque. Comme d'habitude, ça a été un regret de ne pas l'avoir lu plus tôt pour découvrir la mythologie celtique. A ma grande surprise, je ne savais pas qu'il y avait un tome1.

Premier conseil pour les futurs lecteurs: faut suivre! Les enchaînements des actions sont pas mal tordues et ont peut vite louper le file de l'histoire entre le début et la fin d'une histoire.

Cela dit, j'ai beaucoup aimé le rythme. Les Compagnons de la Branche Rouge sont charismatiques, ils ont soif de gloire et on suit leurs aventures sans temps mort.

Quant à la fin, elle casse avec tour le reste mais n'en ai pas moins belle et et même romantique (au sens moderne).

Couhoulinn, héros de ce livre nous paraît au début de l'ouvrage arrogant mais évolue, atteignant la sagesse. Cette évolution tend à donner un peu de profondeur à Couhoulinn.

Pour finir, l'introduction du livre est ma permis de mieux appréhender le contexte historique. Rien qu'à la lire, vous apprendrez quelques trucs.
Voilà, un bon petit livre pour les amateur d'histoires antiques épiques.

Ce 2e tome fait directement suite au 1er et Jean Markale continue à nous raconter l'histoire légendaire de l'Irlande en mettant « bout à bout » les histoires qui sont parvenues jusqu'à nous, en faisant la part de ce qui est réellement originel et de ce qui est travesti par les moines chrétiens qui ont mis tout cela par écrit.

Au bout du compte, ça donne une série d'histoires mettant en scènes les héros légendaires de l'Irlande, leurs combats, leur magie, leurs amours, leurs voyages, etc. Ce tome tourne essentiellement autour du roi Conor et du héros Couhoulin (connu aussi sous le nom de Cuchulain), mais laisse également la part belle aux tribus de Dana et autres créatures plus ou moins magiques.

J'ai beaucoup aimé ce 2e volume, moins guerrier que le précédent. Les aventures des héros sont très plaisantes à lire et, même si certains passages peuvent sembler naïfs ou manquer de sens pour nous, l'aspect merveilleux est très agréable. J'ai retrouvé la magie des contes de mon enfance et appris beaucoup de choses en même temps (même si j'ai encore une fois passé la longue introduction, qui ne présente pas grand intérêt pour le lecteur lambda, selon moi).
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