Je vais le repréciser ici avant toute chose : j'ai été un peu déçue du tome 4 consacré à Morgane. de ce fait, j'ai pris une pause relativement longue avant de poursuivre cette saga.
Alors cette fois, c'est à l'Histoire de Gauvain (fils du roi Loth d'Orcanie et aîné des neveux d'Arthur) qu'on s'attaque ; seul être humain - en dehors de Morgane - à entendre la voix de Merlin, après que celui-ci ait disparu. "Gauvain, le bon chevalier toujours prêt à secourir les femmes et les jeunes filles dans l'infortune !" Tu m'étonnes ! A quasi chaque rencontre, le jeune homme tombe amoureux. Et toutes ces jeunes filles qui s'évanouissent à la moindre action…qu'elles petites natures ! ;) Sinon, il faut le dire : on s'ennuie un peu parfois, c'est redondant...
J'ai malgré tout préféré ce tome au précédent ... Au moins pour s'intituler "Gauvain" ça parle effectivement des aventures de Gauvain (contrairement au tome 4 consacré à Morgane qui use et abuse des aventures de ses proches). Voilà, les aventures de Gauvain ne m'ont pas totalement déplu.
En tout cas, je m'obstinerai, je ne lâcherai rien, je terminerai cette saga, coûte que coûte, mais j'ai peur que mes prochaines critiques concernant les 3 tomes restants ne soient tout de même pas des plus enjouées.
Commenter  J’apprécie         20
Je continue cette série car j'aime beaucoup l'auteur. de plus il s'est immergé dans ce monde car il vit à l'entrée de la forêt de Brocéliande; lieu de cette légende. Mais ce 5ème tome ne m'a pas charmé contrairement au premiers tomes. La magie s'essoufle. Dommage. Cette série reste très intéressante pour l'apport de connaissances sur le sujet, c'est plus un exposé qu'un roman.
Commenter  J’apprécie         21
Un peu déçu de ce 5eme livre. La première partie est magique puis se termine finalement de manière bien ennuyeuse...espérons que la suite redore le blason des chevaliers de la table ronde....
Commenter  J’apprécie         00
- Que fais-tu donc en ce moment ?
- Je suis perdu dans un brouillard dont je ne sais comment sortir.
- Ce n’est pas grave, Gauvain. Tous les hommes errent dans le brouillard, mais ils ne veulent pas le reconnaître. Toi, du moins, tu le dis.
Mais elle me dit qu’elle craignait l’inconstance des hommes : ils sont si déloyaux, prétendait-elle, que parmi ceux qui sont parvenus à leurs fins avec leur amie et ont tout obtenu d’elle, elle n’en voyait aucun que l’assouvissement ne détournât aussitôt vers une autre.
Quelques jours plus tard, sur la grande prairie qui s'étendait devant Kaerlion sur Wysg, le roi Arthur se reposait à l'ombre d'un bosquet, en compagnie de la reine Guenièvre, du sénéchal Kaï, du roi Bohort, d'Yvain, fil du roi Uryen, de son neveu Gauvain et de ses frères Gahériet et Agravain. Un barde, s'accompagnant de la harpe, chantait les exploits des ancêtres, au temps où les hommes de ce pays luttaient contre les géants qui voulaient étendre leur domination sur toutes les îles qu'empourpre le soleil couchant.
C’est dire que Gauvain, jeune faucon de toute façon, représente la force ascensionnelle, vitale et virile. Mais là où la plupart des commentateurs semblent se tromper singulièrement, c’est quand ils interprètent son ascension comme « solaire », font de lui le « héros solaire » par excellence face aux puissances de la nuit : manichéisme de pacotille, car l’on va voir que, même si son comportement est lié au mythe solaire, Gauvain est lui-même étranger au « jeune soleil » dont on a paré les plumes d’Horus.
Tel est bien le rôle de Gauvain, littéralement lâché par le roi Arthur au-dessus des domaines inquiétants où les forces obscures ourdissent des complots, avec pour mission de rétablir la justice et l’harmonie, autrement dit de faire plier les puissances trompeuses et de les amener à composer avec les puissances de lumière qu’incarne le groupe de la Table Ronde.
POÉSIE MÉDIÉVALE – Qu’est-ce que BROCÉLIANDE ? (France Culture, 1993)
L’émission « La matinée des autres », par Jacqueline Kelen, diffusée le jour de noël 1993 sur France Culture. Invités : Jean Markale, Claudine Glot, Philippe Le Guillou, Pierre Dubois, Patrik Ewen et Jean Thos.