Découvert en lecture suivie, en 5e, il y a.... j'ignore comment l'idée était venue à ma prof de nous faire lire ce livre, mais c'était la vie, la vie d'adulte sans détour ou cache-misère qu'elle nous offrait avec cette lecture.
Kamala Markandaya parle de l'Inde comme
Pearl Buck parle de la Chine dans
la Mère. On lit le désespoir des paysans qui ne peuvent vivre de leur terre, le désespoir des familles sans le fils qui les portera lorsqu'ils seront vieux, et le chemin qu'on prend, lorsque tout est perdu, même les amis, vers la ville, ou plutôt les bidonvilles.
Son héroïne est héroïque au sens fort et propre du terme, inutile d'ajouter qu'on ne s'imagine même pas aller aussi loin dans le sacrifice... pourtant, il n'y a là rien de trop, rien d'exagéré ou de romantiquement exacerbé dans ce récit : c'est la vie. Dure.
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