Clémentine a viré son petit ami, devenu un boulet...
Elle n'est pas plus heureuse, et se retrouve, face à "une infinité de possibles, comme autant de chemins de vie envisageables"...
De nouveau en couple avec une garçon, ou une fille, avec un bébé, devenir musicienne?...
Non! Simon lui parle de devenir "Magicienne".
- Il ne s'agit pas de sorcellerie, de spectacle d'illusion, ou de tirer un lapin d'un chapeau!
- Pas le lapin d'Alice ?
Un chemin, cela dépend où tu veux aller? Répond le chat de Cheshire.
Toutes les décisions comportent un risque... Et une probabilité d'être plus heureux. Espère le meilleur , prépare toi au pire.
C'est la clé de tout... Lui recommande Simon.
Et voilà Clémentine dans un voyage qui l'entraîne à la découverte d'amis improbables, avec un livre en main:
" En même temps, toute la terre et tout le ciel. Ruth Ozeki.
L'homme qui plantait des arbres. Jean Giono.
La bibliothèque des coeurs cabossés. Katarina Bivald."
Célia, qui emmène notre héroïne, faire de la balançoire, et... jouer de la harpe, la nuit, dans la salle de concert de la Philharmonique de Berlin.
Lun Xu, chef d'orchestre de renommée mondiale, qui connecte Clémentine, avec Haruki Murakami, un écrivain...
Et puis, Clémentine retrouve Thomas, l'épicier ( du Tome 1, le jour où le bus est reparti sans elle).
Wayan, un artiste peintre, qui peint avec ... le Vent.
Et il y a aussi Sacha, ce jeune homme qui s'est couché sur le trottoir, avec Clémentine, pour partager sa vision du monde...
-Se coucher par terre, c'est une idée marrante, ça! Je peux m'allonger à tes côtés ?
"Si tes pensées ne sont qu'amertume et insatisfaction, tu projetteras une image négative. Mais si tu permets à ta "Porte Miroir" de refléter tes rêves les plus fois, ils finiront par se concrétiser !
Sans jamais se décourager, ni se laisser détourner par des pensées négatives, ou par le doute... Il faut être patient...
Après tout, tu as déjà rencontré un bel inconnu: Sacha!
C'est une jolie BD.
Tous ces possibles, comme tous ces livres que nous repoussons, que nous ne lirons jamais, que nous n'avons jamais terminés, car nous n'osions pas aller, aller avec eux, jusqu'au ...Bout du bout. Ou en les feuilletant seulement avec les yeux, et pas avec notre...coeur.
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Les phrases du genre « Quand on veut, on peut », ou « Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort », m'ont toujours agacées.
J'avais beaucoup aimé le premier volume de cette bande dessinée, car les conseils donnés étaient de bon sens et finement amenés.
Je suis plus mitigée avec ce second opus qui prône quand même des valeurs « cul-cul la praline » et pas réalistes du tout.
Je sais bien que suivre son instinct ou vouloir poursuivre ses rêves à tout prix est très à la mode, mais je ne crois pas que la majorité des gens puisse matériellement tout plaquer du jour au lendemain pour aller voyager à travers le monde et prendre le temps de savoir ce qu'il ou elle a réellement envie de faire de sa vie.
Je suis peut-être trop « terre à terre » mais lorsqu'on a un loyer et des factures à payer, un travail, un conjoint, des parents, des enfants ou des animaux, on n'a pas vraiment le loisir de tout stopper d'un coup comme par magie pour décider de se faire du bien et de prendre le temps de vivre de façon sereine et apaisée, même si l'idée est plaisante.
Alors, oui, la bande dessinée est mignonne dans le sens où elle donne des pistes pour ne pas subir sa vie comme une contrainte et pour la rendre plus douce au quotidien, mais pour le reste, à moins d'être déjà riche au départ et sans aucune obligation professionnelle, familiale ou autre, ce n'est pas vraiment crédible.
Les dessins sont jolis, ronds, et dans des teintes douces et tendres.
Les petites histoires qui sont racontées par les divers protagonistes sont un peu amenées comme des cheveux sur la soupe, cela paraît beaucoup moins naturel que dans le premier volume et les parcours de vie de chacun des personnages sont trop exceptionnels pour être crédibles.
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On retrouve Clémentine deux ans après "Le jour où le bus est reparti sans elle". Sa vie a bien changé après sa rencontre avec Antoine, l'épicier-philosophe, mais elle se sent encore insatisfaite et décide de retourner voir son ami en espérant qu'il pourra la conseiller.
Et c'est ainsi qu'elle se retrouve embarquée dans un voyage qui l'emmènera de l'Allemagne au Japon, en passant par la Norvège ou Bali, à la rencontre de "magiciens" qui ont su se réaliser à travers des choix de vie surprenants.
Comme pour le premier tome, j'ai bien aimé les dessins aux couleurs douces et chaleureuses qui s'harmonisent parfaitement avec le message optimiste que veut faire passer le livre.
Et à nouveau, le récit est un peu trop didactique à mon goût. L'intrigue ne semblant être qu'un prétexte pour aligner les portraits de personnes ayant trouver leur voie en dehors des sentiers battus, des exemples à suivre pour la jeune femme qui cherche encore sa place.
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Clémentine a pris sa vie en main, ne se laisse plus marcher sur les pieds mais elle ne se sent toujours pas heureuse et épanouie. Alors elle retourne à l'épicerie dans la forêt afin d'y puiser de bons conseils.
Bien qu'il soit marqué que cette BD était indépendante du premier tome, je pense qu'il est quand même préférable d'avoir lu le tome un pour apprécier le retour des différents personnages.
Dans ce tome Clémentine va tout plaquer pour voyager et rencontrer des personnes qui ont suivis leur chemin incroyable et qui ont atteint la paix intérieure.
Comme dans le tome précédent c'est mignon et bourré de bonnes intentions, de phrases toutes faites et de récits zens. le genre de conseils que l'on peut rarement mettre en pratique et qui agace parfois pour leur manque de réalisme. Mais bon ne boudons pas notre plaisir tout de même, les auteurs nous font voir un monde bisounours où tout réussi à celui qui ose réaliser ses rêves. Une petite louche de bonheur sous forme de Bd aux dessins ronds et lumineux ne peut que faire du bien!
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Après un premier tome plein de bon sens et s'adressant à tous pour traiter de la confiance en soi, je dois avouer que ce deuxième tome me semble moins pertinent puisque, pour traiter du sujet "trouver sa voie", la notion d'argent a été balayée en une bulle, comme seuls ceux qui n'en manquent pas sont capables de le faire sans même penser à au moins mettre en scène par la suite une histoire qui n'en nécessite pas.
Il est vrai qu'on peut tout de même adapter deux ou trois bons conseils énoncés à Clémentine à sa propre vie avec un peu d'imagination, mais avec un peu d'imagination on n'a pas vraiment besoin de lire cette bande dessinée pour trouver une réponse à une réorientation.
J'en attendais un démonstration universelle comme dans le premier tome, j'ai trouvé une histoire de jeune cadre parisienne en mal d'épanouissement somme toute clichée.
C'est joli, ça peut faire rêver, mais ça n'aide pas.
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Autre « pêche du jour » suite à la réouverture de ma médiathèque préférée : cet ouvrage. le graphisme m'a semblé sympathique, l'histoire somme toute possiblement intéressante après un bref survol alors c'est parti pour l'emprunt !
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Première surprise amusée : j'ai trouvé ici la source d'un plagiat assez systémique au "profit" d'un roman qui ne sera publié qu'en fin d'année. Tss, c'est comme avec les comiques : les français sont les rois du piratage sauvage de propriété intellectuelle et c'est mal ! Une librairie-salon de thé ici donc. Second constat : c'est une BD qui reprend tous les clichés du « feel-good-coaching » à la mode :
- Une héroïne trentenaire qui a « réussi » professionnellement (bref elle gagne sa vie tout en étant en bas de la pyramide du pouvoir) et amoureusement (elle a un copain qui ne ressemble pas à quasimodo) mais est insatisfaite de devoir sans cesse se soumettre à autrui, d'avoir une vie aliénante et un compagnon franchement assez navrant au final.
- Elle va « changer de vie » grâce à une série de personnages se mettant à son service pour lui apprendre des choses sidérantes de profondeur : « Nous sommes influencés par notre éducation et les autres », « Nous pouvons prendre à chaque instant des choix différents mais ne le comprenons pas toujours », « Il est plus facile de savoir ce que l'on veut si l'on prend le temps de s'écouter », « le changement sera plus positif si l'on croit en soi », « pour savoir si quelque chose va nous plaire l'essayer est souvent une bonne approche »…
- Ceci se fera progressivement en changeant régulièrement de décor ce qui offre l'occasion d'une série de « cartes postales ».
- Bien entendu l'héroïne va remplacer son compagnon insatisfaisant par un autre baril de lessive qui lave plus blanc… et n'aura plus à obéir à un patron (c'est moins mis en avant mais est une constante, qui en dit beaucoup sur la souffrance au travail de ces « encore-jeunes-presque-cadres » mais cela sort du domaine de cette critique).
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Nous trouvons aussi les mêmes présupposés que dans toute cette « littérature » à savoir le bonheur personnel comme objectif ultime, la conviction que « la vérité profonde ne peut émerger que par l'écoute de soi » (Lire Harari sur cette foi moderne, ses causes et ses limites), l'amour romantique comme ingrédient indispensable… Bref ce produit est standardisé et interchangeable sur le plan des contenus et idées.
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Il reste toutefois selon moi une histoire qui se laisse lire et des graphismes vraiment plaisants (Bravo à Marko pour les dessins et à Cosson pour les couleurs). Bref et sans aller jusqu'à recommander cet ouvrage il peut permettre de passer une demi-heure délassante. C'est aussi pour qui serait intéressé le moyen de découvrir tout ce genre littéraire d'une façon condensée.
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Dans la même veine que le premier tome, ce second s'attarde sur l'avenir de Clémentine. Mieux dans ses baskets, elle se demande encore si elle est sur le bon chemin de sa vie. Comme pour le premier tome, elle va voir Antoine pour l'aider à répondre à ses questions.
Encore une fois, j'ai aimé, c'est sympathique, c'est distrayant, ça ne mange pas de pain et il y a quelques bons mots pour voir la vie en rose. Enfin ici, tout est trop facile, trop exagéré. Tout le monde est beau, tout le monde est gentil. Ca a tendance à m'agacer. Pas assez réaliste à mon gout. Oui je sais ce n'est pas fait pour ça. Heureusement elle ne finit pas dans une carrière de grande musicienne.
Les personnages sont attachants, il est toujours facile de s'identifier à Clémentine.
Les dessins sont très agréables et lumineux.
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Moi qui ne suis pas friande de livres de développement personnel c'est en ayant quelques doutes que j'ai entamé ce livre sur les conseils d'une lectrice, en me disant que le format BD serait sans doute plus digeste.
Assez surprise d'avoir aimé cette lecture mais agréablement. Les dessins sont assez aériens, les paysages très beaux. Et même si la vie de Clémentine semble bien simple en comparaison de la vie de certaines personnes, les rencontres qu'elle fait au cours de ses voyages sont instructives. Je suis profondément convaincue par le principe du 80-20, que je tente de mettre en pratique autant que faire se peut dans ma vie, même si la réalité du monde du travail ne le permet pas toujours. C'est un livre où chaque lecteur prendra et laissera ce qu'il veut mais le partage d'expériences est le plus sûr chemin sur la route du bonheur, le bonheur est d'ailleurs souvent aussi sur la route, le tout est de choisir les chemins que l'on arpente pour profiter du voyage. Lecture réjouissante et assez inspirante qui ouvre bien des possibles.
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C'est une Clémentine métamorphosée que l'on retrouve, plus confiante et épanouie. Malgré tout, il y a encore du chemin sur la voie de la sérénité et du bonheur. Cette fois c'est un certain Simon qui cherche à lui faire comprendre que « à chaque instant, il y a une infinité de « possibles » qui s'offrent à toi ». Mais pour cela, il est primordial de travailler sur son état d'esprit : « Serein, ouvert, curieux, prêt à s'amuser, à accepter l'impensable, sans émotions excessives ». Il est vrai que l'on a tendance à s'enfermer dans des habitudes, de faire et de penser, et aussi à prendre certaines paroles et certaines situations trop à coeur.
A nouveau, Clémentine va faire de nombreuses rencontres déterminantes, cette fois à travers le monde, puisque son expérimentation la mène de Berlin au Japon, en passant par les îles Lofoten et Bali. C'est l'occasion de savourer de superbes paysages, et je suis toujours autant fan des couleurs ! On la suit vers « des lieux et des gens incroyables » où elle découvre « la vision des choses de personnes qui vivent différemment, avec d'autres repères ». C'est une belle bouffée d'air frais dont je garderai personnellement cette phrase à méditer : « Seule ton intuition, ton ressenti profond peuvent te guider vers les meilleurs choix ! Rarement la logique ou la raison »...
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