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EAN : 978B01N9GWF2X
113 pages
(11/12/2016)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
Quand Alexandra, la plus jeune et la plus studieuse professeure de l'université, croise le regard d'Andrea dans un salon de thé à côté du campus, elle est d'abord séduite, mais n'ose pas faire le premier pas et laisse passer l'occasion. Ni ses amis, qui l'assurent avoir vu le ténébreux inconnu rôder dans les couloirs de la fac, ni sa secrétaire de section, qui lui annonce qu'un homme charmant la demande avec insistance, ne parviennent à l'arracher à ses recherches s... >Voir plus
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Ma conférence hélas avait depuis longtemps perdu cette fraîcheur exaltante. La grammaire était bonne, la logique même était bonne, mais ce n’était pas du langage, c’était un système froid et sans vie, sans aucune idée véritable. Nous-autres chercheurs aimons éviscérer chaque phrase, dénoncer dans chaque mot un agglomérat mensonger d’idées et d’émotions arbitraires accumulées au fil des siècles. Nous essayons de tuer le langage, de le dessécher pour ne plus en être dupe. Le résultat, c’est que nous tournons à vide, et que la plupart du temps, nous parlons pour ne rien dire.
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Après tout, Andrea était encore un vigile. Très séduisant et très doué, mais un vigile tout de même. Un vigile peut bien avoir un avis frai et neuf sur certaines questions philosophiques, mais de là à « donner des clefs », il ne faut pas exagérer. Consciente que de semblables remarques pourraient gâcher cette soirée magique et surtout ruiner son adorable enthousiasme, je les gardai pour moi. Hélas, mon visage trahit ma pensée, et je lus sur le sien qu’il était un peu vexé, quoique reconnaissant pour mon silence.
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La plupart des hommes que j’avais connus m’avaient toujours donné l’impression que ma culture ou mes idées n’étaient que des conventions étrangères au monde, des formules que j’avais docilement ingérées par arrivisme ou par servilité. L’éminent professeur avec qui j’étais sortie un an et le livreur de journaux qui me croisait tous les matins m’avaient toujours considérée comme une oie blanche imperméable aux complexités de l’existence. Mes diplômes n’avaient rien à voir là-dedans.
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Souvenez-vous de Newton qui faisait des conférences devant une salle vide, ou de Planck qui oubliait ses découvertes dans un tiroir pendant des années. Pourquoi la linguistique serait-elle moins prenante pour l’esprit que les sciences dures ? Croyez-moi, j’ai essayé vingt fois d’arracher le Dr Clarke et ses étudiants à la préparation de leur atelier sur les métaphores visuelles.
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Dans les hautes études, voyez-vous, on trouve deux types de personnes : d’une part les génies portés par leur curiosité insatiable aux plus profondes analyses et aux pires débauches ; et d’autre part, les gens passionnés, qui se fixent comme des sangsues à leur sujet et ne portent plus au reste du monde qu’un intérêt distrait.
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