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EAN : 9782361397449
176 pages
Le Mot et le reste (22/04/2021)
3.71/5   33 notes
Résumé :
Mandeville, Lanaudière. Il ne se passe pas grand-chose au village, et c'est très bien comme ça. Évidemment, un peu plus d'affluence ne nuirait pas. Quelques touristes ici et là, juste ce qu'il faut pour faire vivre les commerçants locaux? Mais comment les attirer ? La solution s'impose d'elle-même lorsqu'un voleur de cannabis est retrouvé mort, empalé sur son propre sécateur. Inévitablement, policiers et journalistes accourent. Mais une fois l'affaire classée, l'ani... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai lu Bienvenue à Meurtreville de André Marois chez le mot et le reste dans le cadre d'une massecritique de Babelio.

Je découvre cet auteur avec ce livre et voici une lecture qui m'a beaucoup faite sourire.

Ne vous méprenez pas, il s'agit bien d'une histoire de meurtre.

Un petit village québécois qui végète, ses entreprises qui vivotent quand elles ne ferment pas, des membres du conseil municipal qui voient leur ville péricliter avec la disparition des touristes.
Il faut faire parler de leur cité. Tous les moyens sont bons. Tous oui... Comme le meurtre par exemple ? Et pourquoi pas ?

Lorsque vous trouvez une solution à un problème, pourquoi s'arrêter en si bon chemin ?
Suite un premier décès "presque" accidentel, Mandeville connaît le remue-ménage tant espéré. La police, les journalistes et les curieux pressent le pas pour observer,chercher, creuser. Qui a commis ce crime ? Et à peine la question est posée qu'un deuxième meurtre est perpétué.

Les élus de cette petite ville l'ont dit : ils feront tout ce qui est en leur pouvoir pour sauver leur village, quitte à ce que ça vire
sanglant.

Merci Babelio pour cet envoi. Si je vous dis que je suis secrétaire de mairie, vous comprendrez mes fous rires.

Une lecture rapide, sanglante, divertissante et sans moral ou si peu.
Une sympathique découverte.

Avez-vous lu ce livre ?
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Voici un petit polar gentiment décalé et très efficace.
Un polar de 183 pages, de celles que l'on lit d'une traite, en une soirée.
Un polar parce qu'il y a bien des meurtres et une enquête mais un polar qui prête à sourire grâce à un tueur en série pas vraiment dans les codes.

Mandeville est un village situé dans la région de Lanaudière au Québec. Un village bien tranquille, peut être un peu trop. L'économie locale n'est pas des plus fleurissante et quelques touristes supplémentaires ne serait pas négligeables. Mais comment les attirer ?
Pourtant le temps d'un fait divers - le meurtre d'un voleur de cannabis - l'attention de la presse se focalise sur le village. Sauf que l'intérêt de la presse, ont le sait, est souvent fugace. Comment rester sous les feux des projecteurs?
Il se pourrait bien que l'un des conseillers municipaux ait une solution pour que Mandeville demeure sur le devant de la scène.

L'auteur revisite le thème vu et revu du tueur en série et c'est particulièrement réjouissant.
Court et sans prétention « Bienvenue a Meutreville » est un réel divertissement, une fantaisie parfaite pour l'été (ou tout autre saison).
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Est-ce possible de trouver un roman qui associe à la fois un peu de nature writing en convoquant les forêts canadiennes, le polar grâce à une série de meurtres cruels et la légèreté ? La réponse est oui, et notamment grâce à Bienvenue à Meurtreville du canadien André Marois que les éditions le Mot et le Reste publient en France.

À Mandeville, petite ville du Canada luttant contre sa désertification, le conseil municipal digresse un soir sur un périple touristique à Paris autour de crimes. Un peu par hasard, l'un des membres du conseil - le plus âgé - tombe sur un voleur de plantations à deux pas de sa cabane et suite à une altercation, le voleur se retrouve accidentellement mort un sécateur dans le cou.

Au village c'est l'effervescence et le fait divers semble redonner une deuxième vie à tous les commerces qui commençaient à souffrir. Une aubaine pour la ville ? Probablement. Mais comment éviter que le souffle ne retombe ? Il suffit peut-être de continuer à tuer en se débarrassant de quelques indésirables afin de faire parler de la ville et d'y attirer les badauds... Seulement voilà, la quatrième victime est trouvée morte par celui qui venait lui aussi l'assassiner ! le monde à l'envers que cette concurrence déloyale !

Voilà un court roman original et cynique à souhait, j'ai adoré tant l'ambiance du petit village perdu dans la montagne canadienne où tout le monde se connait que l'écriture légère et saupoudrée d'humour de cet auteur que je ne connaissais pas. Si les dernières pages finissent un peu abruptement j'ai passé une bonne journée dans ces tribulations sanguinaires dénuées de remords où il faut être prêt à tout pour relancer l'économie locale. Une belle surprise !

Service de presse numérique adressé par l'éditeur.
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Je découvre l'auteur par cette lecture. Verdict j'ai été totalement enchantée par ce voyage à Mandeville, village québécois qui a connu un temps la prospérité mais de nos jours, les choses ont changé et les habitants et commerçants ont du mal à joindre les deux bouts.
Pourtant, tout va changer le jour où la découverte d'un cadavre va bouleverser la tranquillité et faire venir de nombreux curieux. La télévision, les journalistes et les touristes se bousculent pour venir découvrir cette petite contrée. Ces événements vont mettre « du beurre dans les épinards » du pompiste, du bar et autres chalands…Les villageois se demandent comment maintenir cet afflux de visiteurs au beau fixe ?
J'ai adoré ce roman qui pourrait avoir un angle tragique et pourtant tellement révélateur. Comme très bien mis en avant par un des personnages, le « sordide attire », c'est humain, c'est comme ça. Dès qu'il se passe un drame, les gens affluent… C'est triste à constater mais c'est une réalité. J'ai vraiment adoré comment l'auteur a mis en scène cette vérité. Usant de beaucoup de finesses, ils distillent au fur et à mesure cette attirance, limite aimantée au tragique. Sur les autoroutes, un accident, le trafic est à l'arrêt dans les deux sens, le premier car la chaussée est obstruée par les véhicules accidentées et à contre sens car les gens ralentissent pour voir…
De même, l'auteur nous soumet à nous lecteurs le côté moral… Toutes les morts se valent-elles ? Si c'est un bandit qui décède ? Est-ce une perte par rapport aux bénéfices qu'encaisse la ville par cette publicité ? Quand quelqu'un décide de qui peut vivre ou non ? le choix et les critères qui le guident sont très intéressants et nous amènent à quelques interrogations.
J'ai beaucoup apprécié ma visite à Mandeville, y croiser ses habitants, son conseil municipal, les cancans et les drames domestiques. On ressent la graduation entre les différentes « infractions », en effet chacun a son propre curseur et je trouve que dans ce livre cet accent est parfaitement bien mis en lumière.
Ce livre est court et pourtant, le lecteur est totalement dépaysé, les personnages sont très bien travaillés, tout comme l'atmosphère. L'ensemble est porté par une écriture fluide sans déchet, tous les mots comptent et ont leur place.
Je souhaite également réveiller votre curiosité et que vous alliez vous mêler aux badauds dans cette province de Québec, je vous assure ça vous le détour, les morts tombent comme des mouches. Une rencontre que je n'oublierai pas, Chevalet, un papy taiseux, très attachant qui a su beaucoup m'émouvoir et qui m'a aussi fait rire. La phrase que j'ai préférée ? Allez, je vous l'avoue c'est la dernière.
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Nous sommes à Mandeville, une ville du Québec où les habitants ne reçoivent que peu de visiteurs dans leur petit village qui n'a pas d'attraits particulier. C'est d'ailleurs l'un des gros problèmes qui se pose actuellement puisque le peu de commerçants qui est installés à Mandeville commencent à souffrir de ce manque de voyageurs, vacanciers et par conséquent d'argent. C'est le cas de M. Réjean qui est sur le point de faire faillite et qui l'annonce lors d'une réunion avec le Maire et ses conseillers. L'un des conseillers municipaux M. Chevalet va alors être confronté le soir même à un vol sur le terrain d'un de ses amis. En voulant faire fuir l'individu, ce dernier va s'enfoncer son sécateur en pleine gorge. Avec cet incident Chevalet à alors une idée et va décider de commettre plusieurs meurtres en éliminant des personnes qui le mérite afin d'attirer les médias et faire parler de sa ville qui en a tant besoin ! Son plan fonctionne à merveille et tous les commerçants n'ont plus à se plaindre, les rues du village n'ont jamais été si bondées de monde, la petite ville est médiatisée et prend même le nom de Saint-Charles-de-Meurtreville. Mais un des habitants de la ville va à son tour vouloir tuer, ce qui ne va pas plaire à l'instigateur de ces meurtres. Ce meurtre commis par un autre pourrait-il mettre Chevalet en péril ? Mais quand va t'il arrêter ses meurtres et sera t'il rattrapé par ses moments de folies ?

Très mitigée après la lecture de cet ouvrage car l'histoire n'était pas trop mal mais je n'ai pas trop apprécié l'écriture de l'auteur. le démarrage était lui aussi trop long à mon goût. J'ai aimé les quelques rebondissements de la fin mais il m'a manqué plus de suspense et d'actions. Merci à Babelio et aux éditions le mot et le reste pour l'envoi et la découverte de ce roman.
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critiques presse (1)
LaPresse
22 avril 2016
Bienvenue à Meurtreville est un court récit tout droit sortie de l'imagination retorse d'André Marois, qui manie un humour noir férocement jouissif.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
La nuit, c’est toujours dangereux, à cause des ours noirs. En octobre, ils ne trouvent plus de petits fruits pour se goinfrer. Ils se rapprochent des maisons et de leurs poubelles.
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À quoi bon avoir un chien qu’on sort une fois par jour et qui passe le reste du temps enfermé dans un appartement?
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Un peu de publicité, ça ne peut pas nuire aux affaires, surtout par les temps qui courent.
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Chevalet se ressaisit. Des morts, il en a déjà vu. Personne ne ressuscite jamais. Il attrape ses gants de travail, les enfile et retourne au chemin. La clé de la camionnette est sur le contact. Il effectue une marche arrière jusqu’à la rue Gaïa, pour être sûr que le véhicule soit bien visible. Il est certain que quelqu’un avertira Paulo que sa plantation a été visitée. Il laisse la portière grande ouverte. La suite, ça les regarde.
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Le mode opératoire est la méthode utilisée par le tueur pour attaquer ses victimes, sa façon de les choisir et de les aborder. La signature (personation, selon la terminologie du F.B.I.) est un acte compulsif, quelque chose que le tueur ne peut s’empêcher de faire et qui est inconscient
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