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sur 54 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai apprécié le duo formé par les deux soeurs. L'une vacille, l'autre la soutient et quelques pages plus loin, les rôles s'inversent. J'ai trouvé que la notion de handicap était traitée avec beaucoup de justesse. Il n'y a aucun pathos. Il n'est pas Sora, c'est juste un de ses traits de caractère... comme son intérêt pour la pop culture. J'ai aimé découvrir ses difficultés et la voir se dépasser, devenir Spoon Girl !

Je n'aurais pas été contre un peu plus de culture Navajo, mais ce n'est qu'un détail.

Une lecture qui pourrait bien remettre en question votre vision du handicap sous couvert d'un voyage initiatique dans le Colorado.
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Quelques pas de plus – le titre est particulièrement bien trouvé. Sora a une maladie invisible et handicapante. Invisible, parce que voir la souffrance qu'elle endure est impossible, handicapante parce qu'elle l'oblige à marcher avec des béquilles. Comme cette maladie n'est ni nommée, ni cataloguée pour l'instant, la situation est d'autant plus compliquée, pour obtenir des soins, de l'aide, ou la reconnaissance de son état. le personnel médical lui-même ne sait pas comment s'adresser à elle, d'autant plus qu'elle ne rentre pas non plus dans les cases familiales habituelles : pas de mère (elle est décédée), pas de père (nous saurons plus tard pourquoi) et sa soeur aînée est la seule qui prenne soin d'elle du mieux qu'elle le peut, et c'est déjà beaucoup.
Ce roman alterne deux narrations, le voyage et l'avant-voyage, deux lieues, la France et les Etats-Unis. J'ai rapproché cette dualité du fait que les deux soeurs sont issues de deux cultures, celles qu'elles connaissent déjà, pour y baigner, et celles avec laquelle elles aimeraient (re)nouer puisque leur mère est décédée et avec elle, l'accès à la culture navajo.
Pour le lecteur occidental rationnel, il faut alors accepter de basculer dans un autre univers qui a son propre système de croyance. D'aucuns diraient « basculer dans le fantastique » si ce n'est qu'un genre littéraire n'est pas comparable à ce qui a fait partie de la vie quotidienne d'une tribu.
Et c'est à ce moment de la rédaction de ma chronique que je me rends compte que je ne vous ai pas parlé de l'opposant principal des deux soeurs, Marc. Peut-être parce que j'ai vu davantage en lui un élément de l'intrigue qu'un personnage fortement caractérisé. Je ne me suis pas attachée à lui, et pourtant, j'aime en général beaucoup les personnages de « méchants ». Alors oui, bien sûr, il est important parce qu'il est celui qui va forcer Sora à se dépasser, à trouver d'autres solutions que celles qu'elle avait prévues, un peu comme une allégorie du dépassement qu'elle doit effectuer tous les jours pour vivre le plus normalement qui soit.
J'ai aimé aussi que ce roman, finalement, ne soit pas clos. Il est ouvert sur le passé, heureux, puis malheureux de Sora et Kay, il s'ouvre sur un avenir qui ne sera pas radieux, nous ne sommes pas dans un conte de fée, mais qui sera plus serein, plus chargé d'ondes positives.
Un roman à découvrir si vous n'avez pas peur de vous laisser déstabiliser.
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L'histoire de Sora et de sa soeur Kay est un road trip, un roman d'aventure qui fait le grand écart entre un lycée de banlieue parisienne et le Grand Canyon. L'idée peut paraître curieuse, le défi étonnant, mais Agnès Marot le relève avec brio.
Ce roman pour ado / jeune adulte propose une métaphore à base de légende Navajo pour évoquer la question des douleurs chroniques invisibles, de ce fragile équilibre de la vie qu'est la santé, et de la violence que peut engendrer la peur de la maladie et de la mort. de béquilles jaunes fluo en pierres sacrées, de références aux super-héros geeks en métamorphoses de chamans amérindiens, l'autrice ne s'interdit rien. Il faut une bonne dose de lâcher-prise pour la suivre jusqu'au bout de l'aventure et découvrir si Sora trouvera le rituel perdu légué par sa mère, qui permet de guérir n'importe quelle maladie... une seule fois par génération.
Le personnage d'Ahiga m'a beaucoup plu et j'aurais aimé qu'il tienne plus de place dans l'histoire. le Coyote est, pour sa part, proprement terrifiant, surtout quand il prend les traits du père maltraitant, ressurgi tout droit d'un passé de cauchemar. On n'est pas toujours dans la plus grande vraisemblance mais l'ensemble est bien écrit et rythmé. Si on aime les frissons, les images poétiques, les idées folles et un brin de fantastique, on passe plutôt un bon moment.
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SUperbe histoire qui montre que dans la vie tout est possible. Suivez l'histoire de 2 soeurs dont le destin change à cause d'un esprit malveillant. L'histoire se passe en région parisienne puis en Amérique. Livre facile à lire et accessible à tous.
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Quand on fait un tour d'horizon de la littérature pour adolescents et young-adults, on se dit parfois que tous les sujets possibles et inimaginables, même les plus incongrus, ont été traités en long, en large et en travers … Heureusement, certains auteurs sont là pour nous prouver le contraire, non pas en sortant une nouvelle thématique de derrière des fagots, mais plutôt en les combinant et en les mettant en scène d'une manière nouvelle, originale, atypique. Quelques pas de plus est un de ces livres inclassables : certes, il parle de la maladie et du handicap, mais il n'a absolument rien à voir avec les romans de John Green qui ont « lancé cette tendance », certes, c'est un récit fantastique, mais rassurez-vous, point de créatures nocturnes comme on en voit tant ces dernières années. C'est en réalité un livre incomparable, unique en son genre, et ça fait du bien, les histoires qui sortent des sentiers battus – tout en respectant les règles du genre pour ne pas trop dépayser le lecteur. Pas trop, car vous allez le voir, avec ce livre, nous voici parti pour un véritable road-trip américain !

Cela fait déjà un an que la douleur est devenue la meilleure ennemie de Sora : pas un jour, pas une nuit ne passe sans que sa cheville ne la fasse souffrir. Elle est donc condamnée à déambuler jusqu'à la fin de ses jours avec des béquilles, et à choisir entre la souffrance et l'abrutissement chimique des antidouleurs. Heureusement, il y a Kay, sa soeur ainée, sa véritable béquille, celle qui s'occupe d'elle, qui par sa simple présence et ses petits gestes lui redonne de l'énergie et de la combativité. Alors quand Kay se renferme progressivement dans le silence et la terreur, l'esprit et le corps empoisonnés par un mal mystérieux, Sora n'hésite pas une seule seconde : les voici toutes deux en route pour les terres Navajos de leurs ancêtres, sur les traces de leur mère et de leur héritage chamanique. Au bout du chemin, un rituel de guérison, utilisable une seule fois par génération, qui pourrait lui permettre de sauver sa soeur. Mais elles ne sont pas les seules à vouloir bénéficier de ce pouvoir … et c'est une véritable course poursuite qui s'engage.

J'ai acheté ce livre sur un coup de tête, et je l'ai commencé sans savoir à quoi m'attendre : j'avais lu le résumé, avait croisé la couverture sur quelques blogs, mais sans jamais lire les chroniques associées. Je savais qu'il était question de handicap et de culture amérindienne, et cela me suffisait amplement pour avoir atrocement envie de le lire : ce sont deux sujets qui m'interpellent depuis que je suis toute petite, et c'est finalement assez rare de les voir associés ! J'étais vraiment curieuse de savoir ce qu'Agnès Marot nous avait concocté comme mélange, et le moins que l'on puisse dire, c'est que la recette est parfaite et bien exécutée : c'est vraiment un bon livre, que j'ai pris un grand plaisir à lire (et qui m'a tellement captivée que même mon nouveau traitement, pourtant terriblement assommant, ne m'a pas empêchée de le dévorer en deux jours) ! Alors bien sûr, il y a quelques points sur lesquels je n'ai pas adhérée, quelques éléments qui m'ont un peu chagrinée, mais ils sont loin d'être rédhibitoires, car ils sont plus que contrebalancés par toutes les choses éminemment positives de ce roman !

La première chose, et sans doute la plus belle et la plus importante à mes yeux, c'est l'amour qui unit Sora et Kay. Elles feraient tout l'une pour l'autre. Elles se sacrifieraient l'une pour l'autre. Et c'est d'ailleurs, finalement, la grande tension de ce récit : une seule pourra être guérie, et les deux sont bien décidées à sauver l'autre. Car Sora, au terme de ce long road-trip aux accents de quête initiatique, en a désormais la certitude : autant elle pourra vivre avec la douleur, autant elle ne pourra pas survivre sans sa soeur. Hors de question pour elle de guérir sa cheville si cela signifie abandonner sa soeur aux mains de Coyote, figure maléfique des mythes amérindiens. Mais Sora sait aussi que Kay ne la laissera pas faire … Jusqu'au dernier moment, on se demande si la jeune fille parviendra à sauver son ainée malgré elle. Kay veille si farouchement sur sa cadette que cela semble inimaginable qu'elle la laisse se « sacrifier » pour elle … A mes yeux, la relation entre les deux soeurs est vraiment LE pilier de ce roman, c'est ce qui lui donne toute son âme, toute sa force. On le sent, tant qu'elles sont ensembles, tant qu'elles se soutiennent mutuellement, rien ne pourra leur arriver, elles sont indestructibles et imbattables. C'est fort, c'est pur, c'est beau.

Mais de nombreux obstacles se dressent sur leur chemin vers le rituel navajo qu'elles souhaitent mettre en oeuvre. Il y a l'obstacle « visible » : le Coyote et ses sbires, lancés à leurs trousses pour les obliger à leur dévoiler le secret du hozho. Il y a Marc, malade, qui veut les forcer à le guérir. Entre eux et les deux jeunes filles, c'est le jeu du chat et de la souris, du loup et de l'agneau : c'est à celui qui sera le plus rapide, le plus malin, le plus fort. Sora et Kay se savent poursuivies, traquées, et elles passent leur temps à tenter de fuir ces redoutables adversaires. C'est là que ça pèche un peu je trouve : on retrouve un peu trop régulièrement le schéma « les filles rusent et parviennent à les semer, elles font ensuite preuve d'imprudence en se croyant tirées d'affaire, les méchants reviennent, et retour à la case départ ». Les deux premières fois, ça allait, mais je trouve que ça manquait un petit peu de diversité questions rebondissements … et ça manquait donc également de suspense ! Il y a, bien sûr, eu quelques fois où j'ai poussé une petite exclamation de surprise et de frayeur mêlées, car je ne m'attendais pas du tout à ce retournement, mais la plupart du temps, j'ai trouvé ça un peu trop répétitif …

Cependant, les plus grands obstacles sont intérieurs. Ceux du corps, du coeur et de l'âme. Bien sûr, il y a en premier lieu le handicap de Sora : difficile d'échapper à ses poursuivants quand on se déplace avec des béquilles, et que le moindre mouvement de la cheville fait éclater un feu d'artifice de souffrance. L'autrice évoque ici avec beaucoup de justesse la question du handicap, du handicap invisible plus précisément : à travers la fameuse théorie des cuillères (j'aimerai beaucoup que mon père la comprenne aussi vite que Kay), à travers quelques scènes de la vie quotidienne (l'affreuse dame du bus), à travers aussi l'évocation rapide des luttes administratives (vous savez, quand vous tentez de remplir une demande d'aide financière à la Sécu, mais qu'aucune petite case ne correspond à votre profil) … Mais il y a également les peurs, les doutes, les souvenirs qu'on tente d'enfouir profondément. Avec ce road-trip désespéré, les deux soeurs ne tentent pas uniquement d'échapper à Coyote, ne cherchent pas uniquement à réaliser ce fameux rituel, mais bien plus à renouer avec leur héritage, avec leur identité. Derrière cette course-poursuite se cache un voyage initiatique, sur les terres de leurs ancêtres, sur les terres de leur mère. Chaque mésaventure, chaque déception, chaque incertitude, vient nourrir leur progression intérieure. Une sorte de réconciliation avec le passé pour mieux appréhender l'avenir …

En bref, vous l'aurez bien compris, c'est vraiment un très beau livre que nous offre Agnès Marot ! Pour tout avouer, s'il n'y avait pas eu ce problème de répétition des péripéties, et le côté un peu « embrouillé » de la construction en double temporalité (l'autrice nous racontant en parallèle ce qui s'est passé « avant le départ » et ce qui se passe pendant le voyage), j'aurai sans aucun doute crié au coup de coeur ! A cause de ces menus soucis, Quelques pas de plus n'aura été « que » une excellente lecture, portée par une plume chargée en émotions, qui évoque avec beaucoup de délicatesse la thématique du handicap, et qui nous fait voyager sur les terres des navajos. C'est un roman tout simplement captivant, qui se dévore d'une traite, qui vous happe : combien de fois n'ai-je pas senti mon coeur s'affoler tandis que Marc et ses compagnons s'approchaient ? combien de fois n'ai-je pas senti les larmes couler sur mes joues face à une scène particulièrement émouvante ? et combien de fois n'ai-je pas ri de soulagement quand les deux soeurs se sortaient d'une situation délicate ? Bref, c'est une histoire qu'on ne lit pas uniquement, on la vie par procuration !
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Aujourd'hui, j'ai invité les poneys des Apaches (on remercie Kimble qui prend très bien la pose n'est-ce-pas) pour vous parler de Quelques pas de plus, un livre avec des Indiens d'Amérique (mais ne vous laissez pas avoir par mes visuels, ça parle pas de canassons). Mon émoi pour ce bouquin vient surtout du fait qu'il est écrit par une de mes auteurs chouchous : Agnès Marot.

Je savais pas trop à quoi m'attendre, à part que ce serait très différent de ses autres livres. Je pensais d'ailleurs que c'était du contemporain, mais que nenni, il a bien un côté fantastique ! Pas de déception avec Agnès, encore une histoire qui m'a beaucoup plu !

Dans Quelques pas de plus, on suit Sora et sa grande soeur Kai dans un road trip sur les traces de leurs origines en territoire navajo. Sora a la particularité de souffrir de douleurs chroniques à la cheville et de ne pas pouvoir se déplacer sans sa fidèle paire de béquilles. J'ai beaucoup apprécié leur duo, les deux soeurs sont très fusionnelles, elles se construisent ensemble et ont besoin l'une de l'autre.

Il n'y a pas d'histoire d'amour. (Je danse sur les tables). En ce moment, je lis pas mal de bouquins sans romance et ça me fait du bien, moi qui suis pas fan du genre, je ne peux que applaudir quand on évite de nous en servir à toutes les sauces !

Le fait que Sora soit en béquilles est un élément un peu incongru qu'on a pas l'habitude de voir dans les romans et j'ai trouvé ça très chouette (enfin pas pour elle, hein). Agnès Marot a passé pas mal de temps en béquilles alors je pense qu'elle sait de quoi elle parle et ça se ressent bien dans le bouquin, les émotions de Sora sont très vraies. Et très brutes aussi.

Le roman n'est pas totalement chronologique, on suit deux trames temporelles différentes (ça alterne entre les chapitres), et si cela m'avait pas mal dérangé dans I.R.L, ici c'est bien mieux passé ! Même si je suis toujours pas fan de cette technique de narration (ça spoile la moitié du temps dediou).

Autre petit point sombre au tableau : la répétition des péripéties, on retrouve toujours un peu le même schéma et ça m'a un peu frustrée. Surtout que Sora aurait pu éviter certaines situations si elle avait réfléchit deux secondes. M'enfin, il y aurait pas eu de bouquin, uhu.

J'ai adoré découvrir les navajos, je lis pas beaucoup de livres en lien avec la culture amérindienne et c'est une thématique qui m'intrigue beaucoup, j'aurais même apprécié que ce soit encore plus développé. Et puis l'ancrage dans le réel avec les descriptions des lieux très touristiques comme le grand canyon ou Antelope canyon… ça donne très envie de partir découvrir tout ça.

En résumé, encore une belle découverte sous la plume d'Agnès Marot avec une thématique et une héroïne originales ! Je vous conseille définitivement cette auteur !
Lien : https://plumesdelune.wordpre..
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Sora est lycéenne et elle vient d'apprendre qu'elle
ne pourra jamais récupérer de sa blessure à la
cheville. Cet handicap invisible, l'épuise
quotidiennement. La douleur est difficile et
constante. Heureusement sa soeur Kay la soutient
dans cette épreuve. Malheureusement pour ces deux
soeurs très soudées, leurs origines et une chanson
Navajo plus particulièrement va les jeter sur les
routes américaines à la recherche d'un secret
guérisseur que des personnes les poursuivant
convoitent... (suite blog)



Lien : http://chrisbookine.blogspot..
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Le dernier roman d'Agnès Marot me tentait depuis sa sortie et j'étais impatiente de découvrir l'histoire. Si j'ai beaucoup apprécié ma lecture il y a tout de même quelques petites choses qui m'ont chiffonnée.

Nous suivons donc Sora et Kay, deux soeurs très soudées et ayant une relation presque fusionnelle. Cependant la vie de ces dernières n'est pas toute rose, car Sora ne peut plus se passer de ses béquilles pour marcher et souffre le martyr à chaque fois qu'elle pose le pied à terre.
Mais les choses empirent lorsque le comportement de Kay change de manière flagrante et que les deux jeunes femmes se retrouvent menacées par Marc, un élève de la classe de Sora.

Commence alors un road-trip californien, où nos deux héroïnes vont tenter de renouer avec leurs origines navajo, afin de tenter de guérir Kay.

Sora est un personnage que j'ai énormément apprécié. Malgré son handicap et les coups durs de la vie, la jeune fille ne se laisse pas démonter et tente toujours de garder espoir.
On ne peut qu'imaginer ce que cela représente d'affronter une douleur quotidienne, et Agnès Marot nous l'exprime de manière très claire dans ce roman.
J'ai par ailleurs parfois eu envie de secouer et/ou baffer certains personnages secondaires de l'histoire car leur comportement était proprement ignoble.

Pour ce qui est de Kay, on sent que même si elle est l'aînée, elle est celle qui a le plus besoin d'être soutenue et réconfortée.
C'est un personnage plutôt fragile, mais attachant.

Et enfin il y a Marc, qui est l'archétype du méchant. Ce personnage m'a vraiment dérangée car on le sent très malsain, parfois trop.
Et il faut bien avouer que les descriptions de l'autrice à son égard ne sont pas là pour nous le faire apprécier.

Là où j'ai eu un peu plus de mal, c'est sur le déroulement de l'histoire. On se retrouve face à un jeu du chat et de la souris, où nos héroïnes tentent constamment d'échapper à leurs poursuivants. Cela aurait pu être un élément intéressant s'il ne c'était pas avéré prévisible et répétitif.

Malgré cela, j'ai tout de même apprécié le découpage de l'histoire, entre le présent en Californie et les événements se déroulant quelques semaines avant le départ de nos héroïnes.
Cela permettait de recouper les morceaux et de comprendre toutes les ramifications de l'histoire.

En conclusion, Quelques pas de plus est une histoire plutôt agréable à lire, qui nous offre un récit contemporain agrémenté d'une touche de fantastique.
Si le côté "course-poursuite" ne m'a pas vraiment convaincu de par son aspect prévisible, j'ai apprécié de découvrir les personnage de Kay et Sora qui sont finalement pleines de ressources. Et de cuillères.
Lien : http://www.cranberriesaddict..
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Sora souffre d'un mal à la jambe incurable. Difficile le quotidien d'une lycéenne avec ses béquilles et sa douleur. D'origine navajo, elle décide avec sa grande soeur Kay de partir à la recherche de leurs ancêtres qui possédaient un pouvoir de guérison. Mais la formule "magique" attire bien des convoitises sur leur route...

Un récit intrigant, fascinant, belle volonté de Sora, très courageuse, beau binôme des soeurs. Lecture pleine de poésie, de mystère mais aussi d'angoisse par moment. Une belle surprise.

Lien : http://lespapotisdesophie.ha..
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Quelques pas de plus d'Agnès Marot.
(Genre : Contemporain).

Editions : Scrinéo
Prix : 16,90€
Date de parution originale : 6 avril 2017

Résumé : Sora vient d'apprendre qu'elle doit passer le reste de sa vie à béquilles. Son quotidien se résumera désormais aux cours au lycée et aux séances de kiné. Elle pourrait s'y faire si Kay, la grande soeur qui l'a quasiment élevée, tenait le coup ; mais cette dernière, qui a toujours été la plus forte des deux, est en pleine descente aux enfers. Alors Sora décide de prendre les choses en main et d'enfiler la cape de ces super-héros qu'elle aime tant. Objectif : changer sa vie. Son meilleur atout : l'héritage navajo laissé par sa mère. Un ancien pouvoir de guérison qui pourrait les sauver, elle et sa soeur. le problème, c'est qu'elles ne sont pas les seules à le chercher… et que leur rival est prêt à les suivre au bout du monde pour parvenir à ses fins.

Mon en bref avant ma chronique bien plus détaillée :
Je ne connaissais pas du tout la plume d'Agnès Marot et j'étais bien décidé à la découvrir avec ce roman. Quelques pas de plus est une excellente découverte YA qui saura ravir les plus jeunes comme les plus grands.

J'ai de suite accroché au début avec cette alternance entre la vie de Sora à Paris et son voyage avec sa soeur sur les traces de son histoire familiale. Cela apporte une curiosité au récit qui ne laisse pas le lecteur indifférent.

Je me suis beaucoup attaché à Sora et à sa soeur Kay. Tous les deux vont braver les difficultés et les étapes avec beaucoup de courage. Tout au long de l'histoire, elles sont plus déterminées que jamais à soigner le mal de l'autre et c'est un acte altruiste révélateur de leur personnalité. Ce sont des soeurs soudées, qui s'ouvrent petit peu plus au monde et à leur héritage maternel.

J'étais loin de penser que j'allais lire un roman de cette sorte. Je m'attendais à une lecture purement contemporaine avec une Sora handicapée. Mais cela va au-delà de ça. On part dans la recherche de ses origines et de l'histoire des Naravo. Et ce côté limite mystique m'a fasciné autant que Sora et Kay. J'ai été friand de détails et de tout ce qui se passait dans cette culture. Cela aurait été une lecture riche en apprentissage de ce point de vue là.

La plume d'Agnès Marot est simple à lire et il y a en même temps beaucoup de relief. Des sentiments, des introspections, des dialogues et de la narration bien maîtrisés. le style de l'auteur est assez visuel et je me suis totalement imaginé ce road-trip. Je regrette peut-être la fin un peu précipitée. Mais je dois dire que l'auteur aime laisser son lecteur avec du suspense à la fin des chapitres. C'est en tout cas une très bonne lecture que je conseille à tous. Dommage qu'il a fallu que je lise ce livre de manière hachée. Je pense que je l'aurais encore plus apprécié !

Ma note : 8/10.

Merci à Babelio et aux éditions Scrinéo pour ce partenariat !
Lien : http://enjoybooksaddict.blog..
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