Tout ça commence par un cri (Munch) et se termine dans une mer de nuages (
Caspar David Friedrich)… .
Ce bouquin m'aura occupée quelques semaines, il fut un peu le pendant de la coupelle de gingembre confites que j'aime à disposer sur ma table et dans laquelle j'aime picorer à mon aise….
Bien qu'intéressant et parfois étonnant, il n'aura cependant pas comblé ma gourmandise, son titre en est probablement la cause « épater la galerie », une promesse non tenue à mon goût, me considérant faire partie de la galerie, mais bon, les vieilles pour les épater « faut se lever de bonne heure » comme aurait dit ma grand-mère.
Toutes ces petites histoires ou anecdotes autour de l'art, d'un tableau, d'un artiste, d'une sculpture, une technique ou autre puisées de l'antiquité à aujourd'hui sont sympathiques mais de là à être insolites assez pour épater la galerie il y a loin, à mon avis bien sûr, et encore faut-il trouver à les caser dans une conversation, mondaine ou pas !
Bref pas facile de caser par exemple, le masque kipang à oreilles (« cannibale à peau blanche, bête à manger du foin, qui dormait loin des regards dans des grottes, à même le sol, « etc.) en Nouvelle-Irlande du Nord (masque qui d'ailleurs a atterri à Issoudun, musée de l'Hospice
Saint-Roch, aventure que l'histoire n'explique pas) …
Certes donc je n'ai pas été épatée, mais j'ai quand même été très intéressée et j'ai passé de bonnes récréations en mode chasse à la morosité ambiante. (je crois même que je ne vais pas le ranger tout de suite et le laisser en vue pour, à l'occasion, m'y replonger pour meubler une ou deux minutes à perdre par ci par là….)
A propos, d'où vient l'expression « épater la galerie » ? Je suis friande de l'origine de nos expressions (et de leur traduction en d'autres langues parfois très drôles aussi) et abonnée à expressio.fr qui nous dit que, « au jeu de Paume (ancêtre du tennis), la 'galerie' était une allée couverte courant le long du terrain, depuis laquelle les spectateurs pouvaient contempler le spectacle. Par métonymie, le terme a ensuite désigné les spectateurs eux-mêmes. Puis, par extension, une assistance quelconque et, enfin, l'opinion publique. »
Enfin, ne boudez pas ce bouquin, et si vous en avez l'occasion lisez-le et ne tenez pas compte de l'avis d'une vieille souche, vieille baderne, vieille branche, qui se prend pour une fine mouche… de toute façon, chien qui aboie ne mord pas !