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EAN : 9782732451770
480 pages
Editions de la Martinière (11/10/2012)
3.75/5   6 notes
Résumé :
Les plus célèbres chefs-d'oeuvres du monde entier, quels que soient leur auteur et leur époque, ont tous une histoire. Une histoire qu'ils racontent, bien sûr. Une hstoire qu'ils ont vécue, aussi. Et parfois les deux. Ce livre est une immersion généreuse, surprenante et drôle dans 365 petits récits autour d'un tableau, d'une sculpture, d'un mouvement, d'un artiste ou d'une technique, qui permettra au lecteur de découvrir l'art selon un angle à la fois pédagogique et... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Tout ça commence par un cri (Munch) et se termine dans une mer de nuages (Caspar David Friedrich)… .
Ce bouquin m'aura occupée quelques semaines, il fut un peu le pendant de la coupelle de gingembre confites que j'aime à disposer sur ma table et dans laquelle j'aime picorer à mon aise….
Bien qu'intéressant et parfois étonnant, il n'aura cependant pas comblé ma gourmandise, son titre en est probablement la cause « épater la galerie », une promesse non tenue à mon goût, me considérant faire partie de la galerie, mais bon, les vieilles pour les épater « faut se lever de bonne heure » comme aurait dit ma grand-mère.
Toutes ces petites histoires ou anecdotes autour de l'art, d'un tableau, d'un artiste, d'une sculpture, une technique ou autre puisées de l'antiquité à aujourd'hui sont sympathiques mais de là à être insolites assez pour épater la galerie il y a loin, à mon avis bien sûr, et encore faut-il trouver à les caser dans une conversation, mondaine ou pas !
Bref pas facile de caser par exemple, le masque kipang à oreilles (« cannibale à peau blanche, bête à manger du foin, qui dormait loin des regards dans des grottes, à même le sol, « etc.) en Nouvelle-Irlande du Nord (masque qui d'ailleurs a atterri à Issoudun, musée de l'Hospice Saint-Roch, aventure que l'histoire n'explique pas) …
Certes donc je n'ai pas été épatée, mais j'ai quand même été très intéressée et j'ai passé de bonnes récréations en mode chasse à la morosité ambiante. (je crois même que je ne vais pas le ranger tout de suite et le laisser en vue pour, à l'occasion, m'y replonger pour meubler une ou deux minutes à perdre par ci par là….)

A propos, d'où vient l'expression « épater la galerie » ? Je suis friande de l'origine de nos expressions (et de leur traduction en d'autres langues parfois très drôles aussi) et abonnée à expressio.fr qui nous dit que, « au jeu de Paume (ancêtre du tennis), la 'galerie' était une allée couverte courant le long du terrain, depuis laquelle les spectateurs pouvaient contempler le spectacle. Par métonymie, le terme a ensuite désigné les spectateurs eux-mêmes. Puis, par extension, une assistance quelconque et, enfin, l'opinion publique. »

Enfin, ne boudez pas ce bouquin, et si vous en avez l'occasion lisez-le et ne tenez pas compte de l'avis d'une vieille souche, vieille baderne, vieille branche, qui se prend pour une fine mouche… de toute façon, chien qui aboie ne mord pas !
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Au XVIIIe siècle, un portrait est une chose très sérieuse : il permet d’asseoir et de légitimer une position sociale, de laisser une effigie pour la postérité et aussi de satisfaire un certain narcissisme. (…) Un bon portrait est comme un miroir : il faut que le nez, la bouche, les yeux, l’ensemble soient conformes à l’original. Or, tout cela se paie… Un commanditaire doit mettre le prix s’il souhaite que le peintre consacre tout son temps et toute son énergie à l’imitation minutieuse de ses traits. Si le contrat est modeste, le commanditaire ne peut pas se plaindre d’une ressemblance médiocre ; à l’inverse, pour une somme importante, le client est en droit d’appeler un certain nombre de corrections. Les contentieux se règlent devant les instances policières.
Ainsi, le peintre Joseph Vivien fut confronté à un modèle qui refusait de verser l’argent dû car il estimait insuffisante la ressemblance du portrait. L’artiste l’avertit qu’il allait lui ajouter une queue de singe puis lui affirma : « Tout le monde vous reconnaîtra et je trouverai vingt acheteurs au lieu d'un".
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Pendant des siècles, être artiste supposait aussi d'avoir de solides compétences en chimie... Il fallait connaître les bons pigments, les broyer avec soin et les lier habilement avec des huiles, pour ensuite les diluer avec précision afin d'obtenir la texture adéquate de la pâte. Les précautions sanitaires étaient alors très peu respectées et, bien que l'on se méfiât de la toxicité de certains ingrédients, on en utilisait d'autres avec une très fâcheuse nonchalance. En particulier le plomb... Ce n'est pas par hasard que de nombreux artistes, comme le Caravage, dont la dépouille a pu être étudiée en 2010, ont souffert de graves maladies. En peignant, ils inhalaient des doses mortelles du métal qui, de surcroît, agissait sur les humeurs et avait la réputation de conduire à la mélancolie. Saturne, la planète du plomb en alchimie, est ainsi à la fois à la base du saturnisme, pathologie affectant les os, et du vague à l'âme saturnien qui "plombe" le moral. Une réglementation très stricte est désormais en vigueur pour éviter les contaminations et il est interdit de fabriquer de la peinture à base de ce dangereux métal. Histoire de rester d'aplomb.
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Serait-ce parce qu’il est orphelin que Fra Filippo Lippi s’est fait une spécialité des « Vierge à l’enfant » ? Ce moine est loin d’être un enfant de chœur. Son mécène Côme de Médicis a même dû plaider sa cause auprès du pape Pie Ier. Son délit ? Avoir dévergondé une nonne de plus de trente ans sa cadette ! Vie dissolue mise à part, Fra Filippo Lippi, formé auprès de Masaccio, a imposé un style emblématique de la douceur italienne de la Renaissance.
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Homme taiseux, d'un tempérament brusque, Turner est une telle force de travail qu'à sa mort des dizaines de milliers d'esquisses ont été retrouvées dans sa modeste demeure de Chelsea.
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Mais la plus ahurissante des acquisitions ne s'est pas déroulée aux enchères. Ce fut une transaction privée : les Joueurs de cartes de Cézanne ont été cédés au Qatar pour le montant de 250 millions de dollars en 2011.
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