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Des héros dont les noms rappellent . . . Pumilla Eve Isquarm ? Allez, cherchez un peu....
Des animaux : loups, chiens, pumas, mygales, oiseaux
Des espèces végétales originales : les saxaouls, arbres sans feuilles . . .
Des références à des lieux connus des héros et de l'écrivaine : Inde, Tasmanie, Australie, Chili et ici Mongolie (désert de Gobi)
Le principe du livre : passer de son expérience de baroudeuse à celle d'écrivaine de fiction.
Beaucoup de café (dont italien il est vrai)
Beaucoup d'anglicismes branchouilles : sister, of course...
Beaucoup de gentils clichés :
« Elle comprend mieux, après toutes ses expériences, le lien que les Mongols nomades d'aujourd'hui ont avec cette terre et avec leur passé, et leurs difficultés à vivre au présent avec les valeurs de leurs traditions. »
Beaucoup de références à une forme d'écologie shamanique :
« Soudain Pumilla repère un son, un chantonnement ou plutôt un murmure qui s'amplifie et devient clair comme du cristal. Et c'est là qu'elle reconnaît la mélodie de la Terre ! Elle s'arrête net, les larmes coulent sur ses joues. »
Une aventure genre « Club des cinq » moderne et ésotérique ou « Indiana Jones » pour des grands enfants écolos. Personnellement, je n'arrive pas à me laisser emporter par ce genre de récit.
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Clichés, redondances, évidences, chamanisme de pacotille. Evénnements courts - trop à mon goût. Exemple, du style, « je te raconterai dès que j'en aurai le temps, car cela va être long ». Et hop, en une ou deux phrases, la situation est résumée…

Pourtant, le début était bien. Pumilla Eve Isquarm est exploratrice. Un étrange colis va lui être envoyé et tout part de ce bout d'os de dinosaure, qui viendrait du désert de Gobi.

Ensuite, tout s'enchaîne. On saute du coq à l'âne (pas compris pourquoi elle se rendait en Espagne), si ce n'est qu'elle y a rencontré son grand amour. On saura par la suite, qu'elle est allée rencontrer son ou sa chef qui lui a confié la mission pour laquelle elle se rend dans le désert de Gobi, tout en faisant un crochet en Inde… sans compter le mystérieux personnage qui apparaît et disparaît en moins de deux, et qui lui vient en aide dans sa recherche de Shambhala … dont on ne sait absolument rien.

Bref, j'ai abandonné.
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Il s'agit du premier roman de l'exploratrice, c'est ce qui est indiqué sur le bandeau et je vais mettre le doigt tout de suite sur quelque chose qui me chiffonne : en fin de ce livre, Michel Lafon indique ces autres romans... Affaire à suivre donc. À dos d'oiseaux est un récit qui nous entraine de pays en pays, passant la majeure partie dans le désert de Gobi. C'est un peu Lara Croft, sans les armes de pointes, mais c'est le même type de femme : volontaire, désirant découvrir sans abimer, tout en gardant en mémoire que la nature, la vie est précieuse, quel qu'elle soit. Pumilla est pleine de ressources et n'hésite pas à se mettre en danger pour ces amis. Un os de dinosaure dans un paquet qui arrive chez elle, dans sa montagne de paix et de sérénité et la voila partie avec Nine et Prasenji dans un périple où il y a plus que leurs vies en jeu. Surtout lorsque des chasseurs de "trésors" sont sur leurs traces depuis des années. tout semble avoir été prévu depuis si longtemps...

Vu que j'en suis aux personnages, autant continuer avec eux. Pumilla ou Pum a de grandes connaissances et un sens élevés en de nombreux points, tel l'écoute de ce qui se passe en elle et plus loin, bien plus loin que ce que l'Homme d'une manière générale peut entendre et ressentir. Après de nombreuses années à vadrouiller, l'auteur nous raconte très succinctement ce que Pum a déjà vécu et par moment nous comprenons qu'elle connaît déjà bon nombre de personnages que nous allons découvrir. Et c'est là que le bât blesse, les explications sont trop rapides pour que nous puissions prendre en compte tout son passé qui se dévoile sous nos yeux. Quelques descriptions supplémentaires auraient été pas mal pour le coup. Après la lecture est fluide, envoutante et même si j'ai ressenti quelques manques sur l'histoire, le récit fait voyager et pas uniquement de pays en pays.

Dans chacun de ces pays, la Suisse pour la sérénité, l'Espagne pour ouvrir plus ses ressentis, oserais-je dire ses chakras ? Dans tous, notre exploratrice apprend et découvre quelque chose, d'aussi bien de dangereux que de magnifique. Aller dans le désert de Gobi avec nos trois compères doit être splendide, aussi bien en tant que découverte humaine que de miroitement pour les yeux. Les paysages sont magnifiquement décrits, tout comme les sensations de Pum. L'incompréhension et la joie, l'émerveillement et la non-surprise de tomber sur un homme qui est derrière tout cela. Oui, cela m'a fait penser à une des expériences de Lara Croft, lorsqu'elle se bat pour l'Humanité, lorsqu'elle garde secret ce qui pourrait apporter du pouvoir à un seul homme. Shambhala, un rêve ou une réalité ?

Tout s'enchaîne, les voyages, les événements, les actes, les idées. Bien que Pum ne sache pas réellement le pourquoi elle est présente là, maintenant (je parle de la fin surtout), elle ne cesse de nous émouvoir et de nous montrer que derrière cette exploratrice, cette femme qui adore découvrir le monde, qu'elle est capable d'aimer. Son coeur est ouvert, pris dans ses filets. Oublier la peur, ouvrir ses sens, parcourir le monde et ne plus savoir où poser les yeux. tant de merveilles nous entoure, tant de peuples qui vivent en harmonie avec la nature et qui sont capables de survivre en terres que nous qualifions d'hostiles, mais pas eux. Pum s'en sert, se les approprie pour son périple et ce ne sont pas les hommes qui vont l'aider qui diront le contraire. Dommage que ces hommes ne soient pas plus expliqués, même si nous restons dans le thème du mystique. Nous avons une bonne part sur les rites, les us et coutumes de peuples que nous ne côtoyons pas, tel les mongols par exemple, mais aussi les peuples du désert avec Isabella et son combat. L'apprentissage du comment survivre n'est pas expliqué, mais démontré par une Pum qui suis son instinct et ce qu'elle a déjà appris.

Petits bémols, déjà les explications manquantes de certains passages et en fouillant sur le site Michel Lafon, oui c'est le premier "roman" de Sarah Marquis avec un personnage, mais elle en a écrit d'autres avant qui rappelle sans contexte tout ce que Pum a pu vivre avant ce récit. L'anglais qui fleurit dans des expressions trop souvent à mon gout. Et tous ses secrets dont elle est la preuve vivante, pour ne pas utiliser un autre mot pour qu'au final je dirais : tout ça pour ça ? Je suis un peu déçue de ce final où au final certains auront toujours en mémoire des faits et pas d'autres.

J'ai adoré découvrir les différentes manières de vivre, le fait d'avoir déjà des infos sur un personnages qui cache plus ou moins bien ce qu'il veut d'elle. La beauté des paysages me laisse sans voix et il est certain qu'être capable de survivre à certaines expériences est un plus, une ouverture d'esprit et un moment de sérénité qui perdure dans le temps. Un voyage initiatique qui se veut emprunt de magie. Les différentes rencontres avec diverses insectes, animaux, oiseaux (oui il faut bien en parler quelques mots, c'est dans le titre) où Pum acquièrent de nouvelles capacités. J'ai beaucoup parlé de Pum, parce qu'elle est l'élément central du récit, Nine n'est pas en reste sur ce dont elle est douée, tout comme Prasenji qui a une famille, une mère que j'ai beaucoup apprécié, une culture différente qui apporte beaucoup, sans le savoir. Et pourtant c'est CE savoir qui est très important.

En conclusion, malgré quelques bémols qui n'auraient pas été là je suis certaine que ce livre aurait été un coup de coeur, j'ai été happé dans la partie voyage aux travers des yeux de cet aigle et du vieux Mooji. Les ressentis sont nombreux et plus efficaces pour s'imprégner des moments de découvertes et de magnificence des lieux. Une quête non pas de pouvoir, mais de garder un héritage secret, peut-être celui de la vie ?

http://chroniqueslivresques.eklablog.com/a-dos-d-oiseaux-sarah-marquis-a207781766
Lien : http://chroniqueslivresques...
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Tout commence par une mystérieuse vertèbre de dinosaure. Une énigme déroutante qui va entrainer l'exploratrice, Pumilla Eve Isquarm et son équipe en Mongolie; au coeur du désert de Gobi. Ils vont se retrouver impliqués dans une troublante machination, découvrir d'invraisemblables trafics et se soumettre à des rites ancestraux associés à Shambhala, lieu mythique destiné à préserver l'osmose de l'univers. Ce livre qui se veut à la fois, roman d'aventures, thriller à l'intrigue complexe et conte fantastique autant que philosophique nous dévoile, à travers les réflexions et les expériences spirituelles des personnages la prépondérance de la nature et de sa magie dans l'équilibre cosmique. Une histoire intéressante sur le fond, mais dont l'écriture manque clairement d'épaisseur, de rythme et de cohésion. Les explications s'avèrent des plus sommaires, rien ne vient étayer le propos, on passe d'une situation à une autre sans plus de détails ni de précision, comme si tout découlait d'une évidence. Pumilla est assez désagréable, se montre des plus présomptueuse, se perd dans des digressions dont on ignore tout et passe tant de temps à se glorifier d'être si perspicace, si brillante, si avisé que ça en devient lassant. Les personnages secondaires ne servent qu'à la valoriser, ils n'ont aucun relief, aucune présence et apparaissent et disparaissent au gré des chapitres sans plus de justification ni de rationalité. Les dialogues, qui se veulent souvent plein d'humour, sont d'une faiblesse et d'une naïveté déplorable auxquels les reparties en anglais, pour faire branché, n'arrangent rien. Au final, les révélations fondamentales s'avèrent pour la plupart décevantes et surtout, insuffisantes pour appréhender clairement le propos. Rien n'est exposé ni développé dans son intégralité, on ne sait rien de gardiens, de Shambhala, des objectifs de chacun, de leur rôle, ni même qui ils sont réellement. Un ouvrage décevant, à classer plutôt littérature jeunesse, surtout par rapport au parcours et à l'expertise de Sarah marquis qui privilégie la multiplication de situations grotesques et se contente d'esquisser la Mongolie en quelques traits, alors que ce devrait être un des piliers de l'histoire. Au bout du compte, A dos d'oiseaux s'apparente à une vague chronique de voyage verbeuse, doublée d'un parcours pseudo-mystique improbable dont on a du mal à saisir l'intention ni même l'intérêt. Une exploratrice de renom ne fait assurément pas une romancière de talent.
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Lectrice depuis longtemps des récits de voyage de Sarah Marquis, je voulais découvrir son premier roman, chose faite grâce à une masse critique. Je remercie donc Babelio et Michel Lafon pour l'envoi.

Pas trop mal écrit, le roman s'inspire beaucoup de la vie de cette exploratrice des temps modernes. le personnage principal lui ressemble beaucoup. D'un côté ça me plaît pour l'authenticité, d'un autre côté, c'est un peu facile. Les autres personnages étaient néanmoins sympathiques.

En ce qui concerne l'histoire, dès le début j'étais happée, mais ensuite l'intrigue a eu tendance à s'essouffler et certains passages manquaient de lien entre eux. Je n'ai pas eu l'impression d'exaltation ou d'intrigue policière haletante que promettaient la 4e de couverture et les critiques des journaux (inscrites dans le rabat du roman).

De plus je n'ai pas été très sensible à l'aspect mystique de l'ouvrage, cela m'a un peu perdue. Mais on sent que Sarah Marquis est passionnée de nature et ses descriptions du désert de Gobie donne vraiment envie de le voir de ses propres yeux.

En bref, une lecture sympathique mais dont l'intrigue aurait pu être mieux menée.
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Il y a quelques temps j'ai décidé de lancer une chaîne Booktube. Si vous la regardez, vous saurez que j'accorde beaucoup d'importance au style dans un livre (fiction, ou non). Pour moi, la qualité de la plume surpasse même l'intrigue en terme d'importance et avec A Dos d'Oiseaux… J'ai souffert. Fort.

Ma chronique va être très courte. Les premières lignes m'ont suffit à comprendre que la plume de l'autrice n'était par pour moi. Cela aurait pu être tout simplement parce que son style différait de mes goûts. Mais franchement… C'était juste mauvais. J'ai souvent du mal à critiquer trop vertement les talents d'écriture d'auteurs ayant été publiés car, après tout, qui suis-je pour le faire ? Je n'ai même jamais écrit un roman ! Sauf que ce n'est pas parce qu'on n'est pas auteur qu'on ne peut pas juger la prose d'un autre ; tout comme nous n'avons nullement besoin d'être cuistot pour dire quand un plat est immonde.

Dans A Dos d'Oiseau, non seulement la plume est mauvaise mais l'écriture déborde de clichés lus, relus et rerelus. Pas nécessairement de bons clichés, en plus. Ce qui est frustrant c'est que le résumé envoie TELLEMENT du lourd ! J'avais si hâte de me plonger dans cette lecture qui promettait une incroyable aventure ! Mon impatience a même été largement renforcée lorsque j'ai découvert des extraits de critiques dithyrambiques de journaux tels que le Monde, le Point et même L'Équipe. J'ai eu l'impression de me faire arnaquer ! haha

L'histoire en elle-même peut être intéressante même si j'ai trouvé le rythme plutôt mou et certaines révélations finalement décevantes; le tout porté par des personnages plats. Par contre, je reconnais volontiers que l'autrice sait très bien entretenir le mystère et nous tenir en haleine... Alala si seulement l'écriture ne m'avait pas donné la migraine...

Allez, quelques points forts quand même ! Ce roman nous apprends pas mal de choses très intéressantes et ouvre des pistes de réflexion sur des sujets passionnants qu'ils soient scientifiques ou plus mystiques. de plus - et c'est la raison pour laquelle je me suis accrochée - ce roman nous fait voyager dans des contrées pas assez connues et c'est délicieux !

Bref, c'est mon premier gros gros flop de l'année. J'aime pas les flops…

C'est terrible parce que je culpabilise d'être si méchante avec ce livre car l'autrice a l'air d'être une femme incroyable, courageuse, fascinante et aussi belle dedans que dehors. C'est le revers de la médaille quand on reçoit des SP et qu'on veut rester 100% honnête malheureusement… J'espère que ce livre trouvera son public !
Lien : http://echos-de-mots.blogspo..
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Admiratrice des aventures de Sarah Marquis et de sa belle nature, je me réjouissais de ce roman, un nouvel exercice pour cette grande dame...
Je dois avouer que je ne l'ai pas fini car trop souvent je ne comprenais pas le fil... Des élocutions m'étaient etrangères et parfois je trouvais peu logique les enchaînements de situations.
Je salue néanmoins l'effort de Sarah !
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J'avais hâte de le lire car Sarah Marquis est une aventurière incroyable et ces récits d'aventures sont très bien,mais là très grosse déception , la quatrième de couv m'avait vraiment attirée mais le roman n'a pas été à la hauteur de mes attentes Malheureusement j'ai trouvé trop d'incohérences, on saute d'un événement à un autre en passant par des descriptions beaucoup trop longues. J'ai perdu l'envie au cours de la lecture .
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Un roman dont je ne suis assurément pas le public cible, pour moi ce livre se rapproche plus de la littérature pour adolescent. J'ai néanmoins apprécié cette lecture où clairement l'auteure puise dans son vécu d'aventurière la matière à une telle histoire. J'avais lu à sa sortie le premier livre témoignage de Sarah Marquis, ce roman premier roman ne va pas me laisser une souvenir indélébile mais il m'a surtout donnée envie de lire ou relire ses autres ouvrages plus biographique, et de me replonger dans ses récits de voyages...
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Sur le papier, ce roman avait tout pour me plaire : voyage à travers le monde, découverte d'autres cultures, spiritualité, et même du mystère...

Mais ça ne l'a pas fait DU TOUT >.> le problème principal étant que c'est très mal écrit (sous tous points de vue). On sent que l'autrice a voulu faire plein de choses, parler d'énormément de sujets (sans doute trop) et ce sans avoir la vibe de romancière. du coup, tout tombe à l'eau.

Pas vraiment de maîtrise narrative, des personnages survolés, et pas attachants, avec des discours peu crédibles, des clichés à la chaîne, des répétitions à n'en plus finir et un style clairement brinquebalant...

Le problème, c'est que ça casse tout : je n'ai eu aucun plaisir à lire (je me suis même demandé si je n'allais pas abandonner purement et simplement), les événements sont trop mal amenés, on ne comprend pas toujours le déroulé, ce qui fait que je n'ai même pas été retenue par l'intrigue et le côté se voulant mystérieux.

De même, tout le côté spirituel qui m'intéressait en priorité m'a paru survolé. Rien n'est approfondi, des phrases qui se veulent "paix avec le monde et soi-même" sortent de nulle part et sont souvent mal amenées, sans cohérence...

Il y a une volonté de bien faire, je ne peux pas le nier, mais ça ne fonctionne malheureusement pas.
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