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Dans ce livre (aux frontière de la soif) kettly Mars raconte le drame qui s'est produit sous Les tentes à Canaan après le seïme du 12 Janvier 2010,Les gens remerciaent Dieu du simple fait de respirer car ils étaient mort le seïsme avait emporter toute leur joie de vivre tout leur savoir toute leur principes Morales ,rien a se mettre sur le dos Les enfants marchaient nus ,Les cheuveux mal arrangés et couvert de poussière ,des Ado à vendre ,du sex à vendre et même l'amour fut à vendre.Fito après sa rencontre avec l'un Des nièce de Gédéon découvrit que ses foyers détruites ont pour cause sa mentalité immorale (la pédophilie)
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Canaan, camp de réfugiés créé à Haïti après le séisme de 2010, est devenu, un an après, un immense bidonville dans lequel des milliers de personnes vivent dans la pauvreté, le dénuement et les pires trafics en tout genre. Notamment celui de toutes jeunes filles dont on offre le corps à des hommes prêts à payer pour. C'est le cas de Fito Belmar, architecte et écrivain en panne, qui vient se perdre tous les vendredis soirs dans une de ses tentes où l'attendent des fillettes effrayées. Ecoeuré par ses pulsions, il espère que l'arrivée à Haïti de Tatsumi, journaliste japonaise avec qui il a échangé des mails, viendra le guérir de ses terribles penchants.

Fito n'est plus le même homme qu'autrefois. S'il a survécu au séisme, il y a perdu des êtres chers. Il est révolté contre la lenteur du gouvernement qui laisse sa population croupir dans des camps infects et être ravagée par des épidémies de choléra. S'il a eu du succès avec son premier roman, il n'arrive plus aujourd'hui à écrire. Il se noie dans l'alcool, s'éloigne de sa compagne et de ses amis. Seules les jeunes filles qu'il rejoint tous les vendredis soirs sous leur tente contre de l'argent lui donne l'impression d'être encore vivant. Il est en pleine détresse, terrifié par ce qu'il est devenu et rongé par la honte. Mais rien de tout ça n'est parvenu à m'émouvoir, et tous ses problèmes et difficultés résonnent comme des prétextes l'autorisant à s'adonner à des penchants abjects.

Et puis arrive Tatsumi, la femme qui pourrait parvenir à sauver Fito Belmar et l'empêcher d'aller se perdre dans Canaan ! Une femme qui ressemble à une enfant : « Elle avait une voix d'enfant, une queue-de-cheval, la face ronde et plate, un nez petit et droit, des lèvres épaisses, bien ourlées et comme teintées de vin rouge. […] Elle pourrait aussi bien être un jeune garçon. Une femme enfant. » Alors là, on penche carrément dans le sordide : non seulement, Fito aurait le droit d'être pardonné et excusé, mais en plus par une femme qui lui rappelle les toutes jeunes filles avec qui il prend du plaisir les vendredis soirs…

Je n'ai pas beaucoup apprécié le côté presque malsain de ce roman et dont on ressort avec un sentiment de malaise. J'aurais aimé que l'auteur donne plus de place aux paroles des jeunes filles abusées, qui apparaissent ponctuellement dans le roman, mais trop peu, et qu'on ait moins l'impression que le comportement de Fito puisse être excusable. Kettly Mars dénonce avec un certain talent d'écriture les horreurs commises dans son pays, mais en adoptant un point de vue très risqué qui peut ne pas plaire à tout le monde.
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J'ai eu du mal avec ce roman. Pourtant, je lui ai trouvé beaucoup de qualités. La découverte de Canaan en est une. On voulait choquer, on a réussi: c'est dans une zone de non-droit où le pire est possible, après l'enfer, que l'on nous entraîne. Les quelques pages consacrées aux enfants qui tremblent d'être “envoyés sous la tente”, ou à ceux qui tentent de s'enfuir pour ne pas y passer à leur tour, sont absolument poignantes. le protagoniste lui-même m'a intéressée: c'est un beau personnage de salaud, qui affirme l'être, semble s'en mortifier mais y revient sans cesse, tout en restant, pour tout le monde, l'image même de l'homme respectable alors qu'il est détestable au possible.
En revanche, Tastumi m'a parue complètement insipide. Je n'ai pas réussi à la cerner et je n'ai pas aimé cela. J'ai d'ailleurs eu du mal à comprendre comment la relation entre les deux protagonistes pouvait prendre un tel tour rédempteur car elle ne décolle jamais vraiment, Tastumi semble complètement détachée et ne jamais vraiment entrer dans l'histoire. A la limite, j'ai eu l'impression qu'elle n'avait rien à faire là et qu'elle n'arrivait pas à créer ce décalage qu'elle semble devoir apporter. Je suis donc restée un peu extérieure à l'histoire.
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"Il ne savait pas de quel nom appeler ce qu'il cherchait à Canaan. [...] Je ne sais pas, et j'en meurs".

Fito Belmar est architecte et écrivain, vivant en Haïti. Nous sommes en 2011, après le séisme dévastateur. La majorité de la population vit dans des camps, comme celui de Canaan (100 000 âmes en 2011). La majorité de la population vit dans la misère et qui dit misère dit violences, corruption, prostitution … Un chaos dont certains profitent. Et Fito en fait partie : régulièrement, il se rend à Canaan pour s'adonner à un penchant pédophile dont il ne parvient pas à comprendre la raison, et qu'il ne se pardonne pas, mais sans pouvoir s'arrêter.

"Un homme qui a quelques moyens est recherché en Haïti, c'est un oiseau rare, un gros lot en pantalon. le plaisir est sans limites, bon marché et à portée de main. Et comme l'argent avec lequel il achète ce plaisir facile fait vivre des familles, cet homme devient philanthrope et pilier de l'économie nationale, et tant mieux pour sa conscience."

C'est alors que survient Tatsumi, jeune journaliste japonaise qu'il va devoir guider le temps de quelques jours. Et l'arrivée de la jeune femme va tout changer …

Aux frontières de la soif fait partie de ces romans difficiles à chroniquer … D'abord parce qu'il aborde un sujet épineux, moralement condamnable, et dont les descriptions sont insoutenables. Ensuite parce que le personnage principal est méprisable, minable et qu'on ne peut lui donner aucune excuse. Enfin parce qu'il dresse un portrait malheureusement réaliste du désastre que fut le séisme pour un pays comme Haïti, qui avait déjà du mal à maintenir la tête hors de l'eau.

Sans pitié, Kettly Mars, une des voix majeures de la littérature haïtienne, nous place face à des réalités que l'on préfère occulter dans notre vie quotidienne, pour que cette vie reste vivable. Pour le supporter, Fito décide d'écrire sur Canaan, sur cet Enfer dantesque, comme si le formuler permettrait de mieux le comprendre.

"Et s'il écrivait Canaan ? Et s'il vomissait sur des pages blanches toutes ces douleurs, toutes ces émotions qui lui lacéraient la peau, cette immense misère humaine ? Ne serait-ce pas mieux que d'aller chez le psychologue ? "

Car malgré sa dépravation, il croit en la possibilité de sauver ces enfants, de les épargner de l'appétit de vieux comme lui, pour leur redonner une humanité. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que ces filles ont décidé de se sauver elles-même, et de fuir, au péril de leur vie. Car elles n'ont plus rien à attendre des adultes …

Roman insoutenable, Aux frontières de la soif est pourtant un livre indispensable car il faut bien que quelqu'un, comme Fito le pense lui-même, le dise, le crie à la face du monde. Comme Kettly Mars le dit elle-même, « On ne peut pas écrire pour écrire surtout lorsqu'on vit dans un pays qui s'appelle Haïti ». Résolument réaliste, elle utilise donc l'écriture comme catharsis, comme antidote à la déchéance et à la dérive.

Et fait naître une littérature indispensable, même si on n'y adhère pas forcément …
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« Un réseau de la déviance au coeur de la cité. A Canaan la chair tendre se vendait au prix de la faim et de la soif. »

Le malheur des uns fait toujours le bonheur des autres… dit-on. Fito est de ceux, nantis et oisifs d'Haïti prêt à profiter de la misère de ceux qui ont tout perdu dans ce terrible séisme de janvier 2010 (le livre est d'ailleurs dédié aux survivants)

Ils sont des milliers à s'entasser dans un campement de fortune, dénués de tout, et de leur ultime dignité pour en arriver à ce que les gamines se prostituent pour quelques sous. Fito, est de ces êtres abjectes qui se droguent à la chair tendre jusqu'à l'obsession.

Je reste assez partagée à l'issue de la lecture de ce livre. Partagée, tant mon ressenti n'est fait que de contradictions. Si les qualités narratives sont indéniables, si la dureté du sujet a toute sa place en littérature, et que l'auteur a le mérite de soulever des dessous pas très reluisants de l'après-séisme, il n'en reste pas moins que ce roman est terriblement malsain. Certes l'auteur évite l'écueil du vocabulaire trash. Il n'empêche, Kettky Mars écrit avec réalisme, et une certaine sécheresse qui laisse peu de place aux sentiments.

Le rayon de soleil arrivera du Japon, donnant dans cette noirceur une note d'espoir, et une petite raison de croire encore en l'homme et à sa capacité à changer, un peu.

Cette lecture interroge, interpelle, sans pour autant parvenir à susciter de séisme intérieur ; sans doute en raison l'ambiance nauséabonde qui inonde ce roman dont j'ai pourtant, malgré tout apprécié la lecture.


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Bienvenue en Haïti un an après le séisme de 2010 qui a laissé des milliers d'orphelins et de personnes sans abri, le dépaysement s'arrête là car pour la suite, c'est en quelque sorte "circulez, il n'y a rien à voir".
Je me suis demandée dès le début où l'auteur voulait en venir, car il faut bien dire ce qu'il est : le personnage de Fito Belmar est non seulement pas charismatique mais il n'est pas attachant, et l'auteur a tôt fait de le prouver puisque cet homme n'a rien trouvé de mieux pour regagner sa virilité que de te toucher, coucher et profiter de petites filles dans le camp de Canaan, peuplé de réfugié(e)s de tous âges du séisme.
"Finalement, ils n'étaient qu'une bande dépravés, alcooliques fonctionnels comme lui, aimant la chair fraîche et sauvant leurs dernières illusions entre les cuisses de fausses écolières ou de demi-vierges qu'on trouvait treize à la douzaine dans les rues de la ville.", voilà une phrase qui résume à elle seule le personnage de Fito Belmar.
Certes, l'histoire est centrée partiellement sur sa rencontre avec Tatsumi, une journaliste japonaise, qui va provoquer le réveil de ses sens, il n'empêche que j'ai eu une réaction épidermique à la lecture des premières pages et que j'ai achevé ce livre uniquement parce que j'ai une conscience de lectrice membre d'un jury.
Qu'un tel personnage fasse l'objet d'un roman, je peux tout à fait le comprendre, mais ce qui m'a sans doute le plus chiffonnée ici c'est que l'auteur non seulement le présente tel qu'il est mais excuse son comportement, le tout écrit dans un ton sans relief.
Ainsi après les fillettes il veut une vierge pour retrouver sa pureté : "Celle qui coûtait plus cher mais qui devait le laver de toutes ses souillures.", mais Fito refuse de consulter un psychologue par peur d'être jugé, pas étonnant, car il a un sacré problème le garçon !
J'ai franchement été marquée par ce détachement malvenu et j'ai trouvé les personnages creux, à l'image de l'histoire de ce roman d'ailleurs, car au final, je n'ai pas bien compris quel était le but de ce roman ni l'idée qu'avait cherché à développer l'auteur.
Proposer une vision post-apocalyptique d'Haïti ? D'une confrontation de deux mondes : "Comment une même terre pouvait-elle engendrer tant de frontières ?" ? le tout sous le regard d'une étrangère ?
Je n'ai pas été convaincue du tout et je n'ai absolument pas été emportée par l'histoire, ce roman ne vend pas du rêve bien au contraire, il dégoûterait presque de se rendre en Haïti tant la vision qu'il en donne est pessimiste et noire.

Il y avait sans doute une autre façon de faire pour écrire un roman à Haïti, en une forme d'hommage aux rescapé(e)s du tremblement de terre de 2010, que celle développée par Kettly Mars dans "Aux frontières de la soif", un livre qui m'a laissée sur le bord de la route et m'a profondément horripilée plutôt qu'enchantée.
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Aux frontières de la soif aurait pu être une réelle immersion dans la misère haïtienne. Mais tel quel, il m'apparaît comme un roman nombriliste qui semble chercher à excuser Fito. Même l'écriture n'a pas réussit à relever mon sentiment général. Ponctuellement, Kettly Mars laisse la parole à ces enfants des bidonvilles vendus pour quelques sacs de riz, mais trop rarement pour que ces prises de parole aient un réel sens narratif. Bref, on peut parler de déception pour ce roman qui me semble inabouti...
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Haïti, un an après le séisme. Un camp de réfugié, Canaan, dont le nom a des consonances bibliques. Rien n'est réglé, le provisoire dure, le choléra n'est pas seulement un mot, il est une réalité. Entre les ONG et une star de cinéma – à croire que les catastrophes les attirent – il est difficile de dire qui s'investit le plus sans rien arranger du tout.
Pourtant, ce n'est pas tant le traumatisme des survivants, les difficultés de la vie quotidienne dont parle ce roman. Il est plus pragmatique, plus sordide : comment assurer la nourriture pour toute la famille en prostituant une ou deux filles. Elles ont dix, onze, douze ans maximum, après, elles sont trop vieilles. Elles s'appellent Fabiola, Nadège, Louloune. Parfois, elles ont la parole, en de courts chapitres. Plus que la peur, la douleur de leurs corps malmenés, ce sont leurs espérances détruites, leurs émotions saccagés qui sont poignantes.
Et si elles étaient au centre du livre, il serait passionnant. Seulement, elles n'en sont que les personnages secondaires, pour ne pas dire les figurantes. le vrai héros est Fito, écrivain à succès d'un unique roman. Depuis cinq ans, il est impuissant à produire le moindre texte. Il est impuissant à mener une vie amoureuse et sexuelle normale. En revanche, il assouvit ses pulsions dans le camp de Canaan, sans remords ni regrets.
Il m'est impossible de ressentir la moindre empathie pour lui - et c'est sans doute mieux ainsi. Il abuse d'enfants malmenées par la vie, et s'absout avec une facilité déconcertante. Décrire une réalité sordide est une chose, montrer le plaisir pas du tout coupable du "papy" avec un soupçon de complaisance en être une autre. Les lieux communs du maquereau local ("ils s'en sortiraient comme lui s'en était sorti, p. 95).
J'en aurai presque oublié la gentille Tatsumi, dont le prénom est à peu de chose près l'anagramme de Tsunami. Pourtant, sa venue n'est pas une catastrophe, non. La journaliste japonaise est venue pour enquêter, elle ne connait la réalité d'Haïti et de Canaan que par des rumeurs. Elle va, elle vient, sans rien approfondir, pas même les curieuses relations qu'elle noue avec Fito. J'hésite, pour la définir, entre androgyne et asexuée - exactement comme ses gamines avec lesquelles Fito assouvit ses pulsions. Ne dit-il pas qu'elle a "corps de petite fille", p. 161 ? Je n'ai pu m'empêcher d'y voir encore la preuve des obsessions malsaines de l'écrivain.
Bref, rien de réjouissant dans ce roman, et le malaise qu'il laisse ne se dissipe pas une fois le livre refermé. Si tel était le but de Kittly Mars, elle est parvenue à ses fins.
J'ai lu ce livre dans le cadre du prix Océans France O .
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A Haïti, un an après la catastrophe du grand tremblement de terre de 2010, Fito, auteur d'un unique mais très rémunérateur best-seller, se laisse conduire par un maquereau auprès de Mirline, une petite fille que sa mère prostitue sous une tente du camp de réfugiés de Canaan. Dans cet endroit désolé, les gens sont si pauvres et si démunis que tous les moyens sont bons pour parvenir à survivre. le lendemain, Fito va accueillir à l'aéroport Tatsumi, une journaliste japonaise avec qui il a longuement correspondu via Internet.
« Aux frontières de la soif » est un court roman (160 pages) qui se situe entre le sentimental et le social. Les conséquences du malheur qui a frappé Haïti ne sont envisagées que sous un angle particulier, celui du sexe autant dire par le petit bout de la lorgnette. Les mères poussent leurs petites filles à coucher avec des hommes riches qui viennent ainsi raviver une sexualité souvent défaillante et assouvir leurs pires fantasmes. Plus les gamines sont jeunes, mieux c'est. Et si elles sont vierges, elles n'en ont que plus de valeur. Kettly Mars a choisi un ton distancié et parfaitement neutre pour raconter les « exploits » de Fito qui n'en demeure pas moins un vieux pédophile pervers pour lequel il est difficile voire impossible d'éprouver la moindre empathie. Pire, Tatsumi, personnage sans épaisseur et réduite à sa seule dimension d'androgyne érotique, laisse également indifférent. Et pour ne rien arranger, une intrigue qui tiendrait sur la surface d'un timbre poste. Un style assez agréable, bien entrelardé de phrases et d'expressions créoles (heureusement traduites), mais sans originalité particulière. Heureusement, qu'on ne perd pas trop de temps avec ce livre qui sera donc vite lu et vite... oublié.
Lien : http://www.etpourquoidonc.fr/
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Ketly Mars nous donne à lire un roman sur l'ambivalence d'un personnage, Fito, auteur d'un roman cinq ans plus tôt, en panne d'inspiration aujourd'hui.
Une bonne situation, mais moralement de plus en plus bas. Il se dégoûte, mais ne peut résister à ses dépravations.

Jusqu'à ce qu'arrive dans sa vie, et pour une durée de 12 jours, une jeune japonaise venue faire un reportage un an après le séisme. Elle est là comme un réveil, une prise de conscience de ce qu'il est, un électrochoc qui lui permet de taper du pied au fond de l'eau pour remonter à la surface.

En trame de fond, le séisme un an après, les camps où s'entassent quatre vingt mille réfugiés, où tout se marchandent, l'eau, la nourriture, le sexe et la virginité de fillettes de douze ans à peine. A côté de cette misère, les classes moyennes ou riches d'Haïti, qui vivent sans plus voir ce qui se passe à quelques kilomètres d'eux,... et dont certains paient pour ces petites filles.

De nombreux regards se croisent: Fito, ses amis, le regard de quelques victimes (du tremblement de terre, de la misère et des hommes confondus), et celui de Tatsumi, regard extérieur qui apporte comme une bouffée d'air frais.

Un roman intéressant, mais un personnage dérangeant, qui m'a empêchée de pleinement profiter de ma lecture. Mais n'est-ce pas le rôle de la lecture de mettre le doigt sur ce qui dérange, même sous forme de fiction?
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