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3,36

sur 142 notes

Les " cosy crimes" sont à nouveau à la mode, Agatha Christie étant la plus connue des ses initiatrices. Mais je découvre une contemporaine de la reine du crime, tout aussi intéressante. Son prénom maori ( elle est originaire de Nouvelle-Zélande) , je ne résiste pas à vous en donner la traduction, tant il est poétique, Ngaio signifiant" lumière dans les arbres"...

Il y a certes dans cette histoire un détective amateur, ėlément majeur des cosy crimes, le journaliste Nigel Bathgate. Mais l'enquête est menée par un policier de métier, Roderick Alleyn, de Scotland Yard. C'est le premier tome de ses enquêtes, paru en 1934.

Quelques ingrédients de cette recette classique et so british: une murder party qui se transforme en véritable assassinat. Un huis clos, de potentiels coupables, le jeu des preuves à trouver, les secrets à cacher...

Si j'ai trouvé plaisante cette enquête, et intrigante la recherche du coupable, j'ai regretté le manque d'approfondissement des personnages, de leur psychologie. Cela est juste resté pour moi un jeu, si dangereux soit-il, celui de l'assassin. Merci en tout cas à Babelio et aux éditions Archipoche pour cette découverte.
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Ce tout premier tome des aventures du policier Alleyn est très décevant.
Il est ici réédité avec un nouveau titre et une nouvelle couverture.
Ayant lu une dizaine de titres de cette série, j'ai trouvé que dans celui-ci il n'avait pas encore de personnalité, alors qu'il a certaines caractéristiques bien particulières dans les suivants.
Un homme invite des amis à venir passer le week-end chez lui et il leur propose une « murder party », mais au cours du week-end, un invité sera assassiné « pour de vrai ».
L'enquête policière est assez embrouillée, avec de fausses pistes qui m'ont un peu perdue, surtout par ennui, et un coupable finalement assez attendu.
Les volumes suivants sont bien plus intéressants, plus drôles et plus fins.
Si celui-ci ne vous a pas convaincu, laissez-vous tenter par les suivants, ils sont bien meilleurs.
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Ce tout premier tome des aventures du policier Alleyn est très décevant.
Ayant lu une dizaine de titres de cette série, j'ai trouvé que dans celui-ci il n'avait pas encore de personnalité, alors qu'il a certaines caractéristiques bien particulières dans les suivants.
Un homme invite des amis à venir passer le week-end chez lui et il leur propose une « murder party », mais au cours du week-end, un invité sera assassiné « pour de vrai ».
L'enquête policière est assez embrouillée, avec de fausses pistes qui m'ont un peu perdue, surtout par ennui, et un coupable finalement assez attendu.
Les volumes suivants sont bien plus intéressants, plus drôles et plus fins.
Si celui-ci ne vous a pas convaincu, laissez-vous tenter par les suivants, bien meilleurs.
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Réédition d'un roman paru dans les années 30, le jeu de l'assassin marque les débuts d'une série de cosy mystery que je prendrais plaisir à continuer, ayant apprécié la plume de l'autrice et son style assez particulier. Il se dégage, en effet, quelque chose de très théâtral dans la manière dont l'autrice met en scène les personnages, et plus particulièrement, son enquêteur et un journaliste qui, de fil en aiguille, va passer du stade d'invité à une murder party, à celui de suspect avant d'endosser le rôle d'assistant.

J'ai, en outre, été agréablement surprise par l'enchaînement des scènes qui m'a donné l'impression d'assister à une pièce de théâtre grandeur nature, avec des dialogues ciselés, précis et bien souvent relancés par un inspecteur assez insaisissable. Courtois, compréhensif, mais guidé par un instinct affûté et une intelligence froide, Alleyn est le genre de personnes dont il est quasiment impossible de deviner les pensées. Un côté insaisissable qui lui sera fort utile pour enquêter sur les dessous d'une murder party à l'issue mortelle, la personne jouant le rôle de la victime ayant été réellement assassiné.

Qui a pu tuer Charles Rankin, un coureur de jupon bien fait de sa personne, et pour quelle raison ? Est-ce l'un des six invités, l'hôte lui-même, un(e) domestique ou une personne de l'extérieur ? Pour le déterminer, Alleyn n'aura pas d'autre choix que de passer la scène du crime au crible, interroger chacun en essayant de gratter la surface pour comprendre les non-dits et les relations entre les personnes présentes, sans oublier de creuser la piste d'une société secrète russe et d'une arme du crime qui semble susciter les passions et cristalliser les tensions. La tâche est de taille, mais notre inspecteur pourra compter sur son flair de fin limier, son sang-froid et l'aide, entre autres, du cousin de la victime et participant à la muder party, un journaliste qui détonne parmi les autres invités.

Au fil des pages, on voit le duo se former selon une dynamique qui ne sera pas sans rappeler, dans une certaine mesure, celle du célèbre duo Sherlock/Watson, bien que nos deux comparses soient quand même bien moins impressionnants et doués. Mais comme le souligne Alleyn, une tête pensante n'a-t-elle pas toujours besoin d'un faire-valoir pour avoir l'impression de briller ? Si la pique peut-être blessante, elle est dite sans méchanceté et caractérise assez bien l'humour non dénué de dérision d'Alleyn, qui flirte entre le sarcasme et une froideur de bon aloi. D'ailleurs, Nigel ne s'en offusque guère et prend son rôle d'assistant au sérieux : s'il n'était pas proche de son cousin, il aimerait néanmoins en débusquer l'assassin. Et puis, un journaliste, comme un inspecteur, ça aime enquêter… Un point commun qui les rapproche dans leur manière assez froide de considérer la situation.

L'enquête en huis clos se révèle intéressante et dynamique, Alleyn sollicitant régulièrement les invités, parfois de manière peu conventionnelle, tout en prenant le temps de récapituler les faits et son avancée. J'ai apprécié le procédé qui m'a donné le sentiment de participer activement à l'enquête, voire à une murder part en raison du côté très théâtral de la plume de l'autrice et du scénario. le suspense sans être intenable est, quant à lui, au rendez-vous, certains invités ayant un mobile, quand d'autres semblent cacher des informations et/ou réagir de manière suspecte. le parti pris de l'autrice de ne pas développer outre mesure la psychologie de ses personnages leur confère, en outre, une certaine aura de mystère, puisque difficile de savoir qui est capable de quoi.

J'ai néanmoins regretté des personnages féminins assez clichés (le contexte historique et social n'aide pas), bien qu'une femme sorte heureusement du lot. Intelligente, indépendante, conductrice intrépide, voire chauffarde en puissance, et courageuse, Angela n'hésite pas à prendre des risques pour innocenter son amie et aider notre duo Alleyn/Nigel. J'ai d'ailleurs trouvé Angela plus intéressante que Nigel qui m'a semblé avoir tendance à subir les événements plutôt qu'à les anticiper. En ce sens, il respecte parfaitement son rôle de faire-valoir d'un inspecteur, peut-être pas brillant, mais intuitif et méthodique, qui aime ménager ses effets.

J'ai douté jusqu'à la fin du ou de la coupable, éliminant et revenant régulièrement sur des suspects en fonction des raisonnements de l'inspecteur et de ses découvertes... Si j'aurais souhaité une fin plus flamboyante, je reconnais son réalisme notamment quant aux raisons expliquant un crime qui a transformé une soirée de jeu amusante en un véritable drame. Alors un petit conseil, réfléchissez-y à deux fois avant d'accepter de participer à une murder party et plongez-vous plutôt dans ce roman qui allie charme anglais, plume vive et dynamique, meurtre et enquête à la mise en scène très théâtrale !

Je remercie les éditions de l'Archipel pour m'avoir envoyé ce roman en échange de mon avis.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
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Archipoche a la bonne idée de réédité des romans que l'on avait du mal à trouver dans les librairies. Et, étant depuis mon enfance, un amateur d'Agatha Christie, je me suis lancé dans la lecture du premier titre de l'une de ses principales rivales dans les années 1930, Ngaio Marsh. J'aime bien les who's done it (qui a tué ?) s'ils ne sont pas trop long. Ici on a 270 pages, c'est parfait.
Pour l'intrigue, imaginez un meurtre à Downton Abbey ! Cinq invités sont conviés à participer à une murder party, le temps d'un week-end chez un richissime collectionneur d'armes. le problème, c'est que l'on découvre un véritable cadavre. L'un des invités, coureur de jupons notoire, est retrouvé mort poignardé. Scotland yard dépêche Roderick Alleyn sur les lieux. le détective est élégant, amical, séduisant, amateur d'art. Parfait pour cette société et cette époque.
Le roman utilise d'abord les codes du genre, avec interrogatoires des suspects et confrontation des emplois du temps. Avant d'en sortir un peu pour flirter avec le roman d'espionnage. Une des pistes mène à une société secrète russe, par exemple !
Le sentiment qui se dégage de ce premier opus est très mitigé. On a l'impression d'une machine un peu artificielle. le détective est insaisissable. On n'arrive pas à s'identifier à lui, alors on le fait avec les suspects, qui, comme dans un Colombo dont on ne connaîtrait pas le coupable à l'avance, aident à résoudre l'énigme. Toutefois, l'auteur ne s'embarrasse pas de la psychologie des personnages. On est vraiment dans une résolution d'énigme pure.
La première partie du roman ne m'a pas réellement passionné. Trop théâtral, mais elle se lit facilement. La deuxième partie de l'enquête à Londres est un peu plus intéressante, dynamique et comporte même quelques scènes au suspense plaisant.
Quant à la découverte du coupable et à l'explication finale, elle tient la route et nous surprend malgré tout !
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Une belle demeure dans la campagne anglaise : le propriétaire, sir Handesley a la réputation d'être l'hôte parfait. Il a invité quelques invités choisis pour le week-end, et pour agrémenter la chose, il propose de jouer au jeu de l'assassin, en vogue dans le beau monde. Un meurtre simulé dont il s'agit de découvrir l'assassin factice. Mais bien évidemment, le cadavre s'avère être vrai, et c'est la police, en la personne de l'inspecter Alleyn qui mène l'enquête. Presque tous les invités ont quelque chose à cacher, et trouvent intérêt à la mort de Charles Rankin. La tâche s'avère donc ardue.

Nous sommes dans le classique du genre, la belle maison, le mort, de nombreux suspects, des intrigues d'amour, des armes mystérieuses, une société secrète, et bien évidemment un brillant détective. C'est l'âge d'or du roman policier anglais écrit par les dames.

Mais j'avoue que celui-ci m'a moyennement convaincue. Les personnages sont peu caractérisés et ne sortent pas d'une sorte de stéréotype, l'intrigue est confuse, la fameuse société secrète embrouille l'affaire plus qu'elle ne rajoute du piment au mystère. C'est le premier où apparaît l'inspecter Alleyn, qui semble être un personnage récurrent chez Ngaio Marsh, je vais sans doute essayer un autre opus pour me faire une idée, les premiers de la série n'étant souvent pas les meilleurs.
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J'ai été agréablement surprise de découvrir ce roman écrit par une contemporaine d'Agatha Christie : Ngaio Marsh.

Je me suis laissée porter par l'atmosphère et l'ambiance qui règnent dans ce roman, ce petit côté champêtre et la sensation que l'étau se ressert au fur et à mesure des avancées de l'enquête. J'ai été intriguée par ce policier enigmatique mais qui n'hésite pas à confier des pistes au jeune journaliste Nigel Barhgate, candide et un chouïa gauche, mais très attachant.

Les personnages étaient bien campés, et l'intrigue très bien pensée. J'aime cette ambiance de huis clos où l'assassin fait forcément partie des convives er où les gens commencent à se soupçonner les uns les autres.

J'ai toujours été une grande amatrice des polars d'Agatha Christie, mais triste de les avoir tous lus. Je suis donc ravie de voir qu'il y a un regain d'intérêt pour ce genre avec la réédition de la série des enquêtes de Roderick Alleyn, ce qui me permettra de lire la suite de ses aventures !
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J'ai lu quelque part qu'Agatha Christie aimait beaucoup cette auteure. Je me suis donc dit que cela valait le coup d'être découvert. L'intrigue n'est sans doute pas aussi sophistiquée que celle de la reine absolue du roman policier, mais elle est bien construite et la galerie de personnages a quelque chose d'attachant et d'élégant. C'est au final un bon roman qui m'encourage à aller plus loin.
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J'ai retrouvé dans ce polar, l'ambiance chère à Agatha Christie. Mais sans le Waouh du génie.

Ce polar se laisse lire aisément, même si les personnages ne sont pas étoffés, même si les rôles sont prévisibles, même si le dénouement est un peu obscur. Il s'agit là d'une première oeuvre, l'auteur a du étoffer ses héros au fil du temps.
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un cosy crime sympathique. je ne connaissais pas l autrice qui semble avoir été en concurrence avec Agatha Christie.

lors d'une murder party chez Sir Hubert, Charles Rankin est réellement assassiné. sur les lieux, son cousin, Nigel-journaliste, sa prétendante, une ex relation et son mari, quelques amis et une légende sur un poignard russe sacré.

ici est la 1ere enquête de Roderick Alleyn de scotland yard, plutôt bien ficelée.

une lecture sympathique
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