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Citations sur L'hiver du fer sacré (21)

Tu dois comprendre que la dignité est plus importante que tous les honneurs que tu peux acquérir. Que la sagesse et la connaissance sont les meilleures armes que tu puisses emporter à la chasse, au combat, et tout au long de ton voyage sur cette terre.

p. 278
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Dire que je suis un vrai chasseur signifie que j'ai conscience d'avoir à mériter la vie que je prends. Notre façon de chasser m'aide à en être digne. Mais si la chasse devient facile, alors peut-être, je commencerai à me croire en possession d'un pouvoir que je ne possède pas réellement. Voilà pourquoi mon père n'aime pas le fer sacré, et je le comprends.

p. 334
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La détonation résonna avec fracas dans l’étroite vallée d’un ruisseau qui se jetait dans la White Earth River. Et lorsque l’écho s’évanouit, un jeune cerf à queue blanche tressaillit, puis tomba inanimé. Sa vie s’écoula sans un bruit, teintant de rouge le lit de feuilles mortes. Une soixantaine de pas plus haut, un visage barbu, bruni par le soleil, souriait de satisfaction au-dessous de la fumée blanche qui planait dans l’air. L’homme se leva bruyamment et se dirigea vers le bas de la pente pour aller ramasser le cerf abattu.
Ses pas lourds éparpillèrent les feuilles mortes, emplissant la vallée étroite de leur bruit sourd. Dans toute la nature alentour — au fond d’un ravin, au creux d’un bosquet, au bord d’une prairie, à la surface des marais ou sur les branches des arbres — ceux qui se déplaçaient à quatre pattes ou volaient à travers les airs entendirent cet intrus tapageur. Et les brises transportèrent une odeur étrange et pesante, aussi importune que ses bruits. Tout ceux qui la flairèrent ou qui entendirent son pas rude s’enfuirent ou se précipitèrent au fond d’un terrier, coururent se faufiler dans un fourré, ou grimpèrent se mettre à l’abri entre ciel et terre.
La vallée venait d’assister à l’arrivée d’un nouveau bipède. Un homme qui ne respectait pas le cycle de la nature. Un homme qui ne comprenait pas — ou se moquait éperdument — qu’il y eût une harmonie dans la vie des choses de la terre. Un étranger qui ne voyait ni la beauté ni la vitalité de l’animal qu’il venait de tuer. Un homme qui se souciait seulement du fait qu’il avait à présent trouvé à se nourrir.
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Parmi les Dakotas, l’homme barbu avait découvert un mode d’existence totalement différent de ce que d’autres hommes blancs avaient coutume d’appeler « une vie de sauvages ». Il avait été poliment accepté par eux et avait découvert qu’ils étaient tout ce qu’on voulait, sauf des sauvages. Pour les Dakotas, la famille ne s’étendait pas seulement aux parents et aux enfants. Elle incluait les grands-mères, les grands-pères, les oncles, les tantes, les cousins et les cousines. Les enfants étaient vénérés, traités avec une surprenante indulgence, et toute la famille participait à leur éducation. Cette relation d’amour et de confiance était à l’opposé de ce qu’il avait connu lui-même, entre la crainte constante de la lourde main punitive de son père et l’indifférence glaciale de sa mère.
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La brise soufflait toujours de l'est, portant jusqu'à lui la voix d'un autre chasseur. Un loup. Son hurlement était puissant, et il amena un sourire sur les lèvres de Whirlwind.
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L'homme se leva bruyamment et se dirigea vers le bas de la pente pour aller ramasser le cerf abattu.
Ses pas lourds éparpillèrent les feuilles mortes, emplissant la vallée étroite de leur bruit sourd. Dans toute la nature alentour – au fond d'un ravin, au creux d'un bosquet, au bord d'une prairie, à la surface des marais ou sur les branches des arbres – ceux qui se déplaçaient à quatre pattes ou volaient à travers les airs entendirent cet intrus tapageur. Et les brises transportèrent une odeur étrange et pesante, aussi importune que ses bruits. Tous ceux qui la flairèrent ou qui entendirent son pas rude s'enfuirent ou se précipitèrent au fond d'un terrier, coururent se faufiler dans un fourré, ou grimpèrent se mettre à l'abri entre ciel et terre.
La vallée venait d'assister à l'arrivée d'un nouveau bipède. Un homme qui ne respectait pas le cycle de la nature. Un homme qui ne comprenait pas – ou se moquait éperdument – qu'il y eût une harmonie dans la vie des choses de la terre. Un étranger qui ne voyait ni la beauté ni la vitalité de l'animal qu'il venait de tuer. Un homme qui se souciait seulement du fait qu'il avait à présent trouvé à se nourrir.
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Whirlwind se glissa avec précaution hors du bosquet où il avait trouvé refuge et se tourna vers l'est pour faire face au soleil. Et, tandis que les rayons de l'astre renaissant le baignaient de leur chaleur, il leva son visage et sa voix ver le ciel : "Merci, Grand-Père, de m'avoir donné la famille qui est la mienne et de veiller sur elle... merci de faire de moi ce que je suis... et merci, surtout, pour toutes les difficultés qui m'aideront à croître en force et en sagesse."
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Chaque créature possède un esprit : les arbres ; les oiseaux ; les bisons ; toutes choses... C'est ce qui fait de nous des semblables. Nous sommes tous semblables parce que nous sommes tous nés à cette vie. Certains d'entre nous proviennent d'une graine. D'autres sortent d'un œuf. D'autres encore se forment dans le ventre de leur mère. Peu importe la façon dont nous venons au monde. Tous, nous recevons la vie, nous vivons, et puis un jour, nous mourons. C'est pour cela que nous sommes tous semblables, parce qu'il en est ainsi pour chacun d'entre nous.
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Le chasseur vit pour chasser, et non pur tuer. Seulement pour nourrir son peuple. Et le guerrier n’est pas élevé pour faire la guerre, mais pour la mettre en échec.
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- Qui fabrique les fers sacrés ? demanda Bear Heart.

-Les hommes qui ont appris à le faire, répondit de la Vérendrye.

-Tous les hommes blancs peuvent-ils le faire ?

De la Vérendrye secoua la tête. "Non. Seulement quelques uns.

- Pff ! grogna le guerrier. Chez nous, n'importe quel homme sait fabriquer un arc. Mais certains sont plus doués que d'autres.
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