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EAN : 9782374251318
176 pages
Rue de l'échiquier (01/01/2019)
3.12/5   4 notes
Résumé :
Jeune climatologue néerlandaise, Ida est invitée en Italie pour participer à un important projet dédié au climat. Elle décide de partir, laissant derrière elle une amoureuse hésitante, Robin. Son univers mental, chimérique et troublé, se dévoile au fil des pages, par le biais de bribes de récit, d'extraits, de citations et de vers de toutes sortes.

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
L'histoire d'une jeune femme hollandaise, au début d'une relation amoureuse et sur le point d'effectuer un stage en Italie sur les lieux d'un barrage en instance d'être détruit.
My God, que l'écriture est alambiquée !! Surtout sur la deuxième partie de l'histoire... Il y a ses soucis relationnelles très terre à terre, il y a le côté écologie, et cela se termine par un imbroglio philosophique qui m'a franchement perdue... AU point où je ne lisais que des mots à la suite les uns après les autres, sans vraiment en comprendre le sens !!!
Bref, un roman qui va partir immédiatement dans les oubliettes pour ce qui me concerne.
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Ma lecture du mois de juillet pour le challenge @varionsleseditions mettant en lumière les éditions @ruedelechiquier a tout d'une pépite. le contraire d'une personne de Lieke Marsman, traduit par Daniel Cunin, récit décapant et véritablement ancré dans le monde actuel, va bien au-delà du roman et j'ai adoré.
"Enfant, j'aimais m'imaginer concombre. le soir, couchée les bras le long du corps, sous ma couette "dinosaures", les jambes bien à plat ou un peu ramenées vers mon ventre, je tentais de prendre pendant quelques instants la forme de mon légume préféré. J'suis un concombre, J'suis un concombre, j'suis un concombre [...] "
Voici les premières lignes de ce roman et je dois vous dire que je suis tombée immédiatement sous le charme de cette plume pleine de fantaisie.
Ida est climatologue. Elle vit aux Pays-Bas et partage avec Robin une relation qui se complexifie avant même qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Elle est bientôt retenue pour effectuer une mission en Italie dans le cadre de la destruction d'un immense barrage qui ne sera pas sans conséquence sur l'écosystème.
Ce livre est une incursion dans une tranche de vie, celle d'Ida. Ida est un personnage drôle et très touchant à la fois, dans ses réflexions sur elle-même, son enfance, ses moments de doute voir même de paranoïa que son grand sens de la dérision lui permet de dépasser, son rapport au langage et surtout sur son rapport au monde.
Ce roman est court mais tellement enrichissant. L'auteure nous parle d'écologie, d'une humanité terriblement immobile et peu investie face à ce grand défi qui s'impose, à travers le personnage d'Ida, elle tente de trouver une explication et part dans des digressions philosophiques incroyables tout en s'appuyant sur la linguistique, tout ça avec une plume poétique teintée d'humour, une structure de texte originale et surtout avec une fluidité inouïe.
Le contraire d'une personne est de ces livres inspirés et inspirants qui vous apportent bien plus qu'un moment de lecture divertissant. Une très belle découverte.
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critiques presse (1)
Actualitte
12 novembre 2019
En plus d’une histoire et d’une problématique actuelle, ce qui est beau avec ce livre c’est sa pluralité. Poésies, bouts d’interviews, extraits et citations, Lieke Marsman ne se met aucune limite, écrit ce qu’elle veut, quand elle veut, et nous offre un ouvrage qui surprend et revisite la forme du roman. Un beau récit à découvrir !
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Reconnaître que les objets mènent leur propre vie, engagent des rapports significatifs entre eux ou avec eux-mêmes, c'est reconaître qu'il y a un monde sur lequel nous n'exerçons aucune influence et par conséquent sur lequel nous n'avons aucune maîtrise. C'est reconnaître que tout n'est pas "faisable". Pour un être qui se sait depuis des siècles au-dessus de tout, il s'agit là d'une idée qui met mal à l'aise.
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Mon cynisme une expression de désarroi : je recours à des blagues cyniques pour me tenir debout dans un monde que je n'ai pas choisi, que je n'aurais jamais choisi, mais auquel je ne vois aucun moyen d'échapper.
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Chacun est à jamais condamné à l'égocentrisme, pour la simple raison que chacun est le centre de son propre monde. Il nous est impossible de regarder le monde à travers les yeux d'autrui, quelle que soit notre empathie.
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A un moment donné, ma mère a dit que l'homme était mauvais jusqu'à la moelle, puis elle a coupé une grosse carotte en deux.
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Si chaque personne est mauvaise, et si moi j'entends être bonne, je n'ai d'autre choix que faire en sorte d'être le contraire d'une personne.
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