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Corine Derblum (Traducteur)
EAN : 9782264028129
254 pages
10-18 (15/12/1999)
3.26/5   29 notes
Résumé :
Nul n'était mieux placé qu' Edward Marston, auteur de nombreuses pièces de théâtre, pour évoquer la vie d'une compagnie théâtrale au temps de la reine Élisabeth 1ère.
Le premier titre de cette série historico-policière dont le héros, Nicholas Bracewell, est le régisseur de la troupe « Les Hommes de Westfield », a paru voici dix ans. Il a été suivi d'une dizaine d'autres romans, tous acclamés par la critique et le public d'outre-Manche.
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Grâce à mon amie @nathalie_MarketMarcel (que je remercie) je suis allée au théâtre. Pas n'importe lequel. L'Anglais. Celui sous Élizabeth 1ere. Celui surveillé, confiné, toléré. Celui où l'on ne retrouvait aucune femme sur scène, celui qui se jouait dans les cours de tavernes en après-midi. Celui où les acteurs prenaient toute la place et les auteurs très peu. Bref, une incursion des plus réussies dans ce monde bien particulier en 1588 . Donc, l'Armada n'a pas réussi à envahir l'Angleterre, les papistes (ceux qui ont encore une tête) sont plein de ressentiment et cherchent vengeance. Et entre temps, l'Angleterre retourne à ses réjouissances. le théâtre et son quotidien c'est tout l'intérêt de ce livre avec en prime une petite enquête policière qui n'enlève rien au plaisir de notre lecture. Tout est bien mené. Il y a de tout: honneur, épée, vengeance, rouerie, romance, loyauté, tout. Une très agréable lecture. On y est pour vrai dans ces rues grouillantes , fourmillantes, populeuses et on se dit que l'on va bien faire face à Shakespeare au détour d'une rue...
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J'ai été happée par ce roman policier : nous sommes en 1588 à Londres au sein d'une compagnie de théâtre, les Hommes de Lord Westfield, du nom de leur mécène.
Nicholas Bracewell, régisseur, veille au bon déroulement de la mise en place de leur prochaine pièce jusqu'à la mort d'un de ses acteurs.
On a donc une enquête assez classique pour retrouver son meurtrier (Barberousse).
Mais ce n'est pas tellement l'intrigue qui m'a accroché, c'est tout le reste : la construction du roman est superbe : comme une pièce de Shakespeare, on a l'intrigue principale et une multitude d'histoires secondaires, notamment certaines très drôles. le roman est aussi très bien documenté historiquement (l'exécution de Marie Stuart - catholique, la reine Elizabeth I - protestante, la bataille contre l'invincible Armada) et théâtralement (les acteurs, les apprentis, les beuveries et rivalités entre troupes, l'écriture des pièces, ...)
Bref j'ai adoré !
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Du demi succès de "La tragique histoire de Richard coeur de lion" au succès de "Gloriana triomphante " et du "Fidèle sujet", on suit avec plaisir les aventures d'une troupe de théâtre, dans le Londres d'Élisabeth Ire.

Les temps ne sont pas roses, entre conflits religieux et politiques (en plein dans l'invincible Armada), et les théâtres s'en font l'écho sur leur scène.

J'ai beaucoup aimé l'aspect historique de ce roman, et surtout la découverte du quotidien des "théâtreux" de l'époque, entre les jeunes garçons tenant les rôles féminins, la machinerie époustouflante pour reconstituer les batailles navales, les trucages, les spectacles donnés dans les cours des auberges ou à la cour, les rapports entre comédiens, auteurs (pas facile d'écrire pour le théâtre en ces temps-là!), machinistes... , les rivalités entre les acteurs et entre les troupes, le tout autour du pivot qu'est le régisseur.
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un bon roman mais je n'ai pas trouvé "l'intrigue policière" assez haletante à mon goût.
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Ce roman a pour cadre l'Angleterre du XVI ème siècle au sein d'une troupe de théâtre. le régisseur en est le héros et l'enquêteur des aventures qu'ils seront amenés à vivre.
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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
Vois cette maudite profession que nous exerçons. On nous traite avec ignominie la plupart du temps. On nous raille, on nous redoute, on nous insulte, on nous pourchasse, on va même jusqu’à nous jeter en prison, et quand nous tirons les gens de leur vie assommante en les divertissant deux heures durant, ils nous font l’aumône de leurs applaudissements et de quelques pièces de ferraille avant de recommencer à s’en prendre à nous.
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Sa beauté et son charme ensorcelaient tous les hommes et elle se jouait d’eux impitoyablement, s’entourant d’un parfum de scandale. La cour lui fournissait la plupart de ses admirateurs – comtes, lords, chevaliers, voire à l’occasion ambassadeurs étrangers –, mais elle avait un penchant particulier pour les acteurs. Leur mode de vie la fascinait parce qu’il combinait au plus haut degré le danger et le paradoxe. Roturiers, ils devenaient rois l’espace d’un après-midi, des hommes de grand courage arpentant fièrement la scène et embrasant les cœurs pendant deux ou trois heures.
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En ce splendide après-midi de l’été anglais, Le Rideau paraissait vraiment un microcosme de la capitale. Toutes les classes, tous les goûts étaient représentés. Les courtisans s’exhibaient en haut, les criminels se dissimulaient en bas. L’ordinaire se trouvait à foison. Les accents variaient, les timbres différaient. L’esprit, la repartie, l’ironie fusaient à côté des injures les plus grossières. Les beaux esprits et les ignares partageaient le même espace. La circonférence de bois enserrait un monde en soi.
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Le Rideau était situé au sud d’Holywell Lane, dans les faubourgs de Shoreditch, sur un terrain qui appartenait jadis au prieuré d’Holywell. Aux yeux des puritains, qui vilipendaient les salles de théâtre, lieux de stupre et de débauche, la présence du Rideau sur une ancienne terre consacrée relevait du sacrilège. Pour Nicholas, dont le point de vue plus était plus philosophe, c’était un plaisant amalgame entre sacré et profane, bref, l’essence même du théâtre.
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Le patriotisme est une drogue puissante. Dans le sillage de la victoire, il étourdissait presque tous les esprits. Un regain de confiance et un flot de fierté coulaient dans les veines de la nation entière.
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Videos de Edward Marston (6) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Edward Marston
Keith Miles (aka Edward Marston) répond aux questions de Barbara Peters. 1/6
Non sous-titré.
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