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Critique de Francisco-Lozano
Contrairement à ce que peut penser un lecteur peu attentif écrire un roman policier est loin d'être plus facile qu'une oeuvre plus littéraire. En effet, si l'auteur de polar dispose d'un certain nombre d'avantages au départ : une intrigue qui est particulièrement susceptible d'accrocher le lecteur, un fil conducteur structurant, du crime à sa résolution, ces avantages peuvent se révéler de redoutables handicaps. le risque principal est de se concentrer sur l'intrigue elle-même et d'en oublier de faire vivre ses personnages, en particulier les seconds rôles sans lesquels il n'est pas d'oeuvre littéraire ou cinématographique réussie.
Je peux dire qu'Odile Marteau Guernion dans « Derrière la dune » évite avec brio cet écueil. Son héroïne l'inspecteur Anna le Goff est un personnage de roman très attachant avec une psychologie fouillée qui évolue au cours de l'histoire. Elle est entourée par des personnages secondaires le gardien de la paix Campion, les brigadiers Pastor et Legodinec ainsi que le brigadier-chef Champotier sans parler du redoutable commissaire Renou qui ne sont pas que de pâles figures sans relief vite oubliées par le lecteur.
Les « méchants » ne sont pas en reste, ils sont loin d'être monolithiques et l'auteur porte sur eux un regard sans complaisance mais non dépourvu de compréhension et d'humanité.
Anna le Goff a des failles, comme nous tous, liées à son enfance et elle doit faire sa place dans un monde essentiellement masculin, la police de la fin des années 1970. hommage au passage aux femmes qui ont ouvert la voie à la mixité dans des emploi qui paraissaient devoir être réservés éternellement aux hommes.
En ce qui me concerne en outre j'ai une pensée nostalgique pour l'année de la sécheresse (1976) au cours de laquelle débute le roman, j'étais en vacances en Bretagne, qui sert de décor aux aventures de la bretonne Anna le Goff) et il n'a pas plu pendant tout le mois d'août.
L'intrigue est bien menée, le lecteur découvre progressivement les éléments du puzzle qui se mettent en place naturellement, donnant du sens rétrospectivement aux pages lues un peu plus tôt. le suspense est savamment entretenu, le style moderne, alerte et agréable à lire.
Bref une réussite que je ne peux que vous recommander chaudement
Lien : http://francisco17.canalblog..
Je peux dire qu'Odile Marteau Guernion dans « Derrière la dune » évite avec brio cet écueil. Son héroïne l'inspecteur Anna le Goff est un personnage de roman très attachant avec une psychologie fouillée qui évolue au cours de l'histoire. Elle est entourée par des personnages secondaires le gardien de la paix Campion, les brigadiers Pastor et Legodinec ainsi que le brigadier-chef Champotier sans parler du redoutable commissaire Renou qui ne sont pas que de pâles figures sans relief vite oubliées par le lecteur.
Les « méchants » ne sont pas en reste, ils sont loin d'être monolithiques et l'auteur porte sur eux un regard sans complaisance mais non dépourvu de compréhension et d'humanité.
Anna le Goff a des failles, comme nous tous, liées à son enfance et elle doit faire sa place dans un monde essentiellement masculin, la police de la fin des années 1970. hommage au passage aux femmes qui ont ouvert la voie à la mixité dans des emploi qui paraissaient devoir être réservés éternellement aux hommes.
En ce qui me concerne en outre j'ai une pensée nostalgique pour l'année de la sécheresse (1976) au cours de laquelle débute le roman, j'étais en vacances en Bretagne, qui sert de décor aux aventures de la bretonne Anna le Goff) et il n'a pas plu pendant tout le mois d'août.
L'intrigue est bien menée, le lecteur découvre progressivement les éléments du puzzle qui se mettent en place naturellement, donnant du sens rétrospectivement aux pages lues un peu plus tôt. le suspense est savamment entretenu, le style moderne, alerte et agréable à lire.
Bref une réussite que je ne peux que vous recommander chaudement
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