A la fois solaire et chaotique, l'écriture poétique de Marteau interroge les mythes et légendes de l'Occident à travers un lyrisme qui mêle l'âpreté et la douceur.
Ce chant d'un monde cosmique réenchante le réel des paysages et des êtres à travers des pièces aux formes variées et au couleurs très nuancées. le divin retrouve un chantre aux accents profonds et l'Homme un frère qui lui tend le miroir de la vérité des sentiments.
Un ouvrage indispensable pour qui veut rencontrer ce poète pas assez reconnu.
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Là-bas perdre sa graisse moite...
Lozère tu n'as pas de fleurs :
Abattre le dernier oiseau
Et t'en faire un bouquet!
Lozère
Le voleur et la bergère
C'est un été d’œillets et de flanelle rouge,
L'alouette brûle dans un feu de pollen
Et sur la pierre le volet tourne
Et met son ombre fraîche.
Dans le foin la bergère assise
Compte les points de sa dentelle,
La lune souffle son duvet,
La nuit s'avance à pas de loup
(p.26)
Une compilation des émissions « À voix nue », par Jean-Loup Trassard, diffusée du 30 juin au 3 juillet 1997, dans lesquelles on retrouve un long entretien de Robert Marteau.