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Critique de IreneAdler


Après son tour du monde des médias traditionnels, Martel reprend la route pour essayer de comprendre les changements, espoirs, désillusions provoqués par Internet. Il commence par là où tout commence dans l'Internet moderne : Stanford, San Francisco, la Valley. Et poursuit dans les pays en développement, comme le Nigéria ou le Brésil, où Internet pallie parfois les manques des Etats, des banques et permet de payer, de se faire connaître, et évidemment, d'être raccordé au reste du monde. il a rencontré aussi la volonté des Etats de contrôler Internet, comme en Chine et en Iran, ou encore celle de rivaliser avec les Etats-Unis en créant des copies du campus de Stanford, parfois de toutes pièces, au milieu de rien : les smartcities.
Il ressort de cette étude qu'Internet est en effet un réseau mondial, avec des applications mondialisées, connues partout mais que l'usage qui en est fait reste très local : les habitants des villes tenues par les narcotrafiquants au Mexique s'en servent pour s'informer des fusillades, des cadavres découverts par exemple. Ou alors, comme en Chine, elles sont copiées et adaptées aux exigences du pouvoir politique.
Internet, comme les autres productions mondialisées (souvent américaines), est réinterprétés au niveau local, au plus près de la vie de ceux qui s'en servent. On peut peut-être regretté que lorsqu'une mesure est prise par les gouvernement pour entrer dans la course à la création, le modèle adopté soit lui aussi américain, en oubliant de prendre en compte les ancrages locaux, culturels et bien souvent professionnels qui sont déjà en place. Et qui seraient bien plus efficaces pour inventer autre chose.
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