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EAN : 9781511805575
38 pages
CreateSpace Independent Publishing Platform (19/04/2015)
4.25/5   6 notes
Résumé :
Chef-d'ouvre du mot d'esprit, de la satire féroce, les Épigrammes de Martial ont été écrites au 1er siècle de notre ère. Véritables haïkus érotiques et drolatiques, peinture d'une humanité haute en couleur, elles sont proposées ici dans une traduction fidèle à la verdeur et à l'allégresse de l'original.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Les épigrammes sont de courts poèmes souvent humoristiques. Martial en est un brillant exemple antique mais on peut aussi penser à Voltaire qui en a produit une bonne quantité également.

Maintenant que c'est dit, j'ai une relation assez tumultueuse avec ces textes : je n'avais pas particulièrement aimé les traduire au lycée… Leur aspects drôle m'échappait quasiment totalement. Ils me semblaient difficiles d'autant qu'ils sont souvent en lien avec l'actualité, alors forcément vingt siècles plus tard… et puis j'en ai relu un, j'ai aimé. Et très récemment je suis tombé sur l'édition parue chez Alréa (poche lettres antiques), et j'ai craqué !!

À cette lecture j'ai aimé les nuances du texte, même s'il y a nombre de passages un peu salaces.

La part de critique de l'égo, du « show-off » … m'ont bien parlé. Que ce soit pour se moquer de l'aveuglement amoureux, des démonstrations de pouvoir, des tenues de soirées etc. cela garde une véracité et une forme d'actualité. La majorité sont assez légers, c'est plaisant.

J'ai vraiment aimé le texte « brut » par contre j'ai un gros COUP DE GUEULE pour les traductions… si celles dites « mot à mot » sont acceptables (pas folles mais suffisamment bonnes pour être lues) elles sont en petit caractères et pas mise en valeur du tout. Par contre des saccages à coup de remplacement de noms, d'argot étrange, d'expressions décalées… bref ça par contre ça ne va pas.

J'ai été assez déçue parce que jusque là aucun des livres de cette collections ne m'avait fait cet effet. J'ai toujours été assez contente des traductions, donc je ne sais pas pourquoi ils ont pété une durite sur celui-ci. Donc sur ce coup Dominique Noguez (traducteur et présentateur de ce texte) a pour moi tapé totalement à coté.
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Martial (? 40-104), un "Espagnol" parti faire fortune à Rome, est surtout connu pour ses "Epigrammes". Ces poésies, brèves et mordantes, mettent directement en cause des personnes réelles et décrivent sans concession les moeurs des riches Romains. Ses écrits sont tantôt sérieux, tantôt amusants, tantôt virulents; la trivialité et les propos grivois ne lui faisaient pas peur. Il est amusant de noter que lui-même avait constamment besoin d'argent et recherchait la protection des puissants (qu'on appelait les "patrons").
Pour ma part, en 2015, j'ai commenté sur Babelio un ouvrage de Jean-Luc Hennig entièrement consacré à Martial et à son oeuvre. Je le recommande aux lecteurs vraiment intéressés.
Les "Epigrammes" contiennent un nombre impressionnant de poésies extrêmement concises, que le traducteur a réussi à transposer en vers, sans parvenir à reproduire la brièveté "assassine" des textes originaux. C'est souvent brillant. Mais, passée la première surprise devant cette verdeur, j'ai finalement trouvé ma lecture un peu fastidieuse.
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Faits de société et traits de caractère se heurtent au rythme des lignes se succédant.
Peinture de l'homme dans la société et ses rites, à découvrir.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Contre Candidus (III, 26)

Praedia solus habes et solus, Candide, nummos
Aurea solus habes, murrina solus habes (…)
Omnia solus habes – nec me puta uelle negare –
Uxorem sed habes, Candide, cum populo.

A toi seul tes biens, tes écus,
Tes vases, ta vaisselle unique (…)
Toi seul as tout, c’est évident…
Mais ta femme est à tout le monde.
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Contre Nevolus (III, 71)

Mentula cum doleat puero, tibi, Neuolus, culus,
Non sum diuinus, sed scio quid facias.

Ton esclave a mal à la (pine)
Toi, c’est au cul. A ces effets,
Sans être devin, je devine,
Ô Nevolus, ce que tu fais.
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