Alix, tome 10 : Iorix le Grand

Bof…

Franchement, je me faisais une joie de lire Alix et maintenant, le soufflé est retombé et je ne sais pas trop quoi dire. J'ai apprécié les dessins, c'est déjà ça ! Pour le texte, c'est clair qu'il y en a mais pour dire si peu finalement, juste du verbiage pour remplir les bulles sans plus. Et le scénario, ma foi, une histoire à la ‘Iznogoud' hyper violente et sans humour, pas vraiment ce que j'ai envie de lire pour le moment.

Je comprends pourquoi il n'y en a pas beaucoup dans la bibliothèque des enfants ;-)

Un excellent Alix, ou le jeune gaulois retrouve un ami fidèle trouvé lors de l' épisode des Légions perdues.

Alix se voit chargé d'accompagner des gaulois ( qui ont combattu les Parthes sous l'uniforme romain ) en Gaule.
Un des commandants de cette troupe, Iorus, à la forte personnalité, va assez vite s'opposer à notre jeune héros.
A travers leur périple et leur traversée des montagnes, ces gaulois vont se dé-romaniser peu à peu.
Ce changement aura une très grande influence sur le comportement de Iorus qui va vouloir reprendre son nom d'Iorix. Sa personnalité exaltée et sa soif de pouvoir vont-elles pouvoir prendre le dessus sur Alix ?
Le personnage d'Iorix prend presque le premier plan par rapport à Alix dans cette histoire tant sa personnalité devient inquiétante et ambitieuse.

Dans cette 10ème aventure, Alix, en tant que Gaulois romanisé, a pour mission de conduire une légion composée de mercenaires gaulois de la Thrace jusqu'en Gaule. Là où tout se complique c'est qu'il doit, en même temps, affronter des soldats romains qui convoitent le trésor transporté par les Gaulois et faire face à la jalousie d'un des tribuns gaulois qui lui conteste d'une part sa place de commandant et d'autre part l'intérêt que lui porte une jeune et jolie blonde. Iorus, ce tribun, justement, au cours de la migration, va de plus en plus se "déromaniser" et au contraire de plus en plus se "regauloiriser", devenir cruel, rejeter la civilisation jusqu'au climax des dernières pages.
Bon épisode dans lequel, pour une fois, Alix n'a pas à affronter une conspiration ou la renaissance d'un peuple disparu (pour les 2 derniers albums). Pour la première fois, il y a même rapprochement amoureux d'Alix avec un personnage féminin la jeune gauloise Ariela (dessinée nue sur 3 cases). Mais comme souvent, Enak, lui, est passif et inutile (bon, il se prend bien un coup d'épée dans le bide mais on sait qu'il va guérir ; et petit exploit, il ne tombe pas d'une montagne, n'alerte pas les adversaires, n'est pas à la traine ni ne se fait capturer !!)

Dans ce nouveau tome, où Alix est chargé de prendre la tête d'une légion composée de gaulois pour les ramener de la mer noire vers la Gaule, l'auteur aborde les sujets de l'attrait des richesses et du pouvoir.
Au fur et à mesure du voyage, l'un des protagonistes sombre dans une démesure qui rappelle un peu celle de Kurtz dans "Au coeur des ténèbres".
L'intrigue est bien menée même si les détails historiques sont parfois anachroniques comme le cercueil en bois utilisé pour le tribun.
C'est au final un bon album.

Jacques Martin reprend l'histoire romaine après la défaite et la mort de Crassus dans sa campagne contre les Parthes (Cf. le tome 1, Alix l'intrépide). Il imagine le difficile rapatriement en Gaule d'une légion de mercenaires gaulois ayant combattu à ses côtés.

Pour évacuer au plus vite cette légion encombrante des rives du Pont-Euxin, Rome décide de nommer Alix à la tête de ces soldats pour les mener jusqu'en Gaule en remontant le cours d'un fleuve (le Danube) aux limites de l'Empire romain.

Alix va vite se trouver confronté à l'avidité des romains, à l'opposition des barbares et à la folie de l'ambition d'un des chefs de la légion, Iorus qui redevient Iorix, et qui se rêve nouveau roi des Gaules.

Un épisode de 1972, assez sombre, où Alix semble subir les événements pour les beaux yeux de Ariela.

Dans cet épisode d'Alix, la violence domine. le récit est divertissant avec une intrigue assez spéciale, puisque notre héros doit faire face à un Gaulois arrogant et prétentieux, avide de pouvoir qui n'aspire qu'à la guerre et la conquête. L'histoire donne envie de se pencher sur la part de réalité qui se cache derrière cette fiction.

EXTRAIT "Excellente idée, de la part de Jacques Martin, que de confronter son héros à ses origines, afin de pouvoir disserter de l'assimilation d'un homme dans une société. Ancien esclave, ancien gaulois, mais désormais romain avant tout, Alix a fort à faire avec les soldats gaulois de cette légion, et ses loyautés seront souvent sollicitées."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..

Mission dangereuse pour Alix : en raison de ses origines gauloises, le gouvernement de Rome lui demande de raccompagner une escouade de mercenaires gaulois, désormais indésirables sur le territoire, dans leur pays d'origine.

Mais les mercenaires rentrent au pays gorgés d'or, ce qui suscite bien des convoitises... Et ce problème n'est rien à côté d'un danger plus grave encore : la soudaine mégalomanie de Iorus !

Sale boulot dont Alix se tirera... de justesse !

Je découvre avec ce tome X les aventures d'Alix. C'est dommage, je pense que j'aurais adoré ado. Aujourd'hui, avec mon regard d'adulte, je lui trouve les mêmes défauts qu'à Lucky Luke ou Blueberry, trop lisse, trop manichéen, trop... ennuyeux ?

Bref. Contente d'avoir fait la connaissance de ce héros légendaire, mais il est fort probable que j'en reste là...

Un avis mitigé pour ce tome 10 des aventures d'Alix. Les personnages m'ont beaucoup plu mais l'histoire un peu moins car beaucoup trop prévisible.