Quand j'étais petit, je croyais que le
Jacques Martin qui dessinait et scénarisait la série était le même gars qui présentait L'École des Fans. Quelle idée de porter le même nom et le même prénom… Je sais pas, mais portez des numéros, comme les Louis de l'histoire de France. Eux, on les confond pas, alors qu'ils s'appellent tous Louis.
Alix, j'aime bien, parce que la série est très bien documentée. Rien que pour voir des légionnaires romains en cotte de mailles plutôt qu'avec l'armure à bandes anachronique popularisée dans Astérix, déjà, ça vaut le coup. Ambiance, dessin, informations historiques, le travail de recherches et de rendu atteint un niveau inégalée d'exactitude. Les erreurs sont rarissimes et ne concernent jamais que des détails qui ne gênent en rien la lecture (genre une colonne qui s'est trompée de style architectural, à l'arrière-plan, paumée dans le décor, y a pas de quoi crier au scandale). Au-delà de sa précision documentaire, la série fait la part belle à l'aventure et à l'exotisme. Une belle plongée dans le monde romain, quand la République vit ses dernières heures.
Dans Vercingétorix, on croise, je vous le donne en mille, Vercingétorix. Échappé de sa prison, il retourne à Alésia pour un dernier affrontement avec César. Genre le mec, il a pas gagné la première fois à la tête de toute l'armée gauloise, mais il va quand même retenter le coup en solo…
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