Avec Duchamp, "il est permis de faire n'importe quoi" n'est pas la formule de l'autorisation, elle ne libère pas les auteurs. Elle est bien, mais par jeu de mots seulement, la formule de la profanation : elle libère le profane, elle l'autorise à juger.
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La loi ne fait pas qu'interdire, elle oblige. J'appelle donc moderne l'artiste dont le devoir est (était, fut, a été ?) de faire n'importe quoi. c'est un devoir et non un droit. C'est un commandement que l'artiste moderne reçoit et non une autorisation qu'il se donne.