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Celle qui dit non est Marge, aujourd'hui octogénaire, narratrice du roman qui débute en 1938.
Cette année là, en septembre, cette jeune anglaise de 18 ans débarque un peu par hasard avec son père sur l'Ile-aux-Moines, suite à une avarie de mât sur leur voilier. Elle y restera, y ayant trouvé un mari, Blaise de Méaban, jeune homme de vieille famille bretonne, champion de France en voile (sur un Dragon pour ceux que ça intéresse...plutôt belle embarcation).
Le jour du mariage, 10 mai 1940, la guerre est déclarée et notre Blaise rejoint De Gaulle à Londres peu de temps après. Marge, se croyant enceinte, reste sur l'ile, la traversée pouvant s'avérer dangereuse. Heureusement, Mathias, meilleur ami de Blaise est présent et devient rapidement son amant. Il sera finalement le père de son premier enfant et Marge devra tout faire pour garder les apparences sauves...
Les seize chapitres du livre reprennent seize années différentes jusqu'en 1966 mais se concentrent surtout sur les années 40, mêlant, c'est assez inévitable vue la période, la grande Histoire et la petite (pas si petite que ça, au demeurant).
Marge est une femme volontaire, indépendante, libre qui est tour à tour résistante, amante, joueuse, entreprenante et finalement assez attachante. Certes, ça n'est pas une mère modèle et le blackjack ne lui est pas indifférent mais c'est ce qui fait aussi son authenticité.
Elle fait le lien avec de nombreux personnages secondaires, à commencer par une belle-mère assez caricaturale mais décrite de façon plutôt truculente: «Blaise pouvait bien me prendre pour la rose des Tudor, elle ne voulait pas de moi dans son vase. A l'annonce par son fils de notre mariage, elle avait pleuré toute l'eau du lac Léman. Depuis, elle ne m'adressait plus la parole. Lui poser une question exigeait une prudence de démineur. Si j'abordais un point d'ordre pratique, elle répondait avec la sobriété d'un dictionnaire et des mots piquants comme un fleuret. Si j'effleurais un sujet personnel, elle n'entendait pas. Que j'insiste et un petit rire métallique claquait, sec comme une porte qu'on ferme.»
Mathias, se considérant plus breton que français, verra dans les nazis les descendants des véritables celtes (on ressort au passage un peu plus érudit sur la culture celte et l'histoire de la Bretagne...) et fera des choix politiques plus que discutables. Blaise, dont on peut regretter l'absence de consistance dans le roman, restera fidèle à De Gaulle.
Gravitent également autour de Marge ses compagnons de jeu du casino de la Baule que l'occupation a rendus riches et qui sauront rebondir, quelques amis Iloits et un certain Kerzannec toujours précédé d'une odeur de souffre. Timmy, son fils héritera de la passion de la voile familiale ce qui nous vaudra un épisode intéressant aux jeux olympiques de Tokyo en 1964.
Derrière nos principaux protagonistes, Mitterrand apparait en pointillé et il n'est pas épargné...
Finalement, Marge est l'une des seules à ne pas faire preuve de manichéisme (sauf peut-être avec le personnage sus nommé...) dans un environnement d'hommes pas toujours subtils.
Gilles Martin-Chauffier a le sens de la formule, c'est efficace et l'on suit avec beaucoup d'intérêt l'évolution des différents personnages dans un décor principalement planté en Bretagne, en particulier à l'Ile-aux-Moines dont on sent l'attachement palpable de l'auteur.

Lu dans le cadre de Masse Critique: Merci à Babelio et aux Editions Grasset pour cette lecture.
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Quelle savoureuse aventure romanesque de s'échouer sous un ciel hortensia, sur une île inconnue, puis d'y trouver l'amour !
Tel fut l'heureux destin de Marge la grand mère de Gilles Martin-Chauffier.


Sur l'Ile-aux-Moines, accostait en1938, suite à une avarie, Marge une anglaise de 18 ans épaulée par son père. Elle s'y installera ayant trouvé un mari, Blaise de Méaban, jeune homme de vieille famille bretonne, et champion de France de voile .
Cependant le jour du mariage, 10 mai 1940, Blaise décide, semble t-il sur un coup de tête de rejoindre De Gaulle à Londres.
Marge, se croyant enceinte, restera sur l'Île, la traversée pouvant s'avérer dangereuse. Mathias, l'ami de Blaise devient rapidement son amant. Il deviendra le père de son premier enfant et le grand père de Gilles Martin-Chauffier.


L'ile-aux-Moines, épargnée par les combats apprenait à cohabiter avec toutes les nuances des opinions française sur la guerre, l'ennemi, les traîtres et les résistants. Quand de Gaulle, de l'autre côté de la manche découvrait l'amitié anglaise et ses fluctuations. Il ressentit la dure réalité politique où il faut se méfier de ses amis.

Gilles Martin-Chauffier donne une vision très sombre de l'attitude des Français pendant la guerre;
Les mouvements indépendantistes deviennent très actifs, et certains îliens éprouvent même une certaine tendresse pour les hommes qui s'y engagent...


A l'image des courants du Golfe, Marge est d'humeur rêveuse ou bouillonnante, décapante et toujours en mouvement. Cette biographie présente un portrait admiratif d'une Grand-mère omniprésente, mais aussi un vibrant hommage à l'Ile-aux-Moines, et à sa beauté.

Les personnages sont attachants, qu'ils soient collabos, ou patriotes, tout n'est pas blanc mais chacun est là pour embellir l'île.
Comment ne pas vouloir programmer un voyage pour aller voir de plus près ce si beau coin de Bretagne dépeint avec talent par l'auteur. On y découvre Pen ar Men on admire le golf, l'île d'Arz et ses immenses pins difformes qui glissent sur la mer..


Des tapis verts où Marge aime flamber son argent, aux chemins sinueux de L'Île-aux-Moines qu'elle arpente avec ses enfants, tout en parlant de l'Histoire de la Bretagne, Martin-Chauffier fait revivre ses proches, des êtres parfois en conflit mais dans un bel écrin de bleu et de verdure.
Un beau roman familial, une invitation à un voyage sur notre petite mer.
Nos vannetais ont plébiscité l'auteur
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J'ai été servie, tant pour le destin hors norme de cette femme que pour l'image de ma chère Bretagne.
"La femme qui dit non offre" une vision inhabituelle de la seconde Guerre Mondiale loin des clichés et des idées de bon ton. La frontière entre résistance et collaboration apparaît bien floue, et même presque superflue.
Même chose pour la Bretagne : l'auteur en parle avec justesse et tendresse, mais il est beaucoup plus incisif avec les Bretons, en particulier avec ceux qui ont de trop grandes idées, comme les indépendantistes...
Mais le plus savoureux dans le roman de Gilles Martin-Chauffier, c'est l'écriture vive, pleine d'esprit et sans concession (voire même corrosive), tout fait à l'image de son héroïne si vivante et oublieuse des conventions.
Un délice...
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Marge, jeune anglaise de 18 ans débarque sur l'Ile-aux-Moines avec son père pour réparer les avaries de leur voilier.

Nous sommes en 1938, et la simple escale sur cette terre bretonne deviendra pour Marge son cadre de vie à défaut d'être son havre de paix.

Elle y fait rapidement la connaissance des deux hommes de sa vie, Blaise de Méoban, beau brun ténébreux, et Mathias Gauvain , géant roux et au caractère explosif.

Et pour le lecteur, cette mise en scène brillante des personnages principaux de ce roman, raconté par Marge à l'aube de sa longue existence, est la promesse d'une lecture palpitante .

C'est un début fort habile et qui a accroché parfaitement à l'hameçon ma curiosité, même si cela a été parfois inégal par la suite.

Bien sûr, de 1938 on enchaine rapidement et pour un gros tiers du bouquin sur la seconde guerre mondiale .

L'ile-aux-Moines, épargnée par les combats ,connait comme le reste de la France ses partisans du régime de Vichy, le départ à Londres pour rejoindre de Gaulle d'un certain nombre de ses fils comme Blaise , ses résistants comme Marge puis quelques "illuminés " combattants pour la Bretagne Libre et sympathisants du régime nazi comme Mathias .

Gilles Martin-Chauffier nous donne une vision très décomplexée et loin des écrits convenus sur l'attitude des Français pendant la guerre; les communistes, en particulier et un certain François Mitterand en prennent aussi pour leur grade .

Marge, entre deux actes de bravoure va jouer au casino de la Baule entre les officiers allemands et les collabos , peu importe: à la fin de la guerre l'épuration est vite passée pour certains qui partent en Irlande ou se refont rapidement une virginité ...

La gente masculine n'a pas, ici, le plus beau rôle, et Marge, anglaise au plus profond de son être regarde avec amusement et ironie le manège des français qui se déroule autour d'elle.

Il ne faut pas croire cependant que tout est tourné en dérision, car ici comme ailleurs les juifs sont dénoncés et certains habitants de l'Ile comme Blaise connaissent les camps de concentration.

Les temps de paix apparaissent bien courts, Mathias, poursuivant son idéal bretonnant , le Bleun-Brug s'engage dans la légion et se retrouve en Indochine puis en Algérie, alors que Blaise suit De Gaulle à l'Elysée .

Marge, bourgeoise libérée , est une femme complexe et habile à louvoyer entre les coups du sort, peu encline à s'apitoyer sur elle même, elle se retrouve finalement prise au piège de son propre jeu .

L'intérêt se renouvelle tout au long des pages, les personnages secondaires sont attachants et la passion évidente de l'écrivain pour la Bretagne donne ses plus belles descriptions au roman.

On rêve d'aller naviguer sur le Nominoë, le bateau de Blaise, de se promener sur les sentiers odorants de l'ile et de fureter dans la bibliothèque de Kergantelec...

Je remercie Babelio et les Editions Grasset pour cet excellent moment de lecture .
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J'ai tendance à penser que Marge n'est pas vraiment celle qu'elle nous décrit, légère et frivole. Il vous faudra laisser de côté votre moralité, Marge n'était pas la Pénéloppe attendant son héros de mari parti rejoindre De Gaulle. L'autre grande réussite de ce roman, c'est le grand amour de Marge, l'Ile-aux-Moines. Les descriptions sont telles qu'on a une seule envie, faire nos bagages. Ce roman est un roman d'amour, celui qui existe entre Marge et la Bretagne mais aussi entre l'auteur et cette île bretonne et enfin, entre l'auteur et son personnage, qui est fortement inspiré de sa grand-mère, une grand-mère qu'on imagine plus facile à apprécier à sa juste valeur en tant que grand-mère qu'en tant que mère d'ailleurs. C'est aussi une radioscopie de cette époque et Gilles Martin-Chauffier égratigne De Gaulle et Mitterand devient un "séducteur pour guinguette des bords de Marne". Dans un autre domaine, Marge critique Les Misérables mais non sans tendresse. On retrouve les différents rôles joués par les hommes dans cette époque sombre et rien n'est noir ou blanc, à l'image de Mathias et Blaise qui ne forment un homme idéal que réunis, leur comparaison avec un fauve pour l'un et une murène pour l'autre dans les moments intimes m'a fait sourire et c'est ce genre de comparaisons qui nous entraîne loin du fleur bleu. Les femmes, elles, ont le beau rôle, et Marge et sa belle-mère forment un couple truculent:

Entre Hitler et ma belle-mère, nous n'avions pas le choix. Quant à savoir lequel des deux était mon pire ennemi, à l'époque, j'avais un doute.

N'étant pas très férue d'histoire bretonne, j'ai un peu appris sur les mouvements indépendantistes pendant la seconde guerre mondiale et là encore, même si on sent une certaine tendresse pour les hommes qui s'en entichent, Gilles Martin-Chauffier a parfois la dent dure. Comme pour les irlandais et Eamon de Valera, rhabillé pour l'hiver, leurs liens avec les nazis ne sont pas tus. C'est donc un roman que je recommande même si je le trouve un peu inégal au niveau de l'intrigue et même si la scène finale est un peu too much, mais tellement révélatrice de cette narratrice qui ne sait pas faire face à l'essentiel que je l'ai, moi, beaucoup aimée. Ce roman m'a souvent fait sourire.
Lien : http://vallit.canalblog.com/..
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Pour la petite histoire : un trio amoureux, une belle-mère toxique, une femme en avance sur son époque, un secret de famille. Marge, jeune anglaise peu conventionnelle, découvre l'Île aux Moines en 38 et en tombe littéralement amoureuse. de l'Île, mais aussi de Blaise et Mathias, les meilleurs amis : l'un sera son ami, l'autre son amant.
Pour la grande histoire : Seconde guerre mondiale, collaboration, résistance, De Gaulle, Mitterrand, colonies, trahison et opportunisme politique.
Pour le décor : la Bretagne, le Golf du Morbihan, la mer, l'Île aux Moines, la beauté.
Les personnages sont attachants, tant les principaux que les secondaires, les femmes sont fortes, les hommes moins. Qu'ils soient collabos, profiteurs de guerre ou patriotes, personne n'est tout blanc ou tout noir et chacun est abordé avec subtilité.
C'est un livre qui se dévore, qui nous plonge dans un univers unique que l'on prolonge volontiers « for real ». Je vous mets au défi de ne pas vouloir programmer un voyage pour aller voir de plus près ce si beau coin de France dépeint avec grand art par l'auteur. On y va, on cherche Kergantelec, Pen Hap et on admire la vue sur le golf, sur l'île d'Arz.
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"La femme qui dit non" du titre est Marge, une jeune anglaise qui tombe amoureux de l'Ile aux Moines en même temps que de Blaise et de Matthias, deux îliens. du premier, elle fait son mari, du deuxième son amant. Mais la Seconde Guerre mondiale pointe son nez et Blaise rejoint le général De Gaulle à Londres. Son fils, né durant la guerre, n'est pas le sien mais celui de Matthias. Marge n'aura de cesse de cacher la vérité à son mari, à sa famille…
Le roman de Gilles Martin-Chauffier mêle habilement le portrait d'une femme de caractère - tantôt amante, tantôt résistante ou même joueuse de casino - et l'histoire du Golfe du Morbihan. Ce sont trois décennies de la vie politique française, du quotidien des Bretons, de l'histoire bretonne qui servent de toile de fond à cette saga familiale. de la seconde Guerre Mondiale à la guerre d'Algérie, on y croise résistants, collabos, indépendantistes bretons, communistes, pétainistes repentis, le Général de Gaulle et Mitterrand. Dans ce contexte social, Marge est un électron libre qui vit sa vie comme elle l'entend, flirtant entre prise de position politique, indépendance et frivolité. A l'image des courants du Golfe qu'elle chérit tant, Marge est changeante, forte, bouillonnante et toujours en mouvement. Un beau portrait de femme libérée donc, mais aussi un vibrant hommage à l'Ile-aux-Moines, à sa quiétude, sa beauté et ses paysages enchanteurs.
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Dans un style vif,parsemé d'humour et de bon sens, Gilles Martin- Chauffier nous raconte la vie de Marge devenue une octogénaire bavarde et pétillante qui a débarqué,par hasard, jeune anglaise de 18 ans prenant tout à la rigolade sur l'Ile-aux Moines en 1938. Elle va rester dans cette ile magique au milieu de Bretons jamais très bavards….
L'auteur nous fait naviguer au milieu de la guerre, l'occupation, la résistance, la collaboration, le pétinisme, le communisme, le gaullisme…l'amour,l'infidélité, la tempête, l'amitié, une larme de sexe…et j'en passe….
Un très bon livre de souvenir vrai et sincère de cette période difficile et bien souvent tragique.
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Si Marge est La femme qui dit non, je revendique d'être celle qui dit oui à la lecture de ce roman passionnant ! Il faut dire que Gilles Martin-Chauffier livre une saga amoureuse sur fond de Bretagne et d'Histoire, tous les ingrédients d'un roman qui pouvait me plaire ! Et ça, la bonne âme qui m'a offert ce livre l'avait tout à fait bien compris !

Ce roman nous embarque au coeur du Golfe du Morbihan, entre Vannes, L'Île-aux-Moines et La Baule. On y rencontre une jeune femme au caractère bien trempé, à la fois attachante et antipathique, mais à qui rien ni personne ne peut réellement résister... Marge aime, passionnément, et vit, passionnément.

Le roman est présenté sous un format autobiographique, Marge relatant sa jeunesse au crépuscule de sa vie. Avec elle, on revit l'Occupation, le tout depuis une île, avec les spécificités que cela peut engendrer (pas d'Allemands, pas de couvre feu, pas de réelle pénurie...), l'entrée dans la Résistance. On rencontre des personnages qui suivent le courant, retournant leur veste en fonction du vent... et des bénéfices à faire ! On effleure également les guerres d'Indochine et d'Algérie... comme si la vie de cette femme ne pouvait être rythmée que par les conflits internationaux...

Des tapis verts du casino de la Baule où Marge aime flamber son argent aux chemins de L'Île-aux-Moines qu'elle arpente avec Mathias, Blaise ou Timmy en parlant de l'Histoire de la Bretagne, Gilles Martin-Chauffier fait revivre une époque, des convictions et des êtres de conflits dans un triangle amoureux qui ne saurait trouver son issue dans la fuite.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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Traversée du siècle par une anglaise, Marge, qui arrive dans l'Ile aux Moines avec son père par la mer. Elle y rencontre deux hommes. L'un, héritier d'une famille de notables locaux, Blaise, lequel deviendra son mari et qui partira à Londres en 1940. L'autre, Mathias, qui fera les mauvais choix, celui de la collaboration au non de l'indépendance bretonne. Elle aimera pourtant Mathias qui lui fera un enfant dont elle fera croire qu'il est de Blaise. Résistante pendant la guerre, amatrice de casinos et de plaisir, elle deviendra femme d'affaire dirigeant un magazine automobile après la guerre et gagnant beaucoup d'argent. Elle deviendra maîtresse de la maison familiale prenant ainsi l'ascendant sur sa belle mère qu'elle déteste cordialement. Blaise, gaulliste, reviendra éteint des camps et elle continuera à aimer Mathias lequel est entré à la légion étrangère et a ramené une fille d'Indochine. Ses liens avec son fils se distendent mais un jour celui-ci lui annonce qu'il va épouser la fille de Mathias. Elle est tétanisée, retrouve Mathias en Irlande qui a reconstruit sa vie. Il refuse de l'aider mais vient au mariage et fait éclater la vérité de ce lourd secret. En rupture un temps avec les siens, elle retrouve progressivement son fils et Blaise qui, dans les limites qui sont les siennes, n'a jamais cessé de l'aimer. le livre commence et se termine par sa solitude de vieille dame dans l'Ile aux moines. J'ai aimé ce livre, qui n'est pas extraordinairement écrit, qui fleure un France conservatrice – le Mitterrand de la quatrième république y est stipendié – sans doute parce qu'il dresse le portrait d'une femme indépendante, qui traverse le siècle, qui ne se rompe pas sur l'essentiel au moment crucial et qui n'a aucune honte à rechercher son plaisir avant tout. Une femme qui st aussi capable d'aimer et de se donner. Bref, une femme qui me fait penser à ma mère
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