Décidément je ne lis pas cette série dans l'ordre. Après le tome 5, je lis le tome 3.
Je vais faire court car j'ai sensiblement les mêmes choses à dire : encore une fois impressionné par la qualité et la diversité des costumes et uniformes, et par le bourg fortifié de la Gore que Jhen – architecte de son état – doit renforcer en vue d'une attaque imminente d'une bande de routiers.
Pour rappel, les histoires de Jhen se passent en pleine guerre de Cent Ans. Ici on découvre l'un des cavaliers de l'Apocalypse qui se sont abattus sur le pays français à cette époque : ces bandes de mercenaires qui entre deux batailles ne sont plus payées et se servent donc sur le terrain, sans scrupules.
Jacques Martin nous les montrent profondément cruels, méritant leur nom d'écorcheurs, et très opiniâtres dans la volonté de pillage du bourg.
On rencontre aussi le seigneur de Jhen qui n'est autre que
Gilles de Rais, à la réputation noire. A l'époque de l'album il n'a pas encore vraiment sévi, mais il se sait malade, emporté par des crises de malignité incontrôlables.
Cette série s'avère excellente pour découvrir une époque sombre de France. Je continuerai sûrement.