Dans la série "Les envahisseurs", le générique serinait : "Pour lui, tout a commencé par une nuit sombre, le long d'une route solitaire de campagne, alors qu'il cherchait un raccourci que jamais il ne trouva.".
Pour elle, tout a commencé par une séparation alors qu'elle cherchait un amour que jamais elle ne trouva.
A gauche, à droite, que faire, refuser, accepter tout ? J'ai envie, je cherche, j'expérimente, mais je reste dans l'insatisfaction.
Lorsque le garçon dit "Je ne sais pas. Je suis un peu dans le brouillard tu comprends ?" je trouve que ça résume tout à fait ce que semble penser l'héroïne, sauf qu'elle ne le verbalise pas. D'ailleurs, c'est intéressant, elle n'a pas de prénom, pas de nom. Tout le monde s'adresse à elle par un "tu", "toi", comme si elle était anonyme. Et c'est peut être ça le fil conducteur de cette histoire, cette femme qui cherche à exister, auprès de l'autre, et par là même, d'exister auprès d'elle.
A chaque lecteur ou lectrice d'y trouver sa résonnance, ou pas, dans cette histoire. Intéressant, voire initiatique.
Commenter  J’apprécie         10
« Tout en restant légère dans le ton, on est toujours au bord du gouffre, Pauline Martin dresse un constat douloureux des rapports humains, l'on se prend à apprécier la sensation de malaise qui plane sur l'ouvrage. L'univers de cet auteur est décidément très curieux, à la fois attachant et dérangeant et, en tous les cas, extrêmement singulier. » Jade.
Commenter  J’apprécie         20
Je lutte pour une vie meilleure dans un monde meilleur , afin de bien préparer un au-delà meilleur.
Astrid Desbordes & Pauline Martin - Max et lapin : Le voyage en parapluie