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EAN : 9782490742202
244 pages
Lbs Select (18/11/2020)
3.83/5   49 notes
Résumé :
Le sombre Paris. Les profondeurs du métro.
Claude Sorensen et Werther, agents de maintenance autoproclamés de la RATP, finissent leur quotidienne et méthodique nuit de labeur.
Rentrés dans leur "terrier" situé sous le chemin de fer, les deux excentriques sont attaqués dans leur juste sommeil par un collègue travesti en sage-femme.
C'est l'incompréhension. L'agression nécessite légitime vengeance. Démarre une course-poursuite contre l'assaillant,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (33) Voir plus Ajouter une critique
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𝘝𝘰𝘪𝘤𝘪 𝘭𝘦 𝘱𝘳𝘦𝘮𝘪𝘦𝘳 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦 𝘲𝘶𝘦 𝘫𝘦 𝘭𝘪𝘴 𝘥𝘦 𝘤𝘦𝘵 𝘢𝘶𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘰𝘯𝘵 𝘫'𝘢𝘪 𝘣𝘦𝘢𝘶𝘤𝘰𝘶𝘱 𝘦𝘯𝘵𝘦𝘯𝘥𝘶 𝘱𝘢𝘳𝘭é. 𝘑𝘦 𝘵𝘪𝘦𝘯𝘴 𝘥'𝘢𝘪𝘭𝘭𝘦𝘶𝘳𝘴 à 𝘭𝘦 𝘳𝘦𝘮𝘦𝘳𝘤𝘪𝘦𝘳 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘴𝘢 𝘨𝘦𝘯𝘵𝘪𝘭𝘭𝘦𝘴𝘴𝘦.
𝘕𝘰𝘶𝘴 𝘷𝘰𝘪𝘤𝘪 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯 𝘵𝘩𝘳𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘰𝘳𝘪𝘨𝘪𝘯𝘢𝘭𝘦 𝘢𝘶 𝘴𝘵𝘺𝘭𝘦 𝘣𝘪𝘦𝘯 𝘱𝘢𝘳𝘵𝘪𝘤𝘶𝘭𝘪𝘦𝘳.
𝘊𝘦 𝘵𝘩𝘳𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘴𝘦 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦 𝘷𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘗𝘢𝘳𝘪𝘴 𝘴𝘰𝘶𝘴 𝘵𝘦𝘳𝘳𝘦 𝘦𝘯𝘵𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘭𝘪𝘨𝘯𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘮é𝘵𝘳𝘰 𝘢𝘷𝘦𝘤 𝘥𝘦𝘴 𝘱𝘦𝘳𝘴𝘰𝘯𝘯𝘢𝘨𝘦𝘴 𝘮𝘢𝘳𝘲𝘶𝘢𝘯𝘵𝘴 𝘢𝘶 𝘥𝘦𝘴𝘵𝘪𝘯 𝘦𝘹𝘤𝘦𝘱𝘵𝘪𝘰𝘯𝘯𝘦𝘭, 𝘭𝘦 𝘵𝘰𝘶𝘵 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘶𝘯𝘦 𝘢𝘮𝘣𝘪𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘯𝘰𝘪𝘳𝘦 𝘦𝘵 𝘴𝘰𝘮𝘣𝘳𝘦.
𝘓'é𝘤𝘳𝘪𝘵𝘶𝘳𝘦 𝘥𝘦 𝘙𝘰𝘮𝘢𝘪𝘯 𝘦𝘴𝘵 𝘧𝘭𝘶𝘪𝘥𝘦, 𝘴𝘪𝘯𝘨𝘶𝘭𝘪è𝘳𝘦, 𝘢𝘥𝘥𝘪𝘤𝘵𝘪𝘧.
𝘑𝘦 𝘯𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘥𝘳𝘢𝘪𝘴 𝘱𝘢𝘴 𝘴𝘱𝘰𝘪𝘭𝘦𝘳 𝘤𝘦 𝘭𝘪𝘷𝘳𝘦, 𝘤𝘢𝘳 𝘫𝘦 𝘷𝘰𝘶𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘴𝘦𝘪𝘭𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘦 𝘭𝘪𝘳𝘦
𝘔𝘦𝘳𝘤𝘪 𝘱𝘰𝘶𝘳 𝘤𝘦 𝘣𝘰𝘯 𝘮𝘰𝘮𝘦𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘭𝘦𝘤𝘵𝘶𝘳𝘦.
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Ceux qui ont déjà lu Romain reconnaitront son style particulier dès les premières lignes. L'écriture est remarquable, ciselée, noire et à part. J'ai retrouvé l'univers de l'auteur découvert lors de la lecture de son roman Vermines.
Une fois encore, dans ce nouveau récit, Romain s'attache à dépeindre des êtres marginaux et tourmentés. Et il réussit avec brio. Il est vrai que la noirceur humaine est sans fond.

Dans ce roman, Romain nous entraine dans les profondeurs du métro parisien où un ramassis de laissés-pour-compte vit là, si proche et pourtant si loin de ce monde « normal » grouillant, qui s'entasse sur les quais. Troupeau hébété par cette normalité imposée.

Dans les profondeurs, ce monde d'invisibles vit suivant leurs propres codes, et la violence y est omniprésente. Dans les tunnels, Claude Sorensen, tel Thor avec son marteau, et Wherter, sa compagne, effectuent méthodiquement leur ronde. Autoproclamés agents de maintenance de la RATP. Claude tape donc avec conviction sur les barres pour les « redresser » tandis que les sombres pensées de Wherter roulent et enflent sous son crâne.

Extrait page 18 :

« Enfin, lorsque mon vil et viril Sorensen a refermé si magnifiquement la porte du dernier wagon visité, j'ai eu l'irrépressible envie d'y glisser ILLICO PRESTO ma petite tête de maboule afin qu'elle pète aussi vite qu'un masochiste grain de blé noir devenu pop-corn-dément. »

Une fois terminé leur labeur nocturne, ils rentrent dans leur foyer : le terrier, où ils cohabitent avec « Fausto ». Il y vivait seul et tranquille mais le duo s'est imposé par la force, et depuis, il est à leur service. Fausto, sa rancoeur et sa colère, ça fait un moment qu'il les rumine. Un jour de trop, un billet de loto froissé jeté à la poubelle et sa colère, sa vengeance vont fondre sur les amoureux déjantés. Lui dont le nom d'avant est Patrice Brebis, va devenir un loup. Car il a un objectif : quitter le monde d'en bas pour aider son prochain. Et rien ne le freinera : sa liberté lui a été promise…

Dans ces tunnels où vivent tous ces cloportes, loin de la surface, de la normalité (mais où est la normalité ?), il y a des codes et des règles à respecter, établis par un garant, tel un juge de paix : Magnus. Il se déplace dans une chaise à roulettes hors norme qu'il manoeuvre grâce à une double pagaie de kayac. Pour obtenir une audience et demander que justice soit rendue, il faut respecter un protocole strict. Sinon gare à son courroux !

Extrait page 83 :

« - Ma miséricorde prime toujours sur ma colère. Je condamne le crime, jamais le criminel. Allons au diable nos enfantillages, Brebis ! Oublions tout ceci, Voulez-vous ? Une chance pour vous que je sois cet honnête homme, modeste fruit tombé de l'arbre droit de l'intégrité après une longue et méthodique éducation.
- … »

Mais sous terre, comme à la surface, la probité du décideur n'est pas forcément au rendez-vous. Car ici, comme ailleurs, la cupidité et le pouvoir marchent main dans la main.

Débute alors une course-poursuite dans les sous-sols qui se poursuivra à la surface où les comptes se régleront.

Romain nous offre un récit grinçant, dans lequel, tour à tour, les personnages s'expriment. le lecteur est successivement dans la tête de chaque protagoniste, donnant encore plus de force à ce thriller noir, très noir, mais bourré d'un humour féroce.
Une fois encore inclassable, mais totalement addictif.


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Nous sommes ici avec « La dissidence des cancrelats » sur un thriller que je qualifierais de folle course poursuite, mais dont certains aspects me font dire que ma lecture était en demi-teinte, j'ai aimé mais pas dans sa globalité.
Le décors se trouvent en grande partie dans les sous-sols parisiens, crasseux, lugubres, étranges parfois.

Du côté des personnages c'est original, des marginaux, un peu (énormément) cinglés, avec une sorte de hiérarchie de sous-sol, un microcosme humain indépendant du reste du monde (un petit côté « Métro 2033 de Dmitry Glukhovsky), et ils en sont tous arrivés là pour des raisons diverses, fuite des autorités, rejet de la société etc..

Je n'ai pas forcément accroché à un personnage en particulier, c'est un peu dommage.

L'écriture, elle, est bonne, c'est nerveux, le lecteur ne s'ennuie pas une minute, les chapitres défilent à toute vitesse.

L'histoire, elle, m'a laissé par contre un peu perdu, si ce n'est la course poursuite qui se fait après un ticket gagnant que tout le monde veut récupérer, je n'ai pas trop compris certaines choses, comme le fait qu'ils soient des employés de la RATP auto-proclamés ? et qu'ils passent leur temps à réparer les métros, étonnant et trop incohérent pour moi, disons que je n'ai pas dû capter où voulait en venir l'auteur à ce sujet.

La fin, elle, est complètement dingue, une sorte de battle royale psychiatrique loufoque, improbable mais tout de même accrocheur avec un résultat pour le moins innatendu.

À lire si vous n'avez pas peur de braver la logique de notre monde de plein-pied pour vous engouffrer dans la folie des bas-fonds parisiens.
Lien : https://unbouquinsinonrien2...
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ROMAIN R. Martin vous propose un thriller où la noirceur règne en maitre, une plongée dans la folie qui fait froid dans le dos.
Ce livre est destiné aux amoureux de romans noirs mais également aux amoureux de la langue française. Et oui ! car ROMAIN R. Martin a un style différent, une écriture cinglante, singulière mais également recherchée et je me délecte de chaque mot utilisé tant ils sont choisis avec soin et intelligence.
La lecture est fluide et vous envoûte, vous transporte irrémédiablement dans ce monde sous-terrain.
La narration est faite à la première personne et alterne avec deux personnages principaux : Werther et Fausto. Chacun nous raconte sa version des faits, sa vision de l'histoire. Chacun vous plonge dans sa propre folie.
Je les soupçonne de manquer de lucidité, d'objectivité. Mais loin de moi l'idée (et l'envie) de les contredire au risque de les contrarier !
L'auteur vous propose des personnages marquants, barrés, au destin exceptionnel, qui font preuve d'une méticulosité sans faille dans les tâches quotidiennes qui leur sont attribuées.
Des personnages principaux et secondaires qui volent la vedette à l'intrigue tant ils sont réussis, sombres, tant les situations sont cocasses. Quoi de plus dangereux que des êtres cabossés, abîmés par la vie. Des personnages d'une noirceur effrayante même pour une lectrice de roman noir comme moi. Je me félicite de n'avoir aucun risque de les rencontrer au détour d'un couloir de métro.
Il règne dans ce roman une ambiance noire, sombre, une folie ambiante, et j'ai l'impression parfois de voir débarquer le Joker et Harley Quinn en lieu et place de Werther et Sorensen.
Des personnages qui affrontent en permanence leurs démons intérieurs, qui n'hésitent pas à se manifester de façon récurrente. Des personnages qui laissent libre court à leurs pulsions et trouvent toujours une raison de les justifier.
Les dialogues entre ces personnalités marquantes et hors-normes sont d'autant plus caustiques. Et l'auteur réussit l'exploit également de faire de leurs silences, des dialogues parlants et lourds de sens. L'expression « un silence qui en dit long » n'a jamais été aussi vraie pour moi que dans ce livre.
Des personnages dont nous pourrions envier la liberté, le libre arbitre. Des personnages qui ont une façon d'aborder la vie qui relativise les petites contrariétés que l'on pourrait trouver dans la nôtre. J'apprécie ce décalage entre leur propre (et misérable) condition et leur langage soutenu.
Je vous parlais du génie de l'auteur car le vocabulaire utilisé par ces personnages est aux antipodes de ce que nous, « privilégiés » de la société, pourrions-nous attendre à entendre de la part de ces pseudos pestiférés : une aisance linguistique qui ferait pâlir plus d'un lecteur, à commencer par moi.
La plume de Romain R. Martin est caustique et pique tant il use et abuse, avec brio, de l'ironie et du sarcasme. Il nous plonge sans aucune gêne, dans un monde crasseux et ô combien fouteur de troubles. Un trouble émit par un phrasé inaltéré, par une présence inégalée.
Nous voici plongés dans une folie classieuse.
C'est le premier livre que je lis de cet auteur et ce ne sera pas le dernier. Je m'en vais de ce pas commander son premier roman « Vermines ».
Lien : https://www.facebook.com/les..
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Dès les premières pages Romain R. Martin donne le ton, pas question pour lui de rentrer dans le moule, ni de respecter scrupuleusement les règles d'un genre littéraire. Ça tombe plutôt bien, c'est exactement ce que j'attendais de lui.

Si la couv' du roman porte bien la mention thriller, je peux vous assurer que celui-ci ne ressemble à aucun autre. C'est un bouquin totalement inclassable, un véritable OLNI (Objet Littéraire Non Identifié) qui ne manquera pas de surprendre les lecteurs.

Déjà le microcosme underground qu'il imagine mérite à lui seul le détour, des marginaux un peu (beaucoup) paumés, plus ou moins organisés en communauté et dirigés d'une main de fer par un « Haut-Contremaître ».

Est-il besoin de vous préciser que dans un décor pareil l'auteur a de quoi s'en donner à coeur joie pour nous proposer des personnages hors du commun ? Et il ne se prive pas de le faire, pour notre plus grand plaisir.

En l'occurrence l'intrigue est portée par quatre personnages. À commencer par Claude et Werther qui forment un couple pour le moins atypique, oubliez les grands romantiques, ici on est plutôt dans le registre du sadomasochisme. Ils partagent leur terrier avec Fausto, leur co-locataire (on apprendra par la suite que la réalité est un tantinet plus complexe). Et bien entendu il faudra aussi compter avec le maître des lieux, Magnus, et son moyen de transport pour le moins inhabituel.

Je reste volontairement dans le vague, qu'il s'agisse de l'organisation de cette improbable communauté underground, ou des personnages. Non que je craigne d'en dire trop (en général j'évite toute forme de spoil), mais simplement pour laisser intact le plaisir de la découverte.

Le roman est divisé en deux parties, la première se déroule presque exclusivement dans les souterrains, la seconde précipite nos cancrelats dans le monde d'en-haut pour un bouquet final des plus détonnant.

Les chapitres, courts et rythmés, assurent une lecture d'une grande fluidité. du coup on se surprend à dévorer le bouquin quasiment d'une traite. Un récit qui fait un pied-de-nez au politiquement correct et à la morale ; noir, irrévérencieux et amoral, le trio gagnant !

Le ton est à l'image de l'intrigue et des personnages, décalé, déjanté mais totalement assumé. On sent que Romain R. Martin est là pour se faire plaisir, et pour nous faire plaisir. Et ça marche ! Cette lecture fut purement et simplement jouissive.

Pour apprécier pleinement ce bouquin laissez-vous simplement porter par son intrigue ; oubliez la logique, oubliez le possible et même le probable. Bref, oubliez le monde réel et entrez dans celui dans cancrelats.
Lien : https://amnezik666.wordpress..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Sorensen aurait aimé filer droit comme un Panzer dans les entrailles ténébreuses du Dédale. Hélas, sa blessure qui continue inexorablement de baver, ralentit grandement nôtre progression en son sein. Fier, Il ne se plaint jamais, mais les esquisses furtives et grimaçantes que j’aperçois parfois au coin de ses lèvres trahissent sa douleur. Tout en éclairant et marchant devant lui, je me dis qu’un homme qui n’arrive pas à mieux dissimuler les quelques résidus de contorsions d’une bouche devenue trop claire est un homme en proie à une vive-madame-souffrance
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la plainte solitaire d’un vent mauvais s’engouffre pour hurler toute sa rage dans le hall. Les feuilles de la réception virevoltent violemment autour de nous et ne tardent pas à se mêler au renfort de celles du jardin jusqu'au milieu des sièges de l'immense pièce. Elles s’élèvent jusqu'au firmament des projecteurs, renvoyant la dominatrice et puissante lumière de façon stroboscopique. Évidemment, pour nous, simples mortels, c'est magnifique.
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« - Ma miséricorde prime toujours sur ma colère. Je condamne le crime, jamais le criminel. Allons au diable nos enfantillages, Brebis ! Oublions tout ceci, Voulez-vous ? Une chance pour vous que je sois cet honnête homme, modeste fruit tombé de l’arbre droit de l’intégrité après une longue et méthodique éducation.
 -  … »
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Ils jouent tous à Dieu. Mal adaptés, maîtrisant peu leur vie, ils se jurent d’y parvenir à travers d’obéissantes et rassurantes écritures.
Naïvement, ils pensent avoir trouvé là, l’ultime refuge face à la férocité du monde. Car tout est menace. Ils se convainquent : « Ici, tout sera ordonné, sécurisé selon ma volonté. »
Evidemment, la séquence créatrice est éphémère et la forteresse de papier se révèle bien vite être de pacotille tant elle est un triste leurre. Quel que soit notre élan, la vitesse de notre fuite en avant, implacable, le cruel principe de réalité nous rattrape tous une fois la plume posée.
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"Ils jouent tous à Dieu. Mal adaptés, maîtrisant peu leur vie, ils se jurent d’y parvenir à travers d’obéissantes et rassurantes écritures. Naïvement, ils pensent avoir trouvé là, l’ultime refuge face à la férocité du monde. Car tout est menace. Ils se convainquent : « Ici, tout sera ordonné, sécurisé selon ma volonté. » Évidement, la séquence créatrice est éphémère et la forteresse de papier se révèle bien vite être de pacotille tant elle est un triste leurre. Quel que soit notre élan, la vitesse de notre fuite en avant, implacable, le cruel principe de réalité nous rattrape tous une fois la plume posée."
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