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Critique de Faignan


Lorsque la série me déçoit, j'ai besoin de me replonger dans la saga. Mais la saga est longue et du coup je me rattrape sur ces nouvelles. Je dois les avoir lu une dizaine de fois. Et comme les trois premiers épisodes de cette saison huit me déçoivent, comme le traitement des Martel, le manque de Griff ou de Lady Coeur-de-Pierre, j'ai recommencé cette histoire.

Bien entendu, comme beaucoup, je ne suis pas fan de la traduction. Certains noms changent entre les deux nouvelles, les lieux conservent parfois les noms US alors que les autres bouquins emploient des francisations (Sumerhall/Lestival). Dans le fond pourtant, ça ne me dérange pas, je m'y retrouve.

Dès que j'ouvre le bouquin et que je me retrouve avec ser Duncan le Grand sur la route de Sorbier, je suis à la maison, dans un univers que je comprends presque aussi bien que le notre.

Westeros quelques générations avant la rébellion de Robert Baratheon. Un chevalier errant (l'est-il ?) rencontre son destin sous la forme d'un enfant qui deviendra son écuyer. Il ne s'agit pas d'une lutte pour le trône de fer, mais de la vie d'un pauvre chevalier, moralement noble à défaut de l'être de naissance.

À l'époque de GoT, ser Duncan le Grand n'est qu'un souvenir, un Lord commandant de la Garde royale, mort à Lestival grosso modo au moment de la naissance de Rhaegar. Selon GRR Martin, l'un(e) de ses descendant(e)s arpente le récit principal et Vieille Nan raconte sa légende à Bran. Les seuls qui semblent l'avoir connus sont Aemon (qui l'a mesuré à la Citadelle), Brynden River (Aka Frex-sanglant et la corneille à trois yeux) et le fantôme de Noblecoeur.

Bref, cette histoire montre un autre visage de Westeros, de sa noblesse, de sa chevalerie et de sa société. le cynisme n'est pas absent, mais le personnage principal qui tente toujours de correspondre à ce que devrait être la chevalerie change tout.

Même si j'ai un faible pour le premier texte, le second n'est pas mal non plus. Il nous conduit à nb la frontière du Bief et des Terres de l'Ouest, dans des querelles entre petits seigneurs (conséquences des instabilités politiques passées?).

Voici une bonne introduction pour le Trône de fer. Ou une annexe agréable pour ceux qui attendent encore et toujours la suite.
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